Les cadres supérieurs se distinguent des ouvriers et employés, à la fois par leurs revenus et par leur niveau de diplôme. Un article extrait du Centre d’observation de la société.
Le taux de chômage des non-diplômés est 2,7 fois supérieur à celui des diplômés d’un niveau supérieur à bac + 2. Le diplôme est plus que jamais un atout pour accéder à l’emploi.
" Tous les actifs ne sont pas égaux face au chômage de longue durée. "
Les plus âgés sont les plus touchés par le chômage de longue durée. Parmi les personnes au chômage depuis plus d’un an, 90 % sont ouvriers ou employés. 83 % sont peu diplômés et titulaires, au mieux, du baccalauréat. Extrait du Centre d’observation de la société.
Les inégalités de niveau de vie se stabilisent depuis 2013 dans un contexte de stagnation des revenus. On est loin d’avoir effacé la hausse des inégalités de la période 1996 à 2012. L’analyse de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
La France figure en tête – juste après la Suisse – des pays où les riches sont les plus riches. Les personnes qui appartiennent au 1 % le plus aisé reçoivent au moins 7 000 euros par mois, même après avoir acquitté leurs impôts.
46 000 euros en Suède contre 19 000 euros en Roumanie. Le revenu annuel par adulte est plus de deux fois plus élevé dans les pays riches que dans les pays d’Europe les plus pauvres.
Près de la moitié des salariés ont suivi une formation professionnelle dans l’année. Ils ne sont toutefois qu’un quart dans les petites entreprises, contre 63 % dans les plus grandes. Les plus diplômés en bénéficient aussi davantage que personnes sorties de formation initiale sans diplôme.
Avec 3 % de chômeurs, les cadres supérieurs restent largement épargnés par le manque d’emploi. Ce n’est pas le cas des ouvriers non qualifiés, dont le taux de chômage s’élève à 18 %.
Le patrimoine professionnel de Bernard Arnault (LVMH), première fortune de France, vaut 73 milliards d’euros, l’équivalent de quatre millions d’années de Smic. Les dix plus fortunés de France possèdent 317 milliards d’euros à eux seuls.
L’élitisme du système scolaire français favorise les enfants de diplômés. Leurs parents, de droite comme de gauche, défendent une école qui fonctionne à leur profit. Le point de vue de Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l’Éducation nationale honoraire.
50 % de femmes députées ou dirigeantes d’entreprise, pour quoi faire ? L’égalité entre les femmes et les hommes passe par une remise en cause du fonctionnement de l’entreprise, de la famille ou de l’école. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Parmi les personnes que l’on voit apparaître et s’exprimer à la télévision, on compte 60 % de cadres supérieurs contre 4 % d’ouvriers. Cette représentation est en complet décalage avec la réalité sociale.
En vingt ans, les niveaux de vie des classes moyennes et des 10 % les plus pauvres ont faiblement progressé. Les 10 % les plus aisés se sont enrichis, malgré une stagnation de leurs revenus moyens sur ces dix dernières années. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.
En dix ans, les inégalités de revenus ont diminué en Europe. Dans les pays d’Europe centrale, le rattrapage est impressionnant. Mais en Europe du Sud, les pauvres subissent un revers majeur qui a épargné les plus aisés. Un extrait de l’analyse de Zsolt Darvas, économiste du centre de réflexion Bruegel.
Les 10 % des Français les plus riches captent près d’un quart de la masse globale des revenus après impôts et prestations sociales. C’est presque sept fois plus que les 10 % les plus pauvres.
Des niches fiscales à la taxe carbone en passant par la fiscalité des revenus et du patrimoine, quelles sont les mesures concrètes qui pourraient rendre la fiscalité plus juste ? Les propositions de Jean Gadrey, professeur honoraire d’économie à l’Université de Lille.
Le taux de chômage des non-diplômés est quatre fois supérieur à celui des diplômés d’un niveau supérieur à bac + 2. Le diplôme est plus que jamais un atout pour accéder à l’emploi.
La dénonciation des « élites » est une façon de dissimuler habilement les privilèges dont dispose une frange beaucoup plus large de la population qui vit à l’abri de la crise. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Comment situer les catégories populaires, moyennes et aisées en fonction de leurs revenus et de la taille du ménage ? À quel niveau est-on riche, pauvre ou moyen ? Les estimations de l’Observatoire des inégalités.
Les fils de cadres deviennent cinq fois plus souvent cadres que les fils d’ouvriers. La mobilité sociale existe toujours, mais elle est bien moins forte qu’auparavant. L’égalité des chances est encore loin. Extrait du Centre d’observation de la société.
Les politiques publiques doivent d’urgence répondre au malaise des classes populaires et moyennes. En agissant sur trois grands leviers : réformer l’école, s’attaquer au poids des hiérarchies et aux conditions de travail et, enfin, œuvrer pour un système fiscal plus juste.
Près de deux tiers des emplois de la fonction publique sont occupés par des femmes. Pourtant, elles sont encore peu présentes dans les emplois d’encadrement et de direction, même si la situation s’améliore lentement.
L’essentiel des revenus est issu du travail. Les salaires sont au cœur des inégalités de revenus. Nos explications extraites du livret pédagogique Les inégalités expliquées aux jeunes.
Les Français en ont-ils marre de payer trop d’impôts ? Le lobbying anti-fiscal des privilégiés, à coup de sondages, est très actif. Cela n’empêche d’essayer de comprendre les racines de ce type de discours. Le point de vue de Louis Maurin.
Aux États-Unis, les 10 % les plus riches reçoivent l’équivalent de 1,8 fois la masse globale des revenus qui revient aux 40 % les plus pauvres. En France, ce rapport est de 1,1. Les inégalités passées à la loupe du ratio de Palma.
Existe-t-il une « France des marges » ? Est-elle homogène ou plurielle ? Et d’abord, qu’est-ce qu’être en marge ? Un entretien avec Samuel Depraz, géographe à l’Université de Lyon, réalisé par Vincent Riou. Extrait du magazine Society.
Depuis 2002, les inégalités de niveau de vie se creusent entre les plus jeunes dont les revenus stagnent et les plus âgés pour qui ils continuent à augmenter. Et pourtant, les premiers sont de plus en plus diplômés. Une fracture se creuse. Extrait du Centre d’observation de la société.