Si les entreprises ne s’engagent pas mieux pour un nouvel ordre international, durable et responsable, le réveil sera difficile. Par Patrick d’Humières, Président de l’Académie Durable

La crise des banlieues se propage sans que le pouvoir ne trouve les clefs pour ramener le calme. Des émeutes urbaines amplifiées en direct sur des réseaux sociaux sans contrôle et qui abiment l’image de la France à l’étranger à l’approche de la saison touristique d’été et à un an de l’ouverture des Jeux Olympiques. La France KO, aurait dit Mylène Farmer.

L’arrivée massive sur le marché du travail de la génération Millennials, née dans les années 80, a initié une mutation lourde et lente du rapport au travail et plus généralement de la place du travail dans la vie. Depuis, pour les jeunesses, le travail n’est plus l’étoile polaire d’une vie. Cette onde de choc, amplifiée récemment, désarçonne patrons, entrepreneurs, managers de proximité, DRH, déjà soumis à rude épreuve avec la succession de coups durs auxquels ils ont dû faire face depuis quatre ans (Covid, guerre en Ukraine, flambée des prix de l’énergie, pénurie de main d’œuvre). Dans nos colonnes, Emmanuelle Duez, fondatrice de Youth Forever, analyse dans le détail ce phénomène de transformation substantielle du travail et donc de l’entreprise, et donne des clés aux acteurs concernés pour comprendre et s’adapter.

Parfois mal comprise, la sobriété ne vise pas à remettre en cause le confort ou le bien-être, mais à les intégrer à un modèle économique fondé sur une croissance en valeur et non plus en volume. Par Pierre Galio, Ademe (Agence de la transition écologique).

Seule la valorisation des données locales peut permettre la bonne gestion d’un territoire, pour mener à bien des projets ambitieux impliquant les services de la collectivité, les citoyens, les entreprises et la puissance publique. Par Brice Soccol, Président Public Private Link, Christophe Borgel de Territoires, Formation et Conseil et Renaud Prouveur de Spallian (*).