La journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, le 25 novembre, est l’occasion de rappeler l’universalité de ces violences, géographiquement et socialement.
Le document remis à la chancellerie, lundi, préconise la création de « pôles spécialisés » dans les tribunaux, ainsi que des ordonnances de protection immédiate. Les mesures feront l’objet de décrets ou intégreront des projets de loi dans les prochaines semaines et mois.
Une proposition de loi des Républicains pour lutter contre les violences conjugales a été adoptée jeudi 1er décembre par l’Assemblée nationale. Elle prévoit la création d’une juridiction spécialisée.
:quality(70):focal(1549x3446:1559x3456)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/5KXCE4I3XVCDRJ545AWHUHR5YE.jpg)
Faute de législation, la prise en compte des violences dont peuvent être victimes les salariées repose surtout sur le bon vouloir de leurs employeurs. Pour les acteurs du secteur, des efforts restent à fournir.
Dès les premiers jours de 2022, trois femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-conjoint. Dans le débat public, rares sont les candidates et candidats à faire de ce sujet un axe majeur de leur campagne. Mardi, à l’Assemblée nationale, un débat a mis en exergue l’échec du gouvernement.
Faute de moyens, le numéro de référence pour les victimes de violences conjugales n’a pas pu faire face à l’augmentation des appels, selon BFMTV.
" Des policiers recrutés en vue du confinement "
La plate-forme de signalement en ligne des violences conjugales, sexuelles ou sexistes a enregistré une hausse de 15 % des appels de victimes depuis le reconfinement, le 30 octobre, a fait savoir mardi Marlène Schiappa.
