Au prétexte d’une pénurie de main-d’œuvre, une quinzaine d’États dirigés par les républicains ont voté des lois assouplissant les conditions d’emploi des jeunes âgés de 14 à 16 ans. Une façon de maintenir des salaires bas inspirée par le patronat du Sud.
Après Hollywood, l’industrie automobile : sur fond de bataille électorale pour capter le vote de la classe moyenne, les grèves qui secouent les États-Unis depuis plusieurs mois marquent un retour en force des syndicats. Pour longtemps ?
75.000 employés du groupe hospitalier Kaiser Permanente lancent une grève de trois jours pour réclamer de meilleurs salaires et conditions de travail.
Alors que la grève historique chez les trois grands constructeurs automobiles américains se poursuit et s’étend notamment chez Ford et General Motors, le “Naperville Sun”, journal local de la région de Chicago, est allé à la rencontre des grévistes déterminés à ne rien lâcher.
Le régulateur américain de la concurrence a déposé mardi une plainte très attendue contre le géant de la tech, l’accusant de “maintenir illégalement son monopole” grâce à des “stratégies anticoncurrentielles et déloyales”. Ces poursuites constituent un “test crucial” pour l’administration Biden, estime la presse américaine.
En lançant un mouvement inédit en faveur d’une hausse des salaires, le puissant syndicat United Auto Workers, soutenu par une large partie des Américains, est parvenu à diviser les Big Three de Detroit. Alors que Ford a cédé, General Motors et Stellantis sont sous pression. L’enjeu économique, mais aussi politique, est majeur.
De plus en plus de sociétés américaines prônent le retour au bureau, près de trois ans après le début de la pandémie de Covid-19. Une initiative qui ne convainc pas les salariés non blancs, pour qui le télétravail a permis de réduire le racisme subi au quotidien dans leurs entreprises.
Dans deux grands hôtels du géant français Accor, à Washington et en Californie, des dizaines de salariés tentent d’implanter un syndicat, dans un contexte de chantage et d’intimidations. Une petite délégation est venue faire du raffut à Paris.
Après des vagues de licenciement chez les géants de la tech et le gel des embauches, les jeunes diplômés peinent à trouver des stages et des emplois. À Berkeley, on déchante, explique “The Economist”.
Les grandes entreprises technologiques américaines multiplient les annonces de suppressions d’effectifs, bien loin de l’euphorie de la vague de digitalisation engendrée par la pandémie de Covid-19. Un retour à une certaine rationalité après une explosion des dépenses dans des projets parfois risqués et peu tangibles.
Après plus d’un an et demi de chômage de masse et de télétravail, la majorité des Américains sont invités à reprendre leur quotidien professionnel. Pourtant, pour ce journaliste et essayiste américain, il est plus que temps d’interroger l’approche conventionnelle du travail et de refuser un retour à la vie d’avant. Le New York Times lui a ouvert ses colonnes et a recueilli les témoignages de nombreux lecteurs, déterminés à ne pas revenir en arrière.
En avril, les travailleurs en situation irrégulière ont obtenu la création d’un fonds exceptionnel pour les aider à faire face aux difficultés économiques de l’ère Covid. Mais il ne suffit pas à satisfaire tous les besoins.
A 32 ans, la nouvelle présidente de la Federal Trade Commission est une figure de proue des opposants aux « monopoles » de Google, Apple, Facebook et Amazon.
De la vétérane Janet Yellen, star des marchés connue dans le monde entier, à l’épidémiologiste trentenaire Marcella Nunez-Smith, en passant par Jill Biden, première First Lady à conserver ses activités professionnelles, nous avons choisi de mettre en lumière quinze des femmes les plus éminentes de la future administration Biden.
Un accord salarial a été trouvé ce vendredi. Il met fin au mouvement social qui paralysait les usines américaines depuis le 16 septembre.
