Le site de Gidy (Loiret) qui produit 40 % des médicaments du laboratoire français se spécialise dans les gros volumes. Une centaine d’embauches sont prévues dans les cinq ans.
Le vaccin contre le Covid-19 de Sanofi est à présent prévu pour le deuxième trimestre, bien après la bataille, malgré les centaines de millions d’euros d’aides publiques versées sans contreparties. L’exécutif continue pourtant de récompenser l’industrie pharmaceutique.
Ipsen reprend une molécule de Genfit. Les tests cliniques commencent sur le premier produit issu de la collaboration entre Sanofi et Innate Pharm. Le tissu pharmaceutique se renforce en France.
Plusieurs syndicats ont appelé à une grève nationale à l’occasion des négociations annuelles obligatoires. Un rassemblement a eu lieu, mercredi, sur le site de La Croix-de-Berny.
En retard sur ses concurrents, la Big Pharma lorgne l’énorme marché de rappel de la vaccination contre le Covid-19. S’agissant de l’ARN messager, si le candidat vaccin basé sur cette technologie a été abandonné, le groupe français entend pourtant en faire un facteur clé de sa stratégie à l’avenir.
Les ruptures de stock de médicaments sont de plus en plus nombreuses, concernent de multiples pathologies et ont des conséquences parfois fatales. Grâce à de nouvelles données partagées par l’Agence de sécurité du médicament, voici un tour d’horizon de ce phénomène que l’Etat tente d’endiguer.
Après avoir initié une collaboration avec la biotech américaine, le laboratoire français veut se positionner sur cette nouvelle technologie. Ce rachat n’est pas le premier. Depuis plusieurs mois, le groupe enchaîne les opérations stratégiques pour rattraper son retard en matière de vaccin par ARNm et étoffer son portefeuille de produits. Outre le Covid-19, il vise la couverture d’autres maladies dont les traitements par ARNm sont appelés à se développer rapidement.
Les Etats-Unis viennent de se rallier à la demande de l’Inde et de l’Afrique du Sud qui réclament la levée temporaire des brevets sur les vaccins contre le Covid-19. L’Union européenne se dit « prête à en discuter ». Un retournement spectaculaire qui prend les industriels de court, et ne règle pas nécessairement les problèmes de production.
Quelques mois auront suffi pour que le sentiment national en France, la patrie de Pasteur, passe de l’espoir à la fierté, puis à la déception et à l’amertume quant à la découverte d’un vaccin contre la Covid-19. Au printemps 2020, le président de la République Emmanuel Macron comptait publiquement sur Sanofi, première entreprise pharmaceutique française, pour relever le défi.
Un nouveau venu dans la ligue des vaccins anti-Covid. Le laboratoire franco-autrichien Valneva a annoncé ce mercredi le lancement d’une étude clinique de Phase III, dernière étape avant une demande de mise sur le marché, de son candidat vaccin contre le Covid-19.
Dans l’Hexagone, de nombreux sites sont désormais chargés du remplissage, du conditionnement ou de la distribution des vaccins. Le vaccin Sanofi est attendu pour l’automne et l’Institut Pasteur a abandonné son principal projet.
Même en pleine pandémie, les entreprises pharmaceutiques décident seules du prix des vaccins et de qui les produit. Cette course aux profits menace l’accès aux soins. Entretien avec Olivier Maguet, auteur de La Santé hors de prix.
Le géant pharmaceutique n’a pas encore réussi à mettre au point un vaccin anti-Covid. Manque de chance ou problème de culture d’entreprise, pas assez portée sur l’innovation ? Retour sur une décennie agitée où ses dirigeants n’ont pas toujours fait les bons choix.
Les start-up BioNTech et Moderna ont réussi à terrasser, en matière d’innovation vaccinale contre la Covid-19, les géants de l’industrie pharmaceutique.
“Cela devient totalement insupportable”, explique un représentant syndical, après l’annonce du géant pharmaceutique français, qui présente des bénéfices en très forte hausse pour l’année 2020.
L’annonce intervient au lendemain d’une mobilisation de ses salariés contre la stratégie du groupe et alors que le laboratoire pharmaceutique avait annoncé, l’année dernière, la suppression de 1 700 postes, dont un millier en France.
Le fiasco du vaccin anti-Covid masque d’autres ratés au cours de la décennie passée. Le résultat aussi d’une politique hésitante de rachats de startups.
L’annonce en décembre dernier par le leader français du médicament d’un retard de six mois minimum dans la livraison de son vaccin Covid-19 a fait l’effet d’une bombe. Plus qu’un simple ratage, le symptôme d’un mal profond.
La CGT de Sanofi appelle les salariés du groupe pharmaceutique à une grève reconductible, à partir du 1er février, pour protester notamment contre les suppressions d’emplois, a annoncé le syndicat jeudi à l’AFP.
" Dans les hôpitaux, les appels d’offres pourraient favoriser le made in France ou Europe; le gouvernement peut aussi créer un "crédit impôt production", à l’image du "crédit impôt recherche", pour soutenir ce secteur stratégique… "
La crise de la Covid-19 et les pénuries de médicaments ont mis en évidence la nécessité de couper le cordon avec l’Asie. Mais retrouver une autonomie ne va pas être si facile, selon Bruno Bonnemain, pharmacien industriel, en charge du dossier à l’Académie de pharmacie.
" À l’aide d’exemples documentés et de nombreux témoignages (de médecins, patients, journalistes, victimes et avocats, ainsi que d’un représentant de Sanofi et de l’ancienne ministre de la Santé Marisol Touraine), leur enquête met en lumière la puissance démesurée des Big Pharma – "comparable à celle d’un État" "
Plus riches et plus puissantes que jamais, les firmes pharmaceutiques orientent la recherche et le remboursement des soins. Enquête sur une industrie hors de contrôle, dont les intérêts ne coïncident pas toujours avec les impératifs de santé publique.(A voir sur ARTE)
" Si les patrons ne comprennent pas qu'il y a une nécessité de négocier, ça risque de durer. Ça risque de continuer dans les semaines qui viennent" "
PARIS (Reuters) – Des centaines de salariés de laboratoires de biologie médicale ont fait grève jeudi pour dénoncer la détérioration de leurs conditions de travail depuis la multiplication des tests de dépistage du coronavirus, a annoncé la CGT, faisant monter la pression dans un secteur clé pour lutter contre l’épidémie.
" L'entreprise a distribué 17 millions d'euros de dividendes aux actionnaires au printemps dernier. "Il faut savoir que nous sommes une grande majorité de femmes, que nous avons quasiment 70% de personnes qui ont plus de 50 ans "
Les salariés ont le sentiment que “tout” était “orchestré déjà depuis très longtemps”. Boiron avait annoncé en mars dernier qu’il supprimait 646 emplois, invoquant la décision du gouvernement de ne plus rembourser l’homéopathi
" « La baisse de l'activité en France, -16,5 %, a été encore plus importante que celle prévue au budget », s'alarme Valérie Lorentz-Poinsot, directrice générale des Laboratoires Boiron, devant les résultats du premier semestre. "
Le laboratoire homéopathique présente un chiffre d’affaires du premier semestre en baisse de 1,2 % sous l’effet contrasté de son recul français et de la poussée à l’export. En pleine négociation de son PSE, contesté par les syndicats, il relance la bataille du remboursement avec une nouvelle étude sur le coût pour l’Assurance Maladie.
" L'Autorité de la concurrence a estimé que pour préserver leurs intérêts, les trois laboratoires se sont entendus pour dénigrer l'usage de l'Avastin en ophtalmologie, "
Trois laboratoires ont été sanctionnés par une amende record pour “pratiques abusives” par l’autorité française de la concurrence.C’est une sanction record, la plus élevée jamais infligée à des laboratoires par l’Autorité française de la concurrence : Novartis, Roche et Genentech vont devoir payer 444 millions d’euros pour des “pratiques abusives” visant à préserver les ventes d’un médicament largement prescrit en ophtalmologie au détriment d’un autre trente fois moins cher.
" Sanofi et GSK ont tout deux dit qu'ils prioriseraient la qualité par rapport à la rapidité dans la recherche. "
PARIS (Reuters) – La Grande-Bretagne s’apprête à signer un accord de 500 millions de livres sterling (624 millions d’euros) avec Sanofi et GlaxoSmithKline pour la livraison de 60 millions de doses de vaccin contre le COVID-19 sur lequel les deux laboratoires travaillent en collaboration, selon le Sunday Times.
" Le fleuron de l'industrie pharmaceutique fait valoir une « nouvelle stratégie » mais, pour la CGT, cette stratégie est avant tout financière "
Quelques semaines après avoir distribué quatre milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires, le groupe pharmaceutique Sanofi a annoncé le 26 juin la suppression de 1 700 emplois en Europe, dont un millier en France. À Strasbourg, le site est menacé de fermeture. Pour la CGT, la solution passe par un pôle public du médicament.