Mardi noir ce 7 mars, des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues des grandes villes pour manifester contre la réforme des retraites. Gros enjeu : seront-ils plus ou moins nombreux que lors de la première grève du 19 janvier ? 39 % de grévistes à la SNCF et 35 % dans le corps professoral à la mi-journée : ces taux sont légèrement en baisse par rapport à la première mobilisation… Les syndicats font front uni mais le pays ne semble pas totalement « à l’arrêt » comme annoncé et espéré par les opposants à la politique gouvernementale. Est-ce le signe d’une mobilisation qui s’essouffle ?

Avec Fabienne Tatot, secrétaire nationale de l’Ugict-CGT