SNU : comment Macron veut mettre la jeunesse au pas #Jeunes
Un document interne que nous avons pu consulter révèle le plan de route du gouvernement pour un SNU obligatoire et en temps scolaire.
Un document interne que nous avons pu consulter révèle le plan de route du gouvernement pour un SNU obligatoire et en temps scolaire.
Des ingénieures et ingénieurs préfèrent quitter la voie toute tracée que leur promettaient leurs grandes écoles pour s’engager collectivement, amorcer un virage écologique radical et dessiner d’autres modalités d’existence. Témoignages.
Un phénomène qui aggrave encore la pénurie de soignants et qui représente un réel gâchis humain
1. Les jeunes n’auront pas de retraite
C’est faux.
Tant qu’il y a des gens qui travaillent et par conséquent cotisent il y a des retraites. La question c’est : à quel niveau ?
Les responsables politiques qui alimentent cette idée reçue ont donc une grave responsabilité. Ils et elles savent pertinemment que notre système de retraites n’est pas en danger d’effrondrement.
En 2021, en France, 12,8 % des jeunes de 15 à 29 ans ne sont ni en emploi, ni en études, ni en formation (NEET pour « neither in employment nor in education or training »), soit un peu moins qu’en moyenne dans l’Union européenne (13,1 %). Faible avant 18 ans, cette proportion s’accroît avec l’âge pour atteindre 18,3 % à 24 ans. Avant 25 ans, les jeunes hommes sont plus souvent NEET que les femmes mais la situation s’inverse ensuite. Après un pic en 2020 dû à la crise sanitaire, la part de NEET repart à la baisse et se retrouve, à l’été 2022, à 11,6 %, soit 0,7 point sous son niveau de fin 2019.
Cette somme doit permettre de financer environ 300 000 repas par semaine, d’après les ministères des Solidarités et de l’Enseignement supérieur.
Les programmes existent et progressent dans l’enseignement supérieur, mais l’intégration dans les entreprises des talents issus de la diversité socio-économique est encore à améliorer. Dans « Et Moi », un podcast des « Echos », Michèle Warnet recueille le témoignage et l’expertise d’invités sur les réussites et les défis de l’égalité des chances.
Le mécanisme de la précarisation des étudiants, que la pandémie a accélérée, commence à être mieux connu. Une étude de l’association Linkee, dévoilée lors d’un colloque lundi 24 octobre, livre des détails sur ces jeunes en souffrance.
Fait exceptionnel, inédit peut-être, le nombre d’étudiantes et étudiants boursiers a baissé de 3,9 % dans l’enseignement supérieur français en 2021-2022. Signe, à nouveau qu’en France, ce système chargé de permettre l’accès des classes populaires à l’enseignement supérieur est à bout de souffle, peinant à combler les inégalités qu’il est censé corriger ?
D’après une étude de l’association COP1-Solidarités étudiantes rendue publique ce lundi, que nous dévoilons, la précarité étudiante se maintient à un niveau élevé et s’est même aggravée. Pour faire face, les distributions d’aide alimentaire se multiplient.
Que veulent les jeunes, les 18-30 ans, qui arrivent sur le marché du travail ou y font leurs premiers pas ? C’est ce qu’a cherché à savoir “Le Parisien éco”, le supplément économie du journal “Le Parisien-Aujourd’hui en France”, dont France Info est partenaire sur cette opération.
L’association « La Chance » prépare au métier de journaliste de jeunes boursiers qui n’osaient imaginer réaliser leur rêve. En quinze ans, deux-tiers des 600 bénéficiaires ont intégré les rédactions, contribuant ainsi à un meilleur reflet de la société française. Reste à diversifier aussi le traitement de l’information.
Education et formation, autonomie, lutte contre les discriminations, mobilité, logements sont autant de chantiers abordés par le Plan Jeunes de la CGT. Une réponse au silence assourdissant d’Emmanuel Macron et de ses gouvernements successifs sur les problèmes rencontrés par la jeunesse
À la veille des élections, la CGT propose une série de mesures pour répondre à leur fragilité sociale.
Les jeunes rêvent d’autonomie, et pourtant le nombre de jeunes cohabitant chez leurs parents ne cesse d’augmenter. En 1973, 59 % des 18-24 ans résidaient chez leurs parents, contre 65 % aujourd’hui. Une récente étude menée par des chercheurs de l’université de Melbourne affirme d’ailleurs que l’adolescence prendrait fin vers 24 ans et non 19, comme il est communément admis.
Les passages aux urgences pour idées suicidaires, les hospitalisations pour tentatives de suicides, les appels aux huit centres antipoison pour prise volontaire de médicaments ou autres toxiques n’ont cessé d’augmenter : tous les indicateurs sont au rouge…
Dans un podcast intitulé “Liberté d’entreprendre” (ça ne s’invente pas), la cheffe d’entreprise, caricature absolue de la startup nation, Claire Despagne ironise sur les exigences de jeunes travailleurs, souhaitant, les insolents, des salaires décents, travailler moins de 80 heures par semaine ou préférant faire des alternances à des stages…
Face au travail, la jeunesse n’est pas homogène. Entre jeunes diplômés qui réclament du sens et ceux qui aimeraient simplement avoir un emploi, les aspirations sont diverses. La valeur travail n’a pas disparu pour les jeunes générations mais elle n’est plus au centre de leur existence.
Depuis plusieurs années, les doubles diplômes fleurissent dans les écoles d’ingénieurs, de commerce, ou encore de management. Prisés par les étudiants, ces cursus se démocratisent aussi pour répondre aux attentes des employeurs qui demandent toujours plus de compétences.
Accompagner les jeunes d’Ile-de-France qui ne sont ni en éducation, ni en emploi, ni en formation (les Neet) durablement vers l’emploi, c’est l’ambition de « La Conquête des possibles ». Le dispositif, qui réunit le groupe IGS, l’Afec, l’Onisep et AEF, vise à amener vers l’emploi plus de 650 jeunes de 16 à 29 ans, d’ici à décembre 2024. Après des débuts ralentis par le contexte sanitaire, le projet est sur sa lancée.
Qu’ils occupent la Sorbonne ou non, les jeunes sont angoissés pour leur avenir comme pour celui de la planète. Or à l’aune du collectif, la peur peut se transformer en un puissant moteur d’action citoyenne.
Les 18-24 ans ont été 42 % à s’abstenir au premier tour de la présidentielle d’après Ipsos Sopra-Steria. Et pourtant, cette génération, qu’on dit dépolitisée ou démobilisée, a ses propres moyens et ses propres médias pour s’informer.
Lors d’une visite de campagne, Emmanuel Macron a sous-entendu que l’apprentissage pourrait se faire dès la cinquième, avant de vite revenir sur ses propos. Cet épisode a remis au cœur du débat ce dispositif plébiscité par quasiment tous les candidats, alors même qu’il connaît de nombreuses limites.
En 2021, 25 % des jeunes n’ont pas eu accès à une aide à laquelle ils auraient pu être éligibles, selon une étude récente. Méconnaissance, maquis institutionnel, défiance : les raisons de ce phénomène de « non-recours » sont multiples.
En 2030, ils devraient occuper près d’un emploi sur deux, et ce, dans l’ensemble des secteurs d’activité.
Dans le dernier Baromètre de confiance dans les médias Kantar-Onepoint pour La Croix, seuls 38 % des sondés de 18 à 24 ans déclarent s’intéresser à l’actualité. Un désengagement accentué par une campagne présidentielle qui parle peu des questions importantes pour eux comme l’écologie.
2022 a été désignée année européenne de la jeunesse. L’ambition de l’Union européenne est d’aider les jeunes à surmonter les difficultés engendrées par la crise sanitaire et à devenir des citoyens actifs. Quelle est la situation de ces jeunes Européens aujourd’hui ? Quels sont les objectifs de la politique européenne en faveur de la jeunesse ?
Ce nouveau dispositif national d’accompagnement veut aider, en 2022, 400 000 jeunes, sans travail ni diplôme ni formation, à s’insérer dans la vie active.
Une récente étude de l’Insee confirme que la crise a compliqué la tâche des moins de 25 ans pour accéder à un premier emploi à leur sortie d’études.
Qu’ils soient étudiants, décrocheurs ou chercheurs d’emploi, les jeunes n’ont pas bénéficié d’une aide de l’Etat, durant la crise sanitaire, aussi pertinente que d’autres catégories de la population française, juge la Cour des comptes. Par manque de moyens, parfois, mais pas seulement.