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INFOGRAPHIE : Macron, le Président des riches

Les 99% payent le champagne aux 1%

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13 octobre 2017

Temps de lecture : 2 minutes

Le Crédit Impôt Compétitivité Emploi (CICE) mis en place par François Hollande a pourtant fait la démonstration de son inefficacité. D’un coût de 20 milliards d’euros par an, son impact sur l’emploi n’est pas démontré par les rapports officiels. Il a par contre permis aux entreprises, notamment à celles du CAC 40 d’augmenter leurs marges, sans investir pour autant…(voir le bilan du CICE par Alternatives Économiques)

La suppression de l’ISF sur le capital est argumentée par la nécessité d’inciter les plus riches à investir dans l’économie. Cette réforme a été mise en place en Suède, sous la pression des patrons d’Ikea et H&M, et s’est traduite par une progression des inégalités (Voir sur LeMonde.fr : En Suède 10 ans après la disparition de l’ISF et la Tribune de Thomas Piketty : La suppression de l’ISF, une faute historique)

La fraude fiscale est évaluée chaque année à 60 milliards d’euros minimum. Ce sans compter “l’optimisation” fiscale qui permet aux multinationales ou aux 1 %, aidés de bataillons d’avocats fiscalistes, de contourner la législation et de placer leur argent dans les paradis fiscaux. Avec la suppression de 1648 agent.es des impôts, les fraudeurs peuvent dormir sur leurs deux oreilles…

La fraude aux cotisations sociales, avec des entreprises qui ne paient pas les heures supplémentaires ou ne déclarent pas leurs salarié.es représente selon les chiffres officiels 25 milliards d’euros. Là non plus, aucune mesure pour renforcer les effectifs des Urssaf, et mieux traquer les multinationales qui développent des tactiques de fraudes de plus en plus perfectionnées…

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3 réactions

  1. Bonjour et merci pour votre travail. Juste une remarque sur le crédit d’impôt, le terme CICE est plus connu que le nom de la mesure, peut-on le rajouter directement sur l’infographie.

  2. Dans notre république monarchique et parlementaire, les campagnes électorales ont un coût exorbitant. Cela engendre la certitude d’avoir des élus riches, et surtout un riche président. Rien d’étonnant qu’il devienne par la suite le président des riches.
    Dans ce contexte, penser que changer de président changera la société est un erreur.
    Si la terminologie politique peut avoir encore du sens il convient de remettre a plat les les règles fondatrices de notre système.

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