#Violences sexistes et sexuelles
Une cinquantaine d’associations féministes, soutenues par des partis politiques dont le PCF, appellent à se rassembler ce jeudi devant les tribunaux et les préfectures contre le « vieux monde ». Emmanuelle Piet, présidente fondatrice du Collectif féministe contre le viol, sera présente.
Où en sont les sanctions pour les auteurs de violences sexistes et sexuelles dans les partis politiques ? On est encore bien loin du compte, affirme Mathilde Viot, militante féministe et cofondatrice de l’Observatoire des VSS en politique.
Il n’y aura pas d’égalité sans lutte contre les violences.
Malgré quelques minces avancées, notamment depuis #MeToo, les femmes et les minorités de genre subissent des violences sexistes et sexuelles au travail (VSST) et dans la vie.
Le 25 novembre, partout dans le monde, des millions de femmes et, espérons-le, beaucoup d’hommes manifesteront pour les droits des femmes, contre les violences qui leur sont faites et plus généralement contre toutes les violences sexistes et sexuelles. Qu’il s’agisse de les contraindre à des mariages forcés, parfois très jeunes, de les cantonner à un rôle de domestique dans leur propre foyer, de leur interdire les études, l’activité professionnelle, de les astreindre à porter le voile ou tout autre vêtement discriminant, partout les femmes sont l’objet de dominations spécifiques qui les infériorisent et les marginalisent. Utilisées comme de simples monnaies d’échange, elles sont aussi victimes de viols, notamment de viols de guerre, à l’horreur indicible.
Misogynie, harcèlement, agressions… Les journalistes de presse locale ne sont pas épargnées par les violences sexistes et sexuelles. Plusieurs d’entre elles témoignent dans cette enquête, dans l’espoir de faire évoluer la profession.
Les débats lors du 53e congrès ont abordé la question de la place des femmes au sein de la CGT. L’occasion de revenir sur les violences sexistes et sexuelles, qui secouent le syndicat comme le reste de la société et de faire le bilan de la cellule de veille avec des militants croisés dans les travées. Un dossier sur le sujet est à retrouver dans le trimestriel de la Vie Ouvrière.
Ce vendredi 25 novembre, à l’occasion de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’Ugict-CGT dévoile un chiffre inédit(*) sur les violences sexistes et sexuelles sur le lieu de travail, et inaugure un générateur de questionnaires en ligne pour que les syndicats puissent lancer des enquêtes anonymes à grande échelle dans les entreprises et administrations.
Le 14 avril, les prud’hommes examinent une requête déposée par une hôtesse de l’air. Elle reproche à la filiale low cost d’Air France d’avoir failli à ses obligations de sécurité en ne déprogrammant un pilote qu’au bout du troisième témoignage l’accusant de violences sexuelles.
Alors qu’une travailleuse sur trois en France a été victime de harcèlement sexuel au travail, il est crucial que la France ratifie la Convention sur la violence et le harcèlement de l’Organisation internationale du travail et engage les réformes nécessaires pour mettre fin à ce fléau.
Comment reconnaître et caractériser les violences ? Comment accueillir la parole ? Qui alerter et quel rôle pour les syndicats ?
Animée par trois militant·es du collectif Jeunes diplômé·e·s de l’Ugict-CGT. Cette formation est ouverte à toutes les personnes qui souhaitent apprendre comment réagir pour accompagner les victimes de ces violences. Il n’est pas nécessaire d’être syndiqué.e.
Cette hausse était de 40 % lors du premier confinement. La ministre déléguée à la citoyenneté explique notamment cette différence par « la crise économique et sociale qui se profile ».
Mediapart a recueilli pendant plusieurs mois des dizaines de témoignages de salarié·e·s de la restauration. Violences physiques, psychologiques, sexuelles, propos racistes et homophobes, conditions de travail éprouvantes : le tableau est atterrant. De plus en plus de voix s’élèvent pour que ça change.
" En cent pages, le guide donne un état des lieux précis des violences sexistes et sexuelles au travail et leur définition juridique, propose des mesures à mettre en place pour les prévenir, et donne des conseils pour savoir comment réagir et accueillir la parole d’une victime. "
(Communiqué) À l’occasion du 25 novembre, journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’Ugict-CGT, dans le cadre du travail engagé par la CGT sur le sujet, publie un guide pour accompagner l’encadrement dans la mise en place d’un environnement non sexiste.