Emmanuel Macron a été réélu par défaut avec 58,5 % face à la candidate d’extrême droite. Dès maintenant, la mobilisation démarre à gauche pour s’opposer à sa politique, avec l’objectif de remporter les législatives, en juin, et de se retrouver en nombre dans la rue dès le 1er Mai.
La réélection du président sortant, dimanche 24 avril, avec 58,54 % des voix, face à Marine Le Pen, doit moins aux promesses lancées en 2017 qu’à une recherche de stabilité et à un rejet de l’extrême droite.
Les deux finalistes et le troisième du scrutin, qui les talonne, ont réuni les trois quarts des suffrages, balayant les partis historiques de la Ve République.
Alors que nous sommes à la veille d’échéances électorales majeures, il est utile de rappeler, n’en déplaise aux sondeurs et aux commentateurs politiques, qu’aucune élection n’est jouée avant le scrutin. C’est le vote, notre vote, qui fera le résultat. Entre le Covid, la guerre en Ukraine et un président sortant qui se soustrait à la controverse, le débat démocratique n’a malheureusement pas eu lieu.
Ce dispositif était au programme du président dès 2018. La crainte des associations était que cette réforme soit le prétexte à des économies, en rognant notamment sur les aides au logement.
