Fusions bancaires : un défi de taille #Banques
Emmanuel Macron est favorable à l’émergence d’acteurs bancaires de taille mondiale en Europe. L’idée est séduisante, mais sa mise en oeuvre s’annonce compliquée.
Emmanuel Macron est favorable à l’émergence d’acteurs bancaires de taille mondiale en Europe. L’idée est séduisante, mais sa mise en oeuvre s’annonce compliquée.
En raison du calendrier particulier cette année et du fonctionnement de la Banque centrale européenne, certains virements pourraient n’être effectifs qu’à partir du 3 avril, prévient la Fédération bancaire française auprès de « Libération ».
Les trois principales banques françaises cotées survolent la crise au premier trimestre. BNP Paribas et Société Générale se distinguent par la dynamique de leurs revenus et profits, supérieurs aux attentes des analystes. L’impact de la crise en Ukraine est pour l’heure maîtrisé mais Crédit Agricole passe néanmoins 600 millions d’euros de provisions. Quant à Société Générale, la facture de la cession de sa filiale russe sera présentée au second trimestre. Etat des lieux.
En guise de sanctions financières pour avoir envahi l’Ukraine, plusieurs banques russes ont été exclues du réseau de messagerie Swift. Voyons ce qui se cache derrière cet acronyme et si la « punition » atteint son but : le bannissement de la Russie de la finance mondiale.
Les banques françaises et européennes pestent depuis dix ans sur les taux bas, qui affectent leurs marges d’intérêt. Le retour de l’inflation pourrait un jour forcer la Banque centrale européenne à relever ses taux. Un nouveau paradigme à double tranchant pour les établissements.
Dans un mail interne, le directeur général de la filiale de Crédit Agricole invite ses 17.000 collaborateurs à mettre la satisfaction des clients au coeur de leur action. En pleine restructuration, le message passe mal auprès des employés.
Un courrier de Michel Mathieu, directeur général de l’ex-Crédit lyonnais, à ses salariés dresse un tableau sombre de l’image de la banque auprès de ses clients. Le 20 mai, les salariés devront arrêter de travailler durant une heure afin de réfléchir aux moyens de s’améliorer.
La Banque de France doit entériner le 6 mai un plan social visant à fermer 13 caisses et à supprimer 131 emplois. Son but : transférer sa mission de gestion des billets usagés aux banques privées. L’institution prévoit en plus de les payer chaque année pour assurer cette tâche.
Les syndicats de la banque centrale présenteront, ce mercredi, deux rapports d’expertise qui fustigent le plan de suppression de postes imposé par la direction.
Une domination écrasante sur le plan arithmétique : selon des chiffres de la BCE, les groupes bancaires français ont cumulé 21 milliards d’euros de bénéfices en 2020, sur un total de 23 milliards dans la zone euro. Un résultat dû au modèle d’affaire des banques hexagonales, mais aussi à d’importants écarts dans les provisions pour impayés.
Alors que la banque va céder sa filiale de gestion d’actifs à Amundi, les discussions entre la direction et les syndicats vont débuter sur le volet social de la fusion entre les réseaux Crédit du Nord et Société Générale. Les syndicats demandent plus de visibilité sur des suppressions de postes qui en découleraient.
Un tiers des patrons des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne seront remplacés cette année. Ce vaste mouvement est d’abord dû à un changement de génération, avec plusieurs départs en retraite. Il illustre également les évolutions de la gouvernance au sein de l’organe central BPCE.
Avec une crise sanitaire qui joue les prolongations, la possibilité de mettre en place une deuxième année blanche sans remboursement commence à se généraliser pour les entreprises qui souscrivent un prêt garanti par l’Etat (PGE). Après un été calme, la production de PGE pourrait repartir de l’avant.
La Banque centrale européenne appelle à limiter les rémunérations variables dans les banques jusqu’au 30 septembre 2021, tandis que Londres assouplit ses recommandations.
" les banques ne respectent pas leur obligation de fournir des cartes de paiement à débit et/ou à crédit visuellement identifiables" "
Des amendes d’un montant total de plus de 2,8 millions d’euros ont été infligées à six banques françaises au titre de la répression des fraudes pour la facturation de frais excessifs lors de paiements par cartes bancaires, selon le journal Le Parisien.
" C’est un honneur dont Axa et la Société générale se seraient bien passées. Les géants français de l’assurance et de la banque figurent en bonne place dans le « bilan du contrôle fiscal international "
L’assureur Axa a subi en 2019 un redressement fiscal de plusieurs dizaines de millions d’euros au sujet d’un montage au Luxembourg élaboré avec la Société générale
" Selon un document syndical qu’Ouest France a pu consulter, la direction justifie cette décision par un besoin d’économies, à hauteur de 450 millions d’euros à horizon 2 023. "
Le groupe bancaire devrait annoncer, lundi 9 novembre, d’importantes réductions d’effectifs dans ses services centraux. À Nantes, 60 postes seraient menacés.La Société Générale devrait annoncer, lundi 9 novembre, d’importantes suppressions de postes dans ses services centraux à Paris et en région. De source syndicale, entre 650 et 700 emplois seraient menacés
" Sept mois. C’est le temps qu’il aura fallu à Bercy pour prendre la décision de suspendre Morgan Stanley de son statut de Spécialiste en valeurs du Trésor (SVT) "
Après avoir été reconnu coupable de manipulation sur les cours des emprunts d’États français par l’Autorité des marchés financiers (AMF), Bercy vient de suspendre pour trois mois minimum la banque américaine de son statut de Spécialiste en valeurs du Trésor.
" En ne versant aucun dividende à leurs actionnaires, les banques craignent de voir leurs valeurs chuter. "
La banque centrale européenne appelle à la modération des banques. En gardant leurs dividendes, elles s’assurent de pouvoir faire face à une crise financière.
" Un vaste plan de restructuration, annoncé en début d'année et prévoyant quelque 35.000 suppressions de postes à l'échelle mondiale "
La filiale française d’HSBC prévoit un vaste plan d’économies dans ses activités de banque de financement, d’investissement et de marchés. Il prévoit 235 départs sur 678 postes.