Une enquête de l’Ugict-CGT réalisée avec la Dares début mai auprès de 34 000 salariés, soulignait que « près de 80 % des télétravailleurs » ne disposaient pas d’un droit à la déconnexion et que « 40 % des encadrants » déploraient une hausse de leurs temps et charge de travail. « Confrontés eux-mêmes au problème pour la première fois, nombre de cadres dirigeants ont compris que cette question est centrale », relève Mme Glaise pour qui néanmoins des réticences demeurent pour organiser différemment le travail. Elle cite le cas de « salariés à bout, se disant ‘fliqués’ et qui n’osent pas s’éloigner cinq minutes de leur ordinateur » et celui d’une salariée, victime « d’un éclatement du nerf optique, reconnu comme accident du travail ».