Seniors, les ruptures conventionnelles visées par le gouvernement #Chômage
Le gouvernement cherche des remèdes à la forte hausse du taux de chômage au troisième trimestre 2023. L’un d’eux, limiter le nombre de ruptures conventionnelles.
Le gouvernement cherche des remèdes à la forte hausse du taux de chômage au troisième trimestre 2023. L’un d’eux, limiter le nombre de ruptures conventionnelles.
27 mois aujourd’hui, 18 mois demain ? Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire souhaite abaisser la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi de plus de 55 ans. Une mesure favorable, estime-t-il, pour l’emploi des séniors.
La loi « plein emploi » est définitivement adoptée par le Parlement après un ultime vote à l’Assemblée nationale. La création de France Travail et de nouvelles contraintes pour les bénéficiaires du RSA sont validées. En parallèle, le gouvernement doit se prononcer sur les futures règles de l’assurance-chômage.
Le récent accord entre les syndicats et le patronat sur l’assurance-chômage prévoit de limiter le cumul de l’allocation-chômage et des revenus non salariaux, ainsi que le blocage de l’aide en cas de reprise de CDI à temps plein. Economie espérée : 870 millions d’euros de 2024 à 2027.
Dépense publique, déficit, endettement… Tous les voyants sont au rouge. Et maintenant le chômage repart à la hausse, malgré les réformes et l’engagement du président Emmanuel Macron pour le plein-emploi. Doit-on parler d’échec ?
L’expérimentation de lutte contre le chômage lancée en 2016 est menacée par un budget 2024 insuffisant. Selon les associations, il manque 20 millions d’euros. L’exécutif est accusé de « changer les règles du jeu » d’un dispositif qui a pourtant permis l’embauche de 3 600 personnes éloignées de l’emploi.
Dans le cadre de la négociation de nouvelles règles d’assurance chômage pour 2024, le patronat propose de modifier le mode de calcul des allocations en lissant le nombre de jours indemnisables chaque mois. Explications.
Vous rêvez de changer de vie mais vous n’osez pas quitter votre emploi ? La rupture conventionnelle n’est pas votre seule option. Un dispositif méconnu permet de démissionner et de toucher le chômage.
La séance de négociation sur la prochaine convention d’assurance-chômage ce mercredi a mis en lumière la première divergence entre partenaires sociaux. Les syndicats ne veulent pas traiter les conséquences du report de l’âge légal de départ à la retraite avant l’issue de la négociation sur l’emploi des seniors. Le patronat entend avancer.
Alors que les députés examinent la loi « plein emploi » visant à créer France Travail et à faire baisser le chômage, un rapport décrit la cruelle réalité de la « privation durable d’emploi » et plaide pour une prise en charge globale et plus humaine des personnes privées d’emploi.
Dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, le gouvernement souhaite prélever les excédents de l’Unédic, afin de financer les politiques publiques de l’emploi et l’organisme voué à remplacer Pôle emploi, France Travail. Aux yeux des partenaires sociaux, chargés de négocier les règles de l’assurance chômage, ce prélèvement constitue une « ponction inacceptable ».
Lors de leur première séance de négociation sur l’assurance-chômage mardi, les partenaires sociaux ont contesté les hypothèses de départ retenues par le gouvernement et affiché leur volonté de parvenir à un compromis.
Les partenaires sociaux entament à compter de ce mardi 12 septembre 2023 les négociations de la future convention, qui devra s’appliquer aux demandeurs d’emploi à compter du début 2024. Les marges de manœuvre sont faibles, mais un accord est possible aux yeux du syndicat Force ouvrière notamment.
Emmanuel Macron souhaite renforcer les incitations au retour à l’emploi pour les chômeurs. Cela pourrait passer par une réduction supplémentaire de la durée d’indemnisation au fur et à mesure que le taux de chômage se rapproche des 5 %.
Le développement de ce mode de rupture du contrat de travail n’a connu qu’une petite pause lors de l’épidémie de Covid. En 2022, le cap des 500.000 a été franchi, et 2023 pourrait encore amplifier le mouvement, selon les dernières statistiques trimestrielles publiées par le ministère du Travail.
Le forfait social s’appliquant aux ruptures conventionnelles va passer à 30 % dès le mois prochain. A quelques semaines de l’entrée en vigueur de la mesure subsiste une incertitude sur les premières ruptures conventionnelles qui seront concernées.
Syndicats et patronat ont reçu une lettre encadrant strictement la négociation de l’assurance-chômage. Alors que le régime est censé financer en partie l’apprentissage et le futur France Travail, des économies se profilent sur les droits des demandeurs d’emploi.
La première ministre a envoyé mardi 1er août aux syndicats et au patronat le « document de cadrage » orientant les discussions qu’ils doivent mener jusqu’en novembre autour des règles de l’assurance-chômage. Les réformes resteront en place, et le gouvernement ira même piocher dans la caisse.
Le gouvernement a adressé mardi aux partenaires sociaux une feuille de route très cadrée pour négocier de nouvelles règles d’assurance chômage : elles devront financer la politique vers le plein emploi visé en 2027 et ne pas revenir sur les réformes contestées par les syndicats.
Alors que le gouvernement se satisfait de la très légère baisse du nombre de demandeurs d’emploi, la CGT pointe des sanctions en hausse pour les chômeurs.
Le recrutement d’agents de sécurité pour les Jeux olympiques est érigé en priorité par Pôle emploi. Des demandeurs d’emploi de longue durée sont convoqués à tour de bras pour se voir proposer une formation express au métier. Des conseillers tiquent.
En tentant d’appliquer une présomption de démission à ces arrêts de travail, et donc en privant les salariés d’indemnités chômage, le gouvernement et la droite nourrissent la fable des chômeurs fainéants et avides d’allocations. Un tableau pourtant bien éloigné de la réalité.
Selon “The New York Times”, les employeurs ne veulent plus recruter de salariés qui ont plus de 35 ans. Certaines offres d’emploi le signalent clairement, laissant une génération de travailleurs sur le carreau. Pour le “South China Morning Post”, la pandémie a accentué ce phénomène.
Le fonctionnement souvent brutal de Pôle emploi et des Caisses d’allocations familiales peut conduire à dégrader la santé déjà fragile des demandeurs d’emploi et des bénéficiaires du RSA. Confrontés à des institutions qui agissent sans garde-fous, les allocataires peuvent basculer, jusqu’au pire.
Le mercredi 7 juin, le gouvernement a présenté son projet de loi visant à atteindre le plein-emploi, c’est-à-dire un taux de chômage de 5 % (contre 7,1 % actuellement). À travers un dispositif d’accompagnement des allocataires du revenu de solidarité active (RSE), dont le nombre stagne autour de 1,9 million, l’exécutif se fixe notamment de ramener dans le champ du marché du travail les personnes qui s’en sont éloignées.
La manière dont le gouvernement et son administration du travail ont géré les abandons de poste est un cas d’école. Ou plus précisément un condensé de tout ce qu’il ne faudrait pas faire.
« L’Unedic estime que plus de 80 % des abandons de postes sont dus à des conditions de travail dégradées ou toxiques, pour lesquels l’employeur ne veut pas porter la responsabilité d’un licenciement ou d’une rupture conventionnelle », expliquent la CGT, la FSU et Solidaires dans un communiqué de presse ce lundi 19 juin. Une réalité à rebours des arguments utilisés par les parlementaires à l’automne dernier, pour justifier la modification des règles autour des abandons de poste, lors de l’examen du projet de loi « portant mesures d’urgence relative au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi ». À l’époque, la majorité présidentielle et la droite assuraient que les salariés quittaient sans raison leur emploi, pour bénéficier abusivement du chômage.
A près de 2 millions, le nombre de bénéficiaires du RSA n’a pas varié depuis 2017 malgré la très forte baisse du chômage. Le gouvernement mise sur le projet France travail examiné ce mercredi en Conseil des ministres pour casser le chômage structurel.
L’Insee a annoncé mercredi 17 mai que le taux de chômage était resté stable au premier trimestre, à 7,1 % de la population active en France (hors Mayotte). Le nombre de chômeurs atteint 2,2 millions de personnes.
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, présente ce mercredi le rapport de la mission de préconfiguration du futur service national de l’emploi, promesse de campagne d’Emmanuel Macron. Objectif : plusieurs centaines de milliers d’emplois supplémentaires pour atteindre le plein-emploi.