Un double référendum tenu le 8 mars devait achever la modernisation sociétale de l’Irlande en amendant deux articles de la Constitution, afin notamment d’en finir avec les “devoirs des femmes dans leur foyer”. Les deux propositions ont été largement rejetées. Pour la presse irlandaise, le gouvernement en est le principal responsable.
Grande victoire des féministes en France : la liberté d’avorter sera intégrée dans la Constitution française. Quel signal d’émancipation envoyé au reste du monde par une France qui tient − pour cette fois − sa promesse de défendre les droits humains, se félicite la “Tageszeitung”, quotidien de la gauche (et du féminisme) allemand.
Les jeunes de la génération Z ont des valeurs différentes de celles de leurs aînés et ne veulent pas sacrifier leur vie à leur carrière. Ils sont donc très nombreux à ne pas vouloir de responsabilité d’encadrement. La presse allemande évoque des solutions possibles.
Pour ce nouveau visa de six mois, qui sera disponible d’ici fin mars, le gouvernement japonais a mis la barre assez haut : il faudra disposer de plus de 60 000 euros de revenus par an, précise “The Japan Times”.
Après les fausses informations diffusées sur les réseaux sociaux, ce sont maintenant des contenus, images et vidéos intégralement créés par intelligence artificielle générative qui font chuter les marchés boursiers, influencent les élections et ruinent des réputations… Pour limiter les dégâts, des chercheurs se sont lancés dans une course au développement d’outils capables de les détecter, raconte “Nature”.
Les employeurs voient souvent d’un mauvais œil le télétravail et sont nombreux à utiliser des logiciels espions pour mettre la pression sur leurs salariés. À Londres, “The Times” s’est penché sur ce phénomène.
La génération Z entre sur le marché du travail à reculons. Se faire recruter semble être un défi majeur pour des jeunes perdus face aux rituels professionnels. Explications du “Guardian”.
Descendants d’immigrés en Europe, ils sont de plus en plus nombreux à choisir de partir vivre au Maroc, constate “Tel Quel”. Découragés par un débat européen centré sur les questions migratoires et la xénophobie, ils voient également dans le pays de leurs parents une terre d’opportunités et d’ascension sociale.
Tout a changé, ou presque, sur le plan économique. Sous la présidence d’Emmmanuel Macron, la France a revu de fond en comble sa relation aux investisseurs étrangers, jusqu’à faire des envieux outre-Rhin, analyse à Londres “The Economist”.
Comme les précédentes révolutions industrielles, les IA génératives telles que ChatGPT vont à la fois créer et supprimer des postes. Pour le Prix Nobel d’économie et chroniqueur du “New York Times” Paul Krugman, elles feront aussi gagner en productivité, donc en croissance.
De plus en plus de salariés utilisent des logiciels d’intelligence artificielle pour simplifier leurs tâches quotidiennes, mais souvent sans que leurs patrons et collègues le sachent. Explications de la BBC.
Le développement accéléré des intelligences artificielles génératives de type ChatGPT est une menace directe pour certaines filières. Comme lors de toute révolution industrielle, elles sont aussi source de nouveaux métiers. “The Wall Street Journal” en fournit quelques exemples.
Les cuves de gaz naturel de l’Union européenne sont remplies à près de 99 %. Les fournisseurs d’énergie se tournent vers les réservoirs ukrainiens, les plus grands du continent. Ces niveaux de stockage éloignent le spectre d’une nouvelle crise énergétique.
On parle de collègues ou de familles toxiques à tout bout de champ. Mais ce terme, qui pourrait être utile pour décrire des situations de harcèlement, devient galvaudé et perd de sa force. Le “Spiegel” et la “BBC” retracent son histoire.
De très nombreux salariés consacrent une partie de leur temps libre, voire de leurs nuits, à ruminer des problèmes de travail. Le “Wall Street Journal” a demandé à des spécialistes comment s’en sortir.
De plus en plus de personnes deviennent nomades numériques. Il existe désormais une industrie de services qui leur est dédiée et qui est très lucrative. Explications de la BBC.
Le télétravail depuis l’étranger, ce n’est pas seulement pour les indépendants ! En tant que salarié d’une structure française, c’est également une possibilité. Mais attention, pas n’importe comment : vous avez des obligations à respecter et vous avez aussi, bien sûr, des droits. On vous explique.
Alors que la grève historique chez les trois grands constructeurs automobiles américains se poursuit et s’étend notamment chez Ford et General Motors, le “Naperville Sun”, journal local de la région de Chicago, est allé à la rencontre des grévistes déterminés à ne rien lâcher.
Un quotidien allemand est parti à la rencontre de ces salariés qui travaillent sans compter. Une mentalité qui porte en étendard l’accomplissement de soi mais qui porte son lot de dérives.
Le régulateur américain de la concurrence a déposé mardi une plainte très attendue contre le géant de la tech, l’accusant de “maintenir illégalement son monopole” grâce à des “stratégies anticoncurrentielles et déloyales”. Ces poursuites constituent un “test crucial” pour l’administration Biden, estime la presse américaine.
Pour forcer ses salariés à revenir en présentiel, la succursale britannique de la banque Citibank a annoncé que les employés ne venant au bureau que trois fois par semaine se verraient amputer d’une partie de leur rémunération.
Partis de gauche et syndicats s’opposent au projet de loi sur la réforme du travail porté par le gouvernement conservateur. Des milliers de personnes défilent dans les grandes villes du pays à l’occasion d’une journée de grève générale.
Si travailler à l’étranger en fait rêver beaucoup, les contraintes liées au décalage horaire ne doivent pas être négligées. Au risque de voir l’expérience tourner au fiasco, relate “Bloomberg”.
Obliger les employeurs à signaler les écarts de rémunérations, c’est bien. Mais il faut aussi sanctionner leurs manquements et s’attaquer à certains obstacles structurels, soulignent les experts consultés par “Bloomberg”.
De plus en plus de salariés cessent de se rendre au travail sans donner d’explications, pendant leur période d’essai, et parfois même avant d’avoir pris leur poste. “Der Spiegel” explique ce phénomène.
Après des années de télétravail, de plus en plus de grandes entreprises ont décidé d’obliger leurs salariés à revenir (au moins partiellement) au bureau. Voici comment elles s’y prennent.
Zoom, Google, Amazon, Twitter… Les uns après les autres, les géants de la tech ordonnent à leurs employés de revenir dans leurs locaux. Allergique au travail dans un bureau, cette chroniqueuse britannique se désespère. Elle qui croyait que “la pandémie serait un passage vers une société meilleure”.
Aux États-Unis, la plupart des employeurs demandent désormais à leurs salariés de venir au bureau au moins deux ou trois jours par semaine. Sans vraiment prendre de mesures coercitives contre les récalcitrants.
Aux États-Unis et au Royaume-Uni, un grand nombre de salariés avaient pu continuer, après la pandémie, à travailler chez eux 100 % du temps. Aujourd’hui, dans ces mêmes pays, on observe un retour de balancier, lancé par les mastodontes de Wall Street et les géants de la tech, écrit ce journal conservateur.
De plus en plus de sociétés américaines prônent le retour au bureau, près de trois ans après le début de la pandémie de Covid-19. Une initiative qui ne convainc pas les salariés non blancs, pour qui le télétravail a permis de réduire le racisme subi au quotidien dans leurs entreprises.
