#Maladies professionnelles
Les ouvriers représentent plus des deux tiers des salariés touchés par au moins un agent cancérogène chimique, alors qu’ils ne constituent que 29 % de l’ensemble des salariés. C’est ce qu’indique l’enquête Surveillance médicale des expositions des salariés aux risques professionnels, rendue publique le mercredi 7 juin.
Première cause de maladies professionnelles, les troubles musculo-squelettiques (TMS) ne cessent d’augmenter depuis le début de l’épidémie liée au coronavirus. En cause, le manque d’activité physique, la prise de poids, la surcharge de tâches, les postes de télétravail inadaptés, le stress…
Au-delà des victimes de l’usine Chloralp, qui réclament justice depuis sept ans, ce sont des milliers de travailleurs malades de l’amiante qui attendent de voir les responsables de leurs pathologies jugés pénalement depuis 1996.
" La reconnaissance automatique ne concerne que les soignants et assimilés et est soumise à de nombreuses restrictions. "
Le décret est enfin paru, mardi 15 septembre, après des semaines d’attente. Mais la reconnaissance n’est automatique que dans certains cas, très précis.