Dans la France de 2025, les chômeurs sont de plus en plus contrôlés, quand les aides publiques aux entreprises, premier poste de dépense de l’État pour un montant d’environ 200 milliards d’euros par an, ne le sont toujours pas. Une commission d’enquête sénatoriale se penche sur le sujet et lève de nombreux lièvres.
Auditionné par la commission d’enquête sénatoriale sur les aides aux entreprises, Alexandre Bompard a dû faire le clair sur l’état de ses effectifs : plus la moitié des travailleurs des magasins Carrefour ne sont pas des salariés de l’enseigne, mais de ses franchisés.
L’entreprise Décathlon, propriété de la famille Mulliez (Auchan, Kiabi, Boulanger, Leroy Merlin), va verser un milliard d’euros de dividendes à ses actionnaires. Une annonce qui soulève la colère des syndicats de salariés.
Les Français l’ignorent mais, chaque année, ils dépensent six fois plus pour les entreprises que pour les minima sociaux, ce soi-disant « pognon de dingue ». La collectivité finance les sociétés qui, elles, contribuent très faiblement au budget de l’État, donc à l’intérêt général. Une véritable gabegie d’argent public.
La CGT a demandé à des chercheurs un inventaire des aides publiques au capitalisme. C’est colossal : près de 160 milliards d’euros ont été accordés en 2019 aux entreprises privées, sous perfusion désormais. Soit le premier poste de dépenses de l’État !
