La réforme du calcul de l’allocation chômage au 1 er juillet va pénaliser ceux ayant connu du chômage partiel, un congé maternité ou maladie. Le ministère du Travail propose à l’Unédic de « travailler de concert » pour régler le problème.
" L’allocation mensuelle nette moyenne passerait de 890 à 535 euros, selon des conclusions que nous avons pu consulter "
Si elle restait en l’état, la réforme de l’assurance-chômage ferait mal. Pour les 400 000 demandeurs d’emploi les plus impactés, l’allocation mensuelle nette moyenne passerait de 890 à 535 euros, soit une baisse de près de 40 %.
" Le premier volet de cette réforme, instauré en novembre dernier, imposait, pour avoir droit au chômage, de travailler 6 mois sur les 24 derniers (contre 4 sur 28 auparavant) "
Le nouveau Premier ministre a confirmé ce mercredi sur RMC et BFMTV que la réforme de l’assurance chômage prévue pour 2020 allait encore être décalée, et ses modalités révisées.
" En vigueur depuis novembre, le premier volet a notamment durci les conditions d'ouverture des droits à une allocation chômage "
La réforme controversée de l’indemnisation du chômage devait entrer en vigueur le 1er avril. Elle a été repoussée à cause du coronavirus au 1er septembre. Le décret du ministère du Travail actant ce report est paru dimanche 29 mars au Journal officiel (JO)
Ouvrir les droits à l’assurance-chômage aux démissionnaires ou aux indépendants figure parmi les promesses du candidat Macron. C’est chose faite, assure le gouvernement. Mais selon les agents du pôle emploi, les conditions d’attribution sont si drastiques que la plupart des intéressés ne pourront en bénéficier.
" Pour percevoir une allocation, il faudra avoir travaillé six mois sur une « période de référence » de vingt-quatre mois et non plus quatre mois sur vingt-huit "
De toutes les réformes engagées depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, c’est probablement l’une des plus anxiogènes. Elle l’est, en tout cas, pour les personnes à la recherche d’un emploi. A partir du vendredi 1er novembre, une première série de mesures prises dans deux décrets publiés fin juillet au Journal officiel entre en vigueur : elle porte à la fois sur l’accès à l’assurance-chômage et sur l’indemnisation que celle-ci apporte. Par le biais de ces textes, le gouvernement durcit les règles mais il ouvre aussi de nouveaux droits.
" L’indemnisation sera dégressive à partir du septième mois pour ceux qui avaient une rémunération élevée quand ils occupaient un poste (au moins 4 500 euros brut par mois "
De toutes les réformes engagées depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, c’est probablement l’une des plus anxiogènes. Elle l’est, en tout cas, pour les personnes à la recherche d’un emploi. A partir du vendredi 1er novembre, une première série de mesures prises dans deux décrets publiés fin juillet au Journal officiel entre en vigueur : elle porte à la fois sur l’accès à l’assurance-chômage et sur l’indemnisation que celle-ci apporte. Par le biais de ces textes, le gouvernement durcit les règles mais il ouvre aussi de nouveaux droits
" La mise en place va prendre un peu de temps », juge l'Unedic, qui table sur 17 000 à 30 000 bénéficiaires par an, pour un coût de 300 millions d’euros pour l’assurance-chômage "
C’était une promesse de campagne d’Emmanuel Macron. L’ouverture de l’assurance-chômage aux démissionnaires ayant un projet professionnel entrera enfin en vigueur à parti du 1er novembre, mais elle ne sera effective qu’en 2020 et encadrée, pour éviter une vague de départs non préparés.
Le durcissement des règles de l’indemnisation chômage, à partir du 1er novembre, pourrait concerner 40 % des demandeurs d’emploi, selon un document publié par Le Monde.
" Les femmes isolées ne pouvant cumuler des heures de travail équivalentes à un temps plein feront partie des «grands perdants" de cette réforme "
La refonte des conditions d’accès et des règles d’indemnisation en préparation va réduire les droits de plusieurs milliers de chômeurs. Les travailleuses, et notamment les plus précaires, abonnées au CDD et au smic, seront en première ligne.
" Ils sont en train de signer l’arrêt de mort de l’Unédic "
Après avoir imposé des économies drastiques à l’Unédic, l’exécutif lui réclame de financer davantage le fonctionnement de Pôle Emploi. Du pur « cynisme », dénonce la CFDT. Une « hypocrisie », pour la CPME.
" En clair, pointe la CGT, les baisses de droits des chômeurs financent aussi les 1 000 emplois précaires à Pôle Emplo "
Le ministère du travail recevra les organisations syndicales et patronales le mardi 16 juillet en vue de pour recueillir leur avis consultatif sur le projet de décret mettant en œuvre la vaste et très controversée réforme de l’assurance chômage annoncée le 18 juin.
Un document confidentiel de l’Unédic estime à environ 500.000 le nombre de personnes dont l’ouverture du droit à indemnisation serait retardée ou annulée à partir d’avril 2020, comme le prévoit la réforme de l’assurance-chômage.
" Entre 600.000 et 700.000 personnes seraient impactées par la réforme. "
Un chômeur sur cinq verrait ses droits réduits avec les nouvelles règles d’indemnisation qui devraient être mises en place en avril 2020, selon les Echos.
La dégressivité des allocations pour les salariés touchant plus de 4 500 euros brut est très mal perçue par ceux qui étaient plutôt acquis à la politique gouvernementale.
" "De toute façon, personne ne sera content: le Medef va râler contre le bonus-malus et les syndicats sur le volet indemnisation", pronostiquait lundi Denis Gravouil (CGT). "
Le gouvernement présente mardi une vaste réforme de l’assurance chômage touchant à la fois à l’indemnisation, à l’accompagnement des chômeurs, ainsi qu’au portefeuille des entreprises abusant des contrats courts via le bonus-malus, une réforme déjà critiquée de toute part.
Le gouvernement présentera la réforme de l’assurance-chômage le 17 juin. Au menu : bonus-malus sur les cotisations chômage patronales pour freiner l’abus des contrats courts, dégressivité des allocations pour les hauts revenus mais aussi durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation. Il faudra avoir travaillé l’équivalent de six mois durant les 24 mois précédents au lieu de quatre mois durant 28 mois actuellement.
Le gouvernement instaurera cet été “un bonus-malus pour responsabiliser les employeurs” sur les contrats courts, via un décret qui s’attaquera aussi à la “permittence” et aux cadres à “hauts revenus” , dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, annonce lundi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
Les négociations sur la réforme de l’assurance chômage ont buté sur le refus par le patronat d’une pénalisation des contrats courts par le Medef et sur le rejet des économies exigées par le gouvernement sur le dos des privé d’emploi. Désormais, l’État reprend la main et le gouvernement envisage de plafonner l’indemnisation des cadres. Fausse bonne idée affirme la CGT de l’encadrement.
La négociation sur l’assurance chômage entre les partenaires sociaux bute sur la réduction du recours aux contrats courts. Les tentatives du patronat de contourner un système qui modulerait les cotisations des employeurs en fonction de la précarité de leurs salariés ne satisfont pas les syndicats. Qui ont posé un ultimatum conditionnant leur participation à la prochaine réunion du 20 février.
Des centaines d’assistantes maternelles ont manifesté samedi 2 février partout en France pour dénoncer la réforme du chômage qui, si elle était adoptée, supprimerait le complément de revenu qu’elle perçoivent actuellement entre deux contrats.
La porte-parole des députés LREM Aurore Bergé a assumé mercredi des sanctions plus dures pour les chômeurs en cas de manquement à leurs obligations au nom d’une “logique de justice”.
Le gouvernement s’intéresse à la dégressivité des allocations chômage, et n’exclut pas de l’instaurer, d’abord en direction des cadres. Mais un tel mécanisme aurait-il un impact sur la reprise d’emploi ? Interview croisé d’Éric Heyer, de l’Observatoire français des conjectures économiques, et Gilbert Cette, professeur d’économie à l’Université d’Aix-Marseille.
Pour le président de la CFE-CGC, syndicat de cadres, la dégressivité des allocations chômage annoncée jeudi par le Premier ministre est une mesure “populiste” et “inefficace“.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud a indiqué mardi matin sur RTL que la lettre de cadrage de la future négociation sur l’assurance chômage serait envoyée “dans les 24 heures” aux partenaires sociaux. “Le Premier ministre l’enverra aux partenaires sociaux dans les 24 heures”, a-t-elle assuré en précisant que le gouvernement avait déjà “donné (ses) attentes” vendredi aux organisations syndicales et patronales : “l’incitation au retour à l’emploi” et “moins de recours systématique aux contrats courts”.
Sept Français sur dix sont favorables à un bonus malus pour pénaliser les entreprise abusant des contrats courts, une idée vivement combattue par le Medef, selon un sondage* Elabe pour Les Échos, Radio Classique et l’Institut Montaigne publié jeudi.
Le député LREM Aurélien Taché propose d’instaurer une dégressivité des allocations-chômage pour les cadres supérieurs qui touchent entre 5.000 et 6.000 euros d’indemnités.
Le gouvernement compte sur la remise à plat des règles d’indemnisation pour aider à baisser le taux de chômage. Les syndicats craignent une baisse des droits tandis que les économistes sont divisés.
Comme les cadres ne sont quasiment plus concernés par le chômage, le gouvernement envisagerait la réduction progressive du plafond et de la durée de leur allocation, selon les révélations du quotidien L’Opinion.
Selon le quotidien l’Opinion, la révision des règles encadrant l’allocation chômage octroyée à cette catégorie de travailleurs est une piste qui « figure en très bonne place ».