« La France ? » : pour débattre du thème des rencontres annuelles de Blois, l’Ihs-Cgt et Sophie Binet, invitée d’un « Grand entretien », ont défendu la place des droits sociaux dans ce qui fonde notre identité collective, à rebours des idées réactionnaires et d’extrême droite.
Pour la première fois dans l’histoire de la fête de l’Humanité, le président du Medef est venu participer à un débat. C’était avec Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT. Un « exercice franc » lors duquel se sont exprimés beaucoup de désaccords mais dans un climat « respectueux ».
Les salariés et les employés se sont beaucoup abstenus. Mais quand ils ont voté, ils ont été nombreux à choisir l’extrême droite. Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, et la candidate du NFP à Matignon, Lucie Castets, livrent leur analyse et dessinent des pistes pour la gauche et les syndicats.
Après les classes populaires à la rentrée de septembre, le gouvernement ne jure plus que par les classes moyennes en 2024 dont il fait un enjeu électoral dans sa lutte contre le RN. Une notion si élastique qu’elle n’est plus opérante, explique la politologue Agathe Cagé.
Critiqué pour son caractère clivant, défendu pour sa dimension participative, cet instrument de démocratie directe est disputé. Juristes et politistes se penchent sur la manière de le revitaliser, sans tomber dans le piège populiste.
La question de la reconnaissance des travailleurs et de leur émancipation était au cœur du débat «Travail, le labeur de vivre» à la Sorbonne, avec Dominique Méda, sociologue ; Sandrine Rousseau, députée EE-LV-Nupes ; Bernard Friot, sociologue et économiste, professeur émérite à l’université Paris X-Nanterre ; Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT.
À partir du diagnostic de la crise actuelle du service public médico-social, la troisième table ronde des Journées d’études de l’Ufmic-Cgt a débattu des changements qui permettraient de construire un management fondé sur les besoins. Propositions.
Pratiquer la « bienveillance » pour mieux maltraiter, ou bien « produire » un séjour et non des soins… Pour combattre la novlangue managériale, comme le proposent les journées d’études de l’Ufmict-Cgt, il est urgent de libérer une parole discordante pour imposer un autre récit sur la réalité des vécus au travail.
Comprendre le management néolibéral, le définir, décrypter son langage et résister : lors de deux journées d’études, l’Ufmict-Cgt s’est interrogée sur une pratique au cœur des tensions entre le capital et le travail. Comment desserrer l’étau ? Débat.
Les classiques empoignades sur les retraites et le chômage vont s’aviver tandis que le rapport au travail est en pleine mutation et mélange implication distanciée, numérisation accélérée et utilité questionnée.
