Alors que de nombreux salariés ont quitté le secteur du tourisme depuis la pandémie de Covid-19, certains établissements prennent conscience des efforts à fournir pour devenir attractifs.
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Perte de vocation, crise sanitaire, manque de stabilité… Dans le sud de la France, de nombreux saisonniers jettent l’éponge, tandis que les professionnels du tourisme font face à un manque d’employés.
Le parc de loisirs a accueilli 375 millions de visiteurs depuis son ouverture le 12 avril 1992. Malgré son succès public, Disneyland Paris, qui a généré 6 % des recettes touristiques de la France depuis son ouverture, a longtemps été déficitaire.
Aubaine fiscale pour les cadres et clé de voûte du tourisme français, le concept de la « nouvelle propriété », à l’origine du succès de l’entreprise, s’est effondré avec la pandémie.
Convention collective, 13e mois, salaires, temps de travail, « coupure »… Les salariés des hôtels et restaurants, réveillés par la crise du Covid, regorgent de propositions pour rendre leurs métiers plus attractifs et moins pénibles, avant des négociations de branche ardemment souhaitées. De son côté, le patronat doit faire des propositions au ministère du Travail avant la fin du mois d’octobre.
A la tête d’une société spécialisée dans le financement de l’hôtellerie, Jean-Marc Palhon explique, dans une tribune au « Monde », que l’épidémie de Covid-19 a contraint le secteur hôtelier français à développer de nouveaux modèles économiques.
Prosper Wanner propose d’envisager le tourisme en termes d’hospitalité et de flux pour tenir compte de tous les types de voyageurs.
Finalement rapatrié après une longue errance en mer, le personnel des paquebots a grossi les rangs des chômeurs du tourisme. Aux Philippines, les transferts de fonds des marins étaient un moteur de l’économie.
