Pour mener à bien ses tests en soufflerie, le centre français de recherche aérospatiale (ONERA) élabore des maquettes ultra-perfectionnées. Une activité méconnue, point de départ des grands programmes aéronautiques, dévoilée à l’occasion de l’inauguration début octobre de l’extension de l’atelier dédié, à Lille (Nord).
L’impasse de la grève chez Boeing qui s’ajoute à de multiples problèmes de qualité sur les avions américains depuis le début de l’année provoque des turbulences chez les sous-traitants français.
L’A400M a largué jusqu’à 20 tonnes d’eau en moins de dix secondes lors d’un test. À titre de comparaison, un Canadair peut larguer six tonnes d’eau.
Safran inaugure jeudi et vendredi trois sites industriels en Inde et annonce également une nouvelle implantation majeure pour 2025. Un site de maintenance et réparation (MRO) à Hyderabad. Implanté en Inde depuis 65 ans, Safran compte aujourd’hui 10 sites et emploie 750 collaborateurs.
CS Group et Thales ont remporté l’appel d’offres PARADE lancé par la direction générale de l’armement (DGA). Un programme de 350 millions d’euros.
Les commandes d’Airbus Helicopters se sont envolées de 54% en 2021 grâce à plusieurs contrats gouvernementaux, dont la France.
Après une année de transition en 2021, l’année de 2022 marque le retour aux bons problèmes pour Airbus, comme s’en réjouit son patron Guillaume Faury : montée en cadence, recrutement, recherche de compétitivité… S’ils sont bien plus réjouissants à traiter que l’effondrement de 2020, ils n’en sont pas moins exigeants. Le constructeur européen se prépare à une année chargée. Celle-ci sera assurément déterminante sur sa future trajectoire face à un Boeing qui pèse à nouveau dans le jeu. Décryptage.
Face au discours d’Airbus sur « l’avion vert », un collectif d’ingénieurs du secteur aéronautique propose de nouveaux modèles de production et de choix industriels. Un combat auquel les ouvriers de la sous-traitance peinent à se raccrocher.
Après avoir assis la concurrence avec une première commande de grande ampleur au salon de Dubaï, Guillaume Faury livre ses impressions sur la reprise en cours. Le patron d’Airbus voit à nouveau des perspectives se dessiner sur le moyen-courrier, justifiant sa volonté de remonter rapidement en cadence. Pour le long-courrier, le constructeur européen va naviguer à vue pour encore quelques années.
Comme il le prévoyait avant la crise du Covid, Airbus estime toujours que les compagnies aériennes auront besoin de près de 40.000 avions neufs au cours des vingt prochaines années. Alors que la croissance du trafic aérien pourrait être moins forte que prévu, les commandes pour le renouvellement des flottes, liées notamment aux contraintes environnementales, devraient compenser celles pour le développement.
Pour faire décoller le premier avion commercial à zéro émission en 2035, l’avionneur européen Airbus met les gaz sur la propulsion à l’hydrogène. Au-delà de la prouesse technologique, un défi financier.
C’est une des pépites du groupe Safran. Sur un marché de niche, Safran Data Systems s’impose comme un leader mondial, dont notamment sur le marché de la surveillance de l’espace par capteurs radio-fréquence.
Les avis d’Airbus et Safran divergent en matière de hausse de cadence de production de l’A320. Une situation délicate pour les entreprises de la filière. L’aéro-post, la chronique d’Olivier James, grand reporter aéro-spatial de L’Usine Nouvelle.
Première industrie du Sud-Ouest entraînée par son fer de lance Airbus, l’aéronautique est aussi le premier employeur des régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine. Ce qui, en cas de crise, réelle ou non, n’est pas sans conséquences sur la sous-traitance…
À Méaulte, dans la Somme, depuis un an et demi, Airbus a préféré faire payer cash les effets de la crise sanitaire à ses sous-traitants plutôt que de les aider à passer le trou d’air.
Depuis un an et demi, les grands groupes aéronautiques ont profité de la crise pour engranger les aides publiques et intensifier la casse de l’emploi et des acquis sociaux. À l’heure de la reprise, la filière se retrouve fragilisée par la déstructuration de sa sous-traitance.
La pollution de l’espace proche ne cesse de s’aggraver. L’ESA tente de trouver des solutions mais les Etats membres ne semblent pas encore concernés par cette problématique. C’était l’un des thèmes abordés lors du Paris Air Forum, organisé lundi au Musée de l’air et de l’espace par La Tribune : « Comment en finir avec la menace des débris spatiaux ? »
Cette initiative annoncée par le commissaire européen Thierry Breton rassemblera l’ensemble des acteurs du futur écosystème de l’avion propre notamment pour « promouvoir les investissements nécessaires ». Elle devrait voir le jour d’ici la fin de l’année 2021.
Conclu en 1974, le partenariat industriel entre le groupe français Safran et l’américain GE a donné naissance à la famille de moteurs d’avions civils la plus répandue au monde. Et leur coopération continue de produire de nouveaux fruits, avec l’ébauche d’un nouveau moteur pour 2035.
L’avionneur français a annoncé, ce lundi 14 juin, créer deux centres de développement pour son futur avion à hydrogène. L’un à Brême, en Allemagne, l’autre à Nantes.
L’Allemand René Obermann a été nommé en avril 2020 à la présidence du conseil d’administration d’Airbus. Dans sa première interview, l’ancien patron de Deutsche Telekom annonce la poursuite des efforts de restructuration du groupe pour rester compétitif. Son obsession ? Ne pas passer à côté des « nouvelles tendances ». Il assume : « Vous pouvez appeler cela de la paranoïa. »
6 200 salariés du secteur aéronautique sont déjà menacés par des plans de sauvegarde de l’emploi, dans un secteur jusqu’ici en forte croissance et qui n’avait connu aucun plan social en 2019.
