Chômage, retraite : arrêtons la casse #Billet
C’est un jeu malsain auquel se livre le gouvernement en soufflant le chaud ou le froid sur la remise en route de la réforme des retraites.
C’est un jeu malsain auquel se livre le gouvernement en soufflant le chaud ou le froid sur la remise en route de la réforme des retraites.
Le président l’a annoncé lors de son discours du 12 juillet : « nous vivons plus longtemps, nous devons travailler plus longtemps ». Cela semblerait presque être du bon sens, pourtant dans cette simple phrase, un mot est particulièrement discutable : le « nous ». Derrière ce « nous » se cache une moyenne qu’il convient de démonter pour en comprendre les parties.
Quelques jours après une nouvelle déroute électorale pour le parti présidentiel et un scrutin marqué par un record historique d’abstention, l’occasion était trop belle pour Emmanuel Macron de reprendre la main.
Alors que la CGT de l’encadrement prépare son prochain congrès (du 23 au 26 novembre 2021 à Rennes), l’actualité de ce début d’été entre en résonance avec son précédent congrès dont le mot d’ordre était « Rien n’est écrit d’avance ». Rien, pas même l’entrée en vigueur -et même en rigueur- de la « réforme » de l’Assurance-chômage.
Tous ceux qui dans le mouvement syndical, et les quelque 120 associations ou organisations, ont participé le 12 juin dernier à pas moins de 140 manifestations en France contre l’extrême droite, contre les lois liberticides du gouvernement, peuvent bien sûr se réjouir que les résultats du premier tour des élections régionales ne valident pas les funestes augures qui depuis des semaines nous annonçaient l’inexorable arrivée du RN à la présidence de plusieurs régions.
Faible rémunération, salariat déguisé, location de compte à des migrants… on va parler des travailleurs ubérisés.
Les conjectures sur la volonté d’Emmanuel Macron de mener la réforme des retraites à son terme ont repris de plus belle. Comme si avec le déconfinement et la baisse du nombre de malades en réanimation, la fin de la crise sanitaire avait sonné. Comme si l’heure était venue de dégeler la réforme qui avait suscité un mouvement social d’ampleur juste avant le premier confinement, en mars 2020.
D’abord présentée comme une révolution, l’ambition affichée samedi 5 juin, par les ministres des Finances du G7 d’instaurer « un impôt minimum mondial d’au moins 15 %, appliqué pays par pays », ne résiste guère à l’examen.
Alors que la France se déconfine progressivement et que sonne l’heure du retour au bureau, un baromètre de la santé psychologique des salarié.es français.es, réalisé en ligne du 30 avril au 10 mai 2021 par OpinionWay, montre une forte souffrance des salarié.es.
Aux fondamentaux du capitalisme financier que sont, par exemple, la mutualisation des pertes et la privatisation des profits, il faudrait ajouter désormais « l’admission en non-valeur ».
L’annonce par Joe Biden, de son intention de financer le plan de relance des États-Unis par une augmentation du taux de l’impôt sur les sociétés (IS), qui passerait de 21 % à 28 %, et par l’imposition des bénéfices des multinationales américaines réalisés à l’étranger, a fait couler beaucoup d’encre et de salive des commentateurs ces dernières semaines.
Les quelque 150 marches pour le climat, à l’appel, notamment du collectif « Plus jamais ça » ; ont réuni ce dimanche 9 mai des dizaines de milliers de citoyen.nnes partout en France.
L’obstination d’Emmanuel Macron et son gouvernement à appliquer coûte que coûte la réforme de l’Assurance chômage relève d’une posture dogmatique.
On se souvient de la grande passion affichée par Emmanuel Macron pour Georges Clémenceau, dont il a cru bon d’annexer l’image à l’occasion des célébrations du centenaire de la fin du premier conflit mondial en 2018.medi
Si on a bien gagné une chose depuis le début de la pandémie, c’est bien de ne plus trop voir ou entendre pérorer des experts et décideurs néolibéraux nous expliquer le trop d’État, le trop de fonctionnaires.
La créativité bureaucratique sans limite d’un gouvernement et d’une technocratie hors-sol a, une nouvelle fois ces jours derniers, offert le navrant visage de l’absurdité kafkaïenne.
Le projet de grand hôpital Paris Nord (GHPN) qui va voir le jour à Saint Ouen signé Renzo Piano est une aberration écologique et une erreur de santé publique majeure. Envisager de fermer deux hôpitaux et réduire la capacité hospitalière de près de 300 lits dans une zone de surmortalité chronique et d’explosion démographique est une bavure démocratique. Nous nous en mordons les doigts.
« C’est dur d’avoir 20 ans en 2020, ce sont ceux qui vivent un sacrifice terrible » assurait le chef de l’État dans un de ses éclairs de lucidité qui sont en général les préludes à des mesurettes insuffisantes.
L’irruption jeudi 4 mars des intermittent.es au théâtre de l’Odéon et son occupation par plusieurs dizaines d’entre eux depuis plusieurs jours marque un anniversaire douloureux. Elle est aussi tout un symbole si l’on se souvient que le théâtre a été occupé en mai 68, et lors de précédentes mobilisations en 1996 et 2016.
À quelques jours du 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes et du 17 mars, qui marque l’anniversaire du premier confinement, il n’est pas inutile de regarder ces mois de pandémie à travers un prisme féministe.
Alors que le pays souffre d’une crise sociale et économique consécutive à ses décisions politiques, le gouvernement s’emploie déjà – faute d’un bilan enviable – à faire campagne pour 2022 en se cherchant un nouvel ennemi intérieur.
À en croire une étude Abbyy, spécialiste de l’intelligence numérique, réalisée en novembre auprès de 4 000 salariés d’entreprises de plus de 50 salariés en France, en Allemagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni, les jeunes de moins de 35 ans vivent plus difficilement l’amplification du télétravail que leurs aînés.
Une nouvelle fois, Emmanuel Macron n’a pas raté l’occasion d’insulter les Français qui selon les sondages ne seraient plus que 35 % à faire confiance à la Dream Team de la Start-up Nation pour gérer la crise sanitaire.
En proclamant que la lutte contre le Covid est une guerre, en rebaptisant pompeusement des conseils interministériels en « conseil de défense » dont les débats et les décisions sont opaques et sans appel, en qualifiant les travailleuses et travailleurs essentiels de « première ligne » ou de « seconde ligne », Emmanuel Macron a cherché à imposer une rhétorique martiale et une image de chef de guerre à la tête de ses troupes.
« Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il y a des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché… » assurait Emmanuel Macron le 12 mars 2020 alors que les citoyens applaudissaient les soignants à 20 heures tapantes.
Billet et podcast. Des vœux pieux et creux, une autosatisfaction de plus en plus hors-sol, un couplet démagogique avec l’évocation des prénoms de quelques Français cités en exemple pour leur courage… Que pouvait-on attendre des vœux présidentiels au terme d’une année extrêmement difficile chamboulée par la pandémie ? Rien à vrai dire.
Un groupe de militantes, dont Geneviève Legay, s’insurgent contre la répression politique, les arrestations sans fondement et les pressions exercées contre les personnes cherchant à exercer leur droit à la critique et à la manifestation. « Nous ne céderons ni à la peur ni au chantage. Et nous n’oublierons pas de tenir le ministre de l’Intérieur, et le gouvernement, responsables du saccage de notre justice et de nos libertés. »
" On l'aura donc bien compris, des réformes aussi impopulaires et combattues que celle des retraites ou de l'assurance chômage ne sont que temporairement gelées. "
La réponse à la dernière question posée à Jupiter lors de son entretien avec les journalistes et la communauté de Brut le vendredi 4 décembre a été abondamment commentée. À la fois par la presse, mais aussi par des sources « proches du dossier ».
" Une telle approche ouvre la porte à toute sorte d'arrangements avec la réalité ainsi qu'à de nombreuses fausses solutions. "
Il y a 5 ans tout juste, la COP21 n’a pas désamorcé la bombe climatique. Elle a même entériné un réchauffement climatique supérieur à 3,5°C. Les mêmes nous promettant une « prophétie auto-réalisatrice » pour résoudre le problème, parient désormais sur la « neutralité carbone » en 2050. Nouvelle promesse sans consistance qui ne peut que nous conduire dans le mur. Le temps est venu de se ressaisir.
" Aucune réponse n'a été apportée aux demandes de la coordination #StopLoiSecuriteGlobale "
L’ampleur et la persistance des mobilisations contre le projet de loi de sécurité globale ont eu pour effet la semaine dernière de provoquer un genre de rétropédalage qui témoigne de l’embarras gouvernemental.