La possibilité d’une annulation de commandes d’hélicoptères militaires lourds à Airbus par les Emirats arabes unis relance les polémiques sur ce type d’appareils. Airbus négocie toujours avec la Norvège sur les NH90.
Dans le cadre de la guerre en Ukraine, le président de la République Emmanuel Macron va recevoir ce mardi 28 mars à l’Élysée les industriels de la défense. Objectif : “obtenir plus, moins cher et plus vite” grâce au passage à “une économie de guerre”.
Thales Alenia Space a annoncé vendredi avoir été sélectionné en vue de coordonner le consortium lié au projet EuroHAPS, une plateforme de haute altitude destinée à la défense de l’Union Européenne.
Lors d’une réunion avec les investisseurs, qui s’est tenue la semaine dernière, le PDG de Thales Patrice Caine a tenu à présenter son groupe sous un angle différent. Sous l’angle des fameux critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Dans une interview accordée à La Tribune, il en explique les raisons et développe ce que peut apporter Thales en matière de réduction des émissions de CO2 aussi bien dans l’aéronautique, la défense et le numérique. Des critères ESG qui ont aussi un côté pervers, qui pourrait exclure les industriels de l’armement de financements dits vertueux. Pour Patrice Caine, les investisseurs doivent comprendre qu'”investir dans la défense est légitimement un investissement socialement responsable”.
Le constructeur naval militaire ne s’attendait absolument pas à une annulation de contrat. D’autant plus que l’Australie négociait toujours les derniers jalons du contrat de design au début de cette semaine. Le groupe estime pouvoir néanmoins sortir la tête haute de cette affaire.
L’entreprise d’ingénierie informatique au service de la défense, du spatial et de l’industrie veut doubler son activité de 200 à 400 millions d’euros en trois ans. Un pari jugé plausible, au vu des spécialités ultra-pointues développées.
