« Il existe un certain ras le bol au sein des Grandes écoles. » Présidente de la Conférence des grandes écoles, Anne-Lucie Wack exprime l’inquiétude de la part de Grandes écoles à la fois « constructives dans la dynamique de site mais freinées dans leur développement ». Consacré à la thématique « Grandes écoles et transformations sociétales », le congrès 2018 de la Conférence des grandes écoles s’est tenu les 4 et 5 octobre à Lille au sein de Sciences Po et HEI. La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Frédérique Vidal, a eu bien du mal à y répondre aux interrogations de Grandes écoles. Notamment sur quatre grands sujets cruciaux pour elles – mais aussi pour l’ensemble de l’enseignement supérieur – que sont la mise en oeuvre de nouvelles formes de regroupements entre universités et Grandes écoles, la réforme de l’apprentissage, la mise en œuvre de Parcoursup et la question d’un grade de licence qu’elles voudraient voie accordé à leurs bachelors. Sans parler d’une réforme du bac sur laquelle elles attendent les éclaircissements de la part du ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer.