#Violences contre les femmes
Jeudi prochain – 22 juillet – le parlement va voter le projet de loi portant ratification de la convention 190 de l’OIT contre les violences et le harcèlement au travail. Une bonne nouvelle ? Pas complètement, car pour que cette convention soit vraiment efficace et effective, il faudrait que la France change sa loi. Mais le gouvernement estime que la loi existante était déjà bien suffisante pour protéger les femmes au travail. Or on sait que c’est faux, les chiffres le montrent !
Après les révélations de Mediapart sur les problèmes de management à la direction de la communication du département de l’Hérault, la parole se libère. Treize femmes racontent leur souffrance au travail. Plusieurs d’entre elles mettent en cause le président Kléber Mesquida pour des violences sexuelles qu’il nie catégoriquement.
Les ministres de l’Egalité et du Logement, Elisabeth Moreno et Emmanuelle Wargon, annoncent dans « Libération » la revalorisation du financement des 1 000 places d’hébergement supplémentaires prévues en 2021 pour l’accueil des femmes victimes de violence.
" Les fondatrices de #MusicToo, elles-mêmes parties prenantes de l’industrie musicale, espèrent ainsi participer à une remise en question profonde d’un secteur dans lequel une femme artiste sur trois et une professionnelle de la filière sur quatre ont déclaré avoir été agressées ou harcelées sexuellement "
Mediapart a eu accès à des centaines de témoignages de l’opération #MusicToo visant à dénoncer des violences sexistes et sexuelles. Ils décrivent une industrie où le sexisme est banalisé, où la précarité ou la consommation d’alcool représentent des dangers pour les femmes.
Alors que 101 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, le gouvernement convoque à partir de ce 3 septembre, et pour trois mois, un « Grenelle des violences conjugales ». Et, pour « bien faire », il n’y invite pas les syndicats. Comme si le travail n’était pas, justement, une des planches de salut pour les victimes.
" La question des féminicides est trop grave pour se régler par des campagnes de communication. "
Ce mardi 3 septembre aura lieu le « Grenelle des violences conjugales ». La CGT regrette que le gouvernement fasse le choix de ne pas y inviter les organisations syndicales. S’agit-il d’un nouveau recul devant le patronat qui s’oppose à la prise en compte des violences conjugales au travail ?