La sidérurgie souffre, des propositions existent #Métallurgie
La marque au Losange et son concurrent chinois ont annoncé ce vendredi le lancement officiel de la société Horse qui récupère les activités liées aux moteurs thermiques et hybrides des deux groupes. Un choix dénoncé par la CGT.
Le tribunal de commerce de Strasbourg s’est penché, ce jeudi, sur l’avenir des usines du leader français des aciers à haute valeur ajoutée.
Les syndicalistes de la CGT métallurgie 42 étaient mobilisés, ce lundi 15 janvier, contre la nouvelle convention collective de la métallurgie mise en place depuis le 1er janvier 2024. Ils rejettent un accord « qui n’est favorable qu’au patronat de la métallurgie ».
Le géant de l’acier a annoncé la fermeture temporaire de deux hauts-fourneaux en Europe et de plusieurs usines de finition ou de transformation d’acier. En cause : la baisse de la demande mais aussi la flambée du prix de l’énergie.
Ce texte d’un peu plus de 230 pages, issu d’âpres négociations engagées en 2016, régira les droits des 1,6 million de travailleurs du secteur.
Un bras de fer est lancé entre le syndicat allemand de la métallurgie et Elon Musk à Berlin, où le patron d’une nouvelle usine géante d’automobiles électriques voudrait exporter son modèle états-unien, au mépris de la convention collective.
Le tribunal de commerce a prononcé la fin de l’activité de la fonderie aveyronnaise. Pour le personnel, cette décision est politique et Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, parle de « scandale d’État ». Reportage.
Six mille salariés de la métallurgie ont manifesté à Paris, jeudi, à l’appel de la CGT, pour protester contre la future convention collective du secteur concoctée par l’UIMM.
« Dans l’automobile, l’énergie, l’aéronautique, on restructure », et ce, malgré le plan de relance de 2020, dont l’argent a été « capté par les grands groupes », sans aucune forme de réinvestissement, rappelle le secrétaire générale de la CGT métallurgie. Le plan France 2030, annoncé par Macron, ne devrait pas changer la donne.
Les salariés du dernier fabricant européen de silicium ont organisé, mercredi, une « prise symbolique de la Bastille » pour sauver les deux usines avec leurs 350 emplois.