Le Medef veut profiter du conclave sur les retraites pour débattre de la capitalisation. Plusieurs pistes peuvent être explorées, mais aucune n’est aussi protectrice et redistributive qu’un système par répartition.
Non, les classes populaires ne vont pas être les grandes perdantes de la transition écologique qui détruirait les emplois et aggraverait la pénibilité des métiers !
Inspirés par Donald Trump, qui veut ramener les fonctionnaires sur leur lieu de travail, les employeurs français pourraient être tentés de revenir sur les modalités du travail à distance. Mais pas n’importe comment.
Une loi transpartisane en préparation vise à pousser les entreprises à accélérer l’électrification de leur parc de véhicules. Un levier décisif pour décarboner le secteur.
Les décisions administratives prises grâce à des algorithmes ou des systèmes d’intelligence artificielle (IA) sont de plus en plus nombreuses et ne sont pas sans risque pour les droits des usagers. La Défenseure des droits, Claire Hédon, alerte sur ce phénomène dans un récent rapport.
Les prix de l’électricité deviennent de plus en plus souvent négatifs sur le marché de gros, et cela coïncide avec des pics de production photovoltaïque. Quel est exactement le problème ?
Depuis le 1er janvier, tous les allocataires du revenu de solidarité active doivent effectuer quinze heures d’activité par semaine. Une mesure généralisée alors que son expérimentation est critiquée par plusieurs rapports.
[Sommes-nous devenus improductifs ?] La productivité est un paramètre central de notre système capitaliste actuel. Dès lors, sa réduction signe-t-elle l’arrêt des gains de pouvoir d’achat et des conquêtes sociales ?
La productivité française connaît un déclin significatif depuis 2019. Les facteurs explicatifs sont nombreux, mais la perte d’efficacité des travailleurs n’en fait pas partie.
Le 25 novembre dernier, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, le gouvernement Barnier avait annoncé de nouvelles mesures contre ces violences, réaffirmant faire de ce combat « sa priorité », en plein procès des viols de Mazan.
La multiplication des fermetures d’usines et le ralentissement des créations ravivent les craintes sur la santé de l’industrie française. La reprise du secteur semble plus qu’instable.
Les annonces de suppressions de postes se multiplient partout en France, mais elles ne sont que la partie émergée de l’iceberg car un retournement durable du marché de l’emploi est en cours.
Les 2 389 suppressions de postes annoncées début novembre chez Auchan témoignent d’une véritable crise de modèle de la grande distribution, qui n’en finit plus de produire des effets.
Les différentes mesures prises depuis la crise sanitaire et l’explosion de l’inflation n’ont pas permis de compenser la hausse des prix, ni le décrochage observé de longue date.
L’étude de quelque centaines d’accords d’entreprise révèle que la semaine de quatre jours compresse davantage les journées des salariés, et sert aux entreprises d’instrument de flexibilisation du temps de travail.
Le Premier ministre envisage de fusionner plusieurs prestations sociales (RSA, allocations chômage, aides de la CAF). Loin d’être nouvelle, l’idée est dangereuse car à budget constant, elle ferait de nombreux perdants.
De nombreuses associations féministes ont réagi vivement dans une tribune commune, à la composition et aux orientations du nouvel exécutif. Le gouvernement Barnier affiche à bien des égards une tendance à un retour conservateur qui comporte des risques à l’encontre des droits des femmes.
Le changement climatique n’est pas en pause, bien au contraire. Août 2024 a été le plus chaud jamais enregistré au niveau mondial, avec de graves pics de chaleur dans de nombreux pays comme en Grèce ou dans le Nevada, souvent accompagnés d’incendies. Les inondations meurtrières se succèdent en Europe centrale, en Birmanie, au Vietnam, en Afrique centrale et de l’ouest. La montée du niveau des mers rend inhabitables les premières îles menacées de submersion.
[10 questions pour comprendre le budget] Les comptes de la Sécu sont dans le rouge depuis plusieurs années. Cela s’explique davantage par la baisse des recettes décidée par Emmanuel Macron que par une envolée des dépenses.
Jusqu’au bout, le discours du gouvernement, aujourd’hui démissionnaire, aura maintenu son cap. Auditionné par la commission des Finances de l’Assemblée le 9 septembre, avant de quitter Bercy, Bruno Le Maire persiste et signe : la future équipe de Michel Barnier devra maintenir la politique de l’offre et continuer les coupes dans les dépenses. Après tout, « les comptes publics dérapent » !
Qu’y a-t-il de commun entre le passager d’un avion de ligne, celui d’un train à grande vitesse ou le patient devant subir une intervention chirurgicale bénigne ? Aucun d’eux ne supporterait l’idée qu’il encourt un quelconque risque. Si un accident survenait, ce serait considéré comme une catastrophe car c’est la vie de personnes qui est en jeu.
Le gouvernement accuse les collectivités locales d’avoir fait déraper les comptes publics de la France. Si leur responsabilité pour 2024 est encore incertaine, le procès est injuste en regard des 35 dernières années.
Après leur forte hausse en 2024, les dépenses publiques pour la transition écologique sont menacées de coupes claires. Révélé cet été, le scénario était en réalité écrit d’avance.
Recours accru aux contrats temporaires, manque criant de personnel soignant, concurrence du privé… L’hôpital public subit une crise de l’emploi qui met en danger la santé des personnels et des soignants.
A quelques jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), la lettre de démission – dont un extrait est publié ci-dessous – d’un·e des 45 000 bénévoles recruté·es pour l’organisation de l’événement circule sur les réseaux sociaux. Adressée au Comité des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) de Paris 2024, elle émane d’un·e de ces « involontaires » qui ont répondu à l’appel à candidature, dans le but de mettre en cause politiquement les Jeux.
L’orientation scolaire reste fortement clivée, avec des filles qui choisissent majoritairement les filières littéraires et tertiaires et peu les filières scientifiques et industrielles, pourtant très porteuses.
Faire campagne pour la première fois, dans l’urgence. Seuls ou au sein d’initiatives comme les Convois de la victoire ou les Circo pivots, de nombreux citoyens ont choisi de ne pas rester les bras ballants.
Cinquante ans après la loi Veil, l’impact de #MeToo et la constitutionnalisation de l’IVG ne doivent pas occulter les faibles avancées de la condition féminine dans le champ économique et social.
La concentration des médias dans les mains de quelques groupes industriels leur donne des leviers d’influence puissants parfois utilisés pour peser sur le débat public, comme on l’observe pendant cette campagne.