#Répression du mouvement social
Dans une lettre au ministre de l’Intérieur, Philippe Martinez réclame une « enquête publique » sur les « violences du 1er Mai envers le cortège syndical », qu’il impute aux CRS. Le syndicat de police Alliance rétorque au contraire avoir défendu les syndicalistes, pris à partie par des manifestants plus virulents.
Un policier soupçonné d’avoir donné plusieurs coups de pied à un militant en 2014 lors d’un hommage à Rémi Fraisse comparaissait jeudi au tribunal correctionnel de Paris. Le procureur a requis trois mois d’emprisonnement avec sursis.
Le géant de la vente en ligne a viré plusieurs de ses salariés français qui ont soutenu le mouvement des gilets jaunes. Deux d’entre eux l’ont été sur le site de Douai. Reportage à la porte de l’entrepôt nordiste, où une présence de 2 ou 3 ans vous donne déjà un statut d’ancien. Et, à certains, une furieuse envie d’aller voir ailleurs.
Sans citer explicitement la France, le parlement européen condamnait, jeudi, « le recours à des interventions violentes et disproportionnées par les autorités publiques lors de manifestations pacifiques ».
“Gilets jaunes” éborgnés, mâchoires fracassées, coma… L’accumulation de blessures graves causées notamment par les lanceurs de balles de défense (LBD) utilisés lors des manifestations, nourrit la colère contre le gouvernement et la police, qui a dû appeler ses forces à plus de prudence.