Le numéro un de la CGT de Seine-Saint-Denis toujours dans le viseur des services de l’État #Repression antisyndicale
Le syndicaliste Kamel Brahmi a été brutalement interpellé par la police municipale à Livry-Gargan, le 13 janvier. Il participait à une manifestation pour la réouverture de la clinique Vauban. L’union régionale Île-de-France de la CGT appelle depuis à sa libération.
Lors de l’inauguration du stade nautique de Saint-Denis par Emmanuel Macron, le 4 avril, le secrétaire départemental de la CGT de Seine-Saint-Denis, Kamel Brahmi, a été arrêté par la police et placé en garde à vue pour « outrage ». Il participait à une manifestation symbolique et pacifique destinée à rendre visibles les maux frappants le département, hôte des Jeux olympiques.
L’entreprise a lancé des procédures contre dix militants CGT. Deux ont d’ores et déjà été licenciés, dont Nicolas Pereira, secrétaire général de l’UL de Roissy.
La convocation de plusieurs cadres cégétistes à la gendarmerie «ne fait que traduire une réelle volonté politique de porter atteinte à l’action syndicale», fustige la leader de la centrale.
Représentante du personnel, cette travailleuse en hôtel de luxe ne se laisse pas marcher sur les pieds face à une direction qui aimerait se débarrasser d’elle. La CGT dénonce une discrimination antisyndicale.