Peu d’entreprises envisagent un retour en arrière en matière de télétravail, selon les résultats 2025 de l’Observatoire du Télétravail dévoilés le 15 octobre. Ce mode d’organisation est toujours plébiscité par les salariés dont plus de la moitié quitterait leur entreprise si cette option venait à disparaître.
Face à des charges de travail croissantes et des horaires en augmentation, les cadres déplorent un manque de reconnaissance salariale, selon une étude dévoilée le 24 mars menée par ViaVoice pour le compte de l’Ugict-CGT et du cabinet Secafi.
Le syndicat des cadres, ingénieurs et techniciens de la CGT lance, vendredi 17 mai, une campagne nationale pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail. Une première pour cette organisation qui affirme être de plus en plus sollicitée sur ce sujet.
Intitulée « Télétravail et travail hybride : quelles conséquences ? », l’enquête nationale de l’Observatoire du Télétravail de l‘Ugict-CGT dresse un panorama de ce mode de travail alors que les entreprises commencent à renégocier leurs accords. Le syndicat livre aussi ses recommandations aux télétravailleurs.
Les techniciens et professions intermédiaires, qui représentent 26 % du salariat en France, s’estiment déclassés et davantage exposés aux risques psychosociaux, selon les résultats, dévoilés le 28 novembre, d’une étude ViaVoice réalisée pour le compte de l’Ugict-CGT et du cabinet Secafi.
Les dispositions, révisées en 2014, relatives au forfaitjours dans les services de l’automobile ainsi que celles applicables au personnel des prestataires de services du tertiaire n’ont pas résisté au contrôle de la Cour de cassation qui les a jugées insuffisamment protectrices le 5 juillet dernier. En revanche, dans la mesure où elles imposent à l’employeur de veiller au risque de surcharge de travail et d’y remédier, les dispositions de l’avenant de 2012 applicable aux employés du bâtiment ont reçu, le même jour, le feu vert de la chambre sociale.
Dans une nouvelle décision publiée le 30 novembre 2022, le Comité européen des droits sociaux (CEDS) a réitéré son verdict en faveur de la non-conformité du barème français à l’article 24 de la Charte sociale européenne. Surtout, il prend acte des arrêts du 11 mai dernier par lesquels la Cour de cassation a conclu à l’absence de tout effet direct de la charte. La Charte énonce des obligations de droit international qui sont juridiquement contraignantes pour les États parties, rappelle-t-il.
Dans la foulée de ses précédentes enquêtes sur le télétravail, le syndicat des cadres de la CGT consacre un observatoire à ce mode d’organisation qui nourrira la recherche et ses revendications syndicales.
