L’architecture du financement de la Sécurité sociale n’est pas neutre et a même un coût. Illustration avec l’Assurance maladie, qui cumule les sources de financement, tout en produisant des inégalités.
L’examen du Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2026 démarre ce mardi 4 novembre 2025 dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. La version initiale du gouvernement, rejetée lors des discussions en commission des affaires sociales, prévoit un déficit ramené de 23 milliards à 17,5 milliards et son lot de mesures antisociales. Les débats promettent d’être houleux, dans un contexte d’instabilité politique qui rend l’avenir incertain.
La mobilisation perdure contre le projet de dissolution du service médical de l’assurance maladie. Cette réorganisation mettrait fin à l’indépendance des médecins, au secret médical, une catastrophe pour les conditions de travail des agents. L’indemnisation des arrêts maladie risque à term
En première ligne pour répondre à la détresse des assurés victimes du logiciel Arpège, les agents de la caisse d’assurance-maladie de Loire-Atlantique ont lancé un mouvement de grève, mardi, pour témoigner de leur mal-être.
D’après l’avant-projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2025, les comptes sociaux devraient être dans le rouge de 18 milliards d’euros cette année. En 2025, le report de la revalorisation des retraites et la hausse des cotisations patronales contribueraient à ramener le déficit à 15,7 milliards.
Une saignée dans les indemnités journalières pour limiter leur augmentation ? C’est ce que le directeur de la Cnam laisse redouter pour le budget de la Sécurité sociale 2025. Les syndicats dénoncent une communication stigmatisante qui occulte le caractère mécanique de cette hausse aussi bien que ses causes structurelles.
Bercy multiplie les tests pour trouver, dans son prochain budget, les coupes claires qui feront le moins de bruit dans l’opinion publique.
Les médecins fournissant des arrêts de travail excessifs sont davantage contrôlés. Mais d’autres mesures sont décidées pour réduire le volume d’indemnités versées
Entre hausse attendue des recettes et baisse des dépenses liée à la lutte contre la fraude, l’Assurance maladie anticipe un déficit de sept milliards d’euros en 2024, une réduction de 14 milliards d’euros par rapport aux prévisions.
Le texte prévoit notamment une reprise en main par les partenaires sociaux de la branche AT-MP, aujourd’hui gérée par l’Assurance maladie.
Le ministre délégué aux comptes publics, Gabriel Attal, a dévoilé ce projet censé mettre fin à la fraude sociale. Mais l’Assurance maladie estime que les montants de la fraude à la carte vitale et les cas détectés sont dérisoires.
Austérité L’institution prend prétexte d’une « dégradation financière » pour recommander de sabrer dans les dépenses de santé.
Passée un peu inaperçue, la loi de financement rectificative de la sécurité sociale du 14 Avril 2023 a pourtant entériné des changements majeurs pour les entreprises concernant la rupture conventionnelle. Comment y voir plus clair ?
Les difficultés persistent pour ceux qui veulent joindre l’Assurance maladie ou la Caf par téléphone, d’après une enquête de 60 millions de consommateurs. Si les formalités sont bien souvent numérisées, près d’un tiers des Français ne s’estiment pas aptes à les réaliser en ligne.
