Le numéro un de la CGT de Seine-Saint-Denis toujours dans le viseur des services de l’État #Repression antisyndicale
Le syndicaliste Kamel Brahmi a été brutalement interpellé par la police municipale à Livry-Gargan, le 13 janvier. Il participait à une manifestation pour la réouverture de la clinique Vauban. L’union régionale Île-de-France de la CGT appelle depuis à sa libération.
Lors de l’inauguration du stade nautique de Saint-Denis par Emmanuel Macron, le 4 avril, le secrétaire départemental de la CGT de Seine-Saint-Denis, Kamel Brahmi, a été arrêté par la police et placé en garde à vue pour « outrage ». Il participait à une manifestation symbolique et pacifique destinée à rendre visibles les maux frappants le département, hôte des Jeux olympiques.
L’entreprise a lancé des procédures contre dix militants CGT. Deux ont d’ores et déjà été licenciés, dont Nicolas Pereira, secrétaire général de l’UL de Roissy.
La convocation de plusieurs cadres cégétistes à la gendarmerie «ne fait que traduire une réelle volonté politique de porter atteinte à l’action syndicale», fustige la leader de la centrale.
Représentante du personnel, cette travailleuse en hôtel de luxe ne se laisse pas marcher sur les pieds face à une direction qui aimerait se débarrasser d’elle. La CGT dénonce une discrimination antisyndicale.
Des années que Damien Laithier dénonce les graves défaillances sur les chantiers. Visé par sa direction, il passera mercredi devant un conseil de discipline.
Roberte Boucourt déléguée CGT de Champicarde à Crécy-sur-Serre (02) était convoquée pour un entretien préalable au licenciement le 6 décembre 2021. Malgré les menaces de licenciement du patron envers ses salariés, un débrayage et un rassemblement se tenaient devant l’usine au même moment.
Parce qu’ils ont dénoncé des pratiques sociales déloyales au sein de leur société – et l’application d’un accord permettant à leur entreprise de se débarrasser de salariés en se passant d’un plan social –, cinq cadres de Retail Excellence 4, filiale du géant des cosmétiques, ont été licenciés.
Renvoyées après un mouvement de grève en 2010, cinq ex-salariées d’une crèche parisienne syndiquées à la CNT ont été déboutées en appel, début juillet. Elles devront rembourser les indemnités que les prud’hommes leur avaient accordées.
Dans quelques semaines, Lazare Razkallah ne fera peut-être plus partie des effectifs de TUI France (voyagiste), mais cela ne signifie pas que la direction se sera débarrassée de lui : après trente-quatre ans dans la société, dont vingt de militantisme, le cégétiste de 59 ans n’a aucune envie de raccrocher.