L’entreprise bretonne Altho produit la moitié des chips consommées en France sous la marque Brets. Malgré une production gourmande en eau et pesticides, Altho construit une nouvelle unité avec des millions d’euros d’aides publiques, révèle Splann !.
Les subventions à la bio plombent les finances publiques, selon la ministre de l’Agriculture. Faux, quand on regarde les soutiens publics au système alimentaire français. Des milliards sont alloués à la course aux volumes, mettant sous pression le monde agricole.
Un rapport confidentiel, que « Le Monde » et Radio France se sont procuré, conclut que Nestlé doit envisager la fin de la production d’eau minérale naturelle sur son site de Vergèze, dans le Gard, en raison de risques sanitaires.
Près de trois mois après son arrivée, le nouveau directeur général de Nestlé Laurent Freixe dévoile sa feuille de route. Le groupe agroalimentaire suisse est appelé à renforcer les investissements dans la publicité et le marketing, réduire les coûts, scinder ses activités d’eau et de boissons premium pour stimuler la croissance a communiqué le groupe mardi 19 novembre.
Cette halle alimentaire de zone commerciale connaît une forte croissance depuis dix ans. Un modèle atypique, qui s’appuie sur une myriade de microsociétés où il fait bon être client mais beaucoup moins employé.
Dans l’univers impitoyable du marché de consommation, les marques représentent bien plus que de simples noms. Elles véhiculent un contrat entre l’entreprise et ses clients. Ce « contrat » psychologique est fondé sur des promesses contraignantes. Quand ce contrat psychologique est violé, la confiance s’effondre.
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Boissons contaminées par des pesticides, sucre dans le lait infantile vendu dans les pays pauvres, plomb dans les nouilles… Malgré cinquante ans de révélations embarrassantes, le groupe reste le leader agroalimentaire mondial. Des ONG et une minorité d’actionnaires tentent, malgré les pressions, de changer la donne.
À l’occasion du 1er colloque national de l’offre régionale organisé par l’association Produit en Bretagne, les trois distributeurs indépendants Leclerc, Système U et Intermarché ont défendu leur politique commerciale anti-inflation et pris leurs distances avec la stratégie de reconstitution de marges opérée par les grands industriels. Les marques distributeur et celles des territoires deviennent plus que jamais des produits de valorisation.
Entretien avec la docteure en anthropologie sociale Bénédicte Bonzi, qui suggère d’accorder « des droits pleins et entiers » aux personnes touchées par la précarité alimentaire, notamment à travers l’instauration d’une nouvelle Sécurité sociale de l’alimentation. Son essai La France qui a faim vient de paraître aux éditions du Seuil.
