Education : une “prime exceptionnelle” de 380 euros sera versée à 500 000 enseignants, 230 000 autres agents recevront 500 euros #Education nationale
Ces agents du ministère recevront cette prime en parallèle de leur salaire d’octobre.
Ces agents du ministère recevront cette prime en parallèle de leur salaire d’octobre.
Élisabeth Borne a dévoilé un plan de lutte qui va bien au-delà des frontières de l’école. Plusieurs mesures posent cependant question quant à leur faisabilité, et en particulier la saisine systématique de la justice ou le bannissement des réseaux sociaux. Sur la formation, le compte n’y est pas non plus.
Suspendu sans motif puis muté de force, ce professeur de mathématiques, représentant syndical SUD Éducation dans les Hauts-de-Seine, a décidé de porter plainte contre X pour dénonciation calomnieuse. En cause ? Une note douteuse fournie par le rectorat de Versailles.
Après avoir dénoncé la situation inquiétante de l’éducation en France lors d’une audition à l’Assemblée nationale, les élus des syndicats enseignants ont été vilipendés par des députés Renaissance et RN. Au point de quitter la salle.
Face au fléau des absences non remplacées d’enseignants, le ministre de l’éducation nationale cible la formation continue des profs. Qui ne devrait plus se faire sur les temps de cours. Première victime collatérale : l’enseignement des arts et de la culture.
La communauté éducative critique la volonté du ministre de l’éducation nationale d’allouer les fonds en priorité aux établissements ayant construit un projet dans le cadre du Conseil national de la refondation.
Peut-on encore rêver de devenir enseignant en 2023 ? Alors que les pénuries de candidats dans le second degré sont un refrain de la rentrée depuis plusieurs années, le primaire, sauf en région parisienne, semble moins touché. Les masters de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) remplissent leurs filières et, au-delà de jeunes ayant toujours rêvé de devenir professeur des écoles, accueillent aussi des professionnels en reconversion.
Postes vacants ou supprimés, classes surchargées… Dans l’ombre de l’interdiction de l’abaya décidée par le gouvernement, des enseignants sont mobilisés pour pouvoir accueillir dignement les élèves plutôt que de les exclure.
Une semaine après la rentrée des classes, il manquerait au moins un enseignant dans 48 % des établissements scolaires, selon une enquête du syndicat Snes-FSU, révélée par franceinfo. Une réalité bien éloignée de la promesse faite par le gouvernement d’un professeur devant chaque élève.
Dans les salles des professeurs, l’agacement l’emporte après une rentrée où le président, Emmanuel Macron, et son ministre, Gabriel Attal, ont multiplié les annonces.
Entretien avec Agnès van Zanten, directrice de recherches au CNRS en sociologie de l’éducation. Auteure d’une thèse en 1990 sur les zones d’éducation prioritaire, la sociologue décrypte depuis les mécanismes du système éducatif français, ses travers élitistes et inégalitaires. Elle a écrit plusieurs ouvrages, parmi lesquels Choisir son école. Stratégies familiales et médiations locales (PUF, 2009), L’Ecole de la périphérie : scolarité et ségrégation en banlieue (PUF, 2012), et plus récemment Sociologie de l’école (Armand Colin 2018) , avec Marie-Duru-Bellat et Géraldine Farges.
Les promesses du gouvernement sur les remplacements ou sur « un professeur devant chaque classe » passent par le pacte. Rejeté par une majorité d’enseignants, ce dispositif cache une attaque en règle des bases mêmes du système scolaire.
Rémunération peu attractive, manque de reconnaissance, conditions de travail de plus en plus difficiles… A l’occasion de la rentrée ce lundi et alors que l’éducation nationale peine à recruter, retour sur les causes du désintérêt pour le « plus beau métier du monde ».
Les annonces du ministre, brouillées par celles du président, ne répondent pas aux difficultés sur le terrain. Le manque de dialogue avec les personnels persiste, la défiance aussi.
Le “pacte enseignant” prévoit de mieux rémunérer des heures supplémentaires si le professeur s’engage sur l’année à effectuer des remplacements de courte de durée de ses collègues absents, et certaines missions en plus de ses heures habituelles.
Qui veut encore être prof ? C’est la question qui hante l’éducation nationale, entre ceux qui décrochent et ceux qui ne veulent pas y entrer. Salaires, conditions de travail, image du métier… l’acharnement libéral a raison des plus belles vocations enseignantes et envoie l’école de la République dans le mur.
En cette rentrée 2023, Alternatives Economiques revient sur les crises que traverse l’Education nationale, entre abandon de l’Etat et convoitises du privé.
Le président de la République est décidément de la vieille école. Tout à son projet de « reciviliser » une « partie de la jeunesse », il veut faire de l’éducation son « domaine réservé », en lui appliquant des recettes déjà datées.
Les enseignants subissent un décrochage salarial quasi continu depuis les années 1980 et les tentatives récentes pour revaloriser cette profession en perte d’attractivité restent insuffisantes.
Un décret publié le 8 août et des informations mis en ligne sur le site du Ministère donnent des précisions sur le pacte enseignant, promis par le gouvernement. Sur la rémunération, le volume d’heures concerné et le recours à des outils numériques.
Nouveau coup de canif dans le statut, sens du métier abîmé : les réserves des enseignants face au « pacte » que leur propose le ministre de l’éducation nationale sont nombreuses. Elles pourraient même compromettre la mise en œuvre réelle du dispositif à la rentrée. Témoignages.
Les résultats des différents concours sont tombés. Plus de 3 200 postes sont non pourvus. 1584 dans le premier degré (le ministère en comptabilise 1 315), 1 618 dans le second (CAPES et CAPLP confondus). La crise de recrutement des professeurs s’installe, quoiqu’en dise le ministère. Pour Laurent Frajerman, professeur d’histoire et chercheur associé au CERLIS Université de Paris Cité, cette crise ne trouve pas son origine dans le niveau d’étude trop élevé pour passer le concours, le métier dans sa forme traditionnelle ou la rigidité du système comme l’affirme la Cour des Comptes mais dans les salaires trop faibles et les conditions de travail.
Le ministère de l’éducation nationale se félicite d’une campagne de recrutement moins mauvaise qu’en 2022. Mais la crise demeure profonde.
Alors que les concours 2023 se soldent à nouveau par un important déficit de lauréats, Laurent Frajerman, professeur agrégé d’histoire au lycée Lamartine, à Paris, et chercheur associé au Cerlis, déplore, dans une tribune au « Monde », des propositions politiques qui « aggravent les difficultés ».
Qui signera, qui ne signera pas ? Le déploiement du nouvel outil proposant des missions supplémentaires aux enseignants en échange d’une rémunération forfaitaire se fait dans la confusion. A la veille des vacances, et alors qu’il doit être lancé à la rentrée, aucun texte officiel n’a encore été publié.
L’Ecole française toujours confrontée à la crise des vocations. Plus de 1.250 postes n’ont pas été pourvus cette année au concours externe de professeurs des écoles, selon des chiffres relayés par des syndicats, qui alertent sur l'”hémorragie” en matière de recrutement des enseignants.
Promesse de campagne d’Emmanuel Macron, la réforme du lycée professionnel entrera bien en vigueur dès la rentrée prochaine. Retour sur les points saillants de cette énième attaque d’une institution déjà à bout de souffle.
Pap Ndiaye, le ministre de l’Éducation nationale, a signé ce lundi 12 juin un accord sur le télétravail avec cinq organisations syndicales. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, doit également parapher cet accord interministériel, qui ne permettra en revanche pas aux enseignants de télétravailler.
L’avancement des épreuves du baccalauréat, mis en place par Jean-Michel Blanquer, montre le manque de préparation de l’examen. Plus que d’en « restaurer sa valeur », la mesure avorte l’année scolaire et ne profite pas aux lycéens, qui relâchent leurs efforts au cours des derniers mois.
La dernière réforme de la voie professionnelle a été présentée jeudi 4 mai 2023 par le président Macron. Le dossier de presse qui accompagne ces annonces met en avant la nécessité de rendre la filière attractive et d’en faire une voie de réussite et d’excellence. En filigrane, il dresse ainsi le portrait d’un élève en manque de réussite subissant une orientation par défaut et enclin au décrochage.
Ces discours et ces propositions et mesures s’inscrivent dans une longue tradition d’actions en faveur de la revalorisation de la filière professionnelle, mises en œuvre depuis plus de 50 ans.