Des cadres toujours plus nombreux #Emploi
L’Insee pointe en quarante ans le triplement de la part des cadres dans la population active employée et le repli des ouvriers et des agriculteurs.
L’Insee pointe en quarante ans le triplement de la part des cadres dans la population active employée et le repli des ouvriers et des agriculteurs.
Emmanuel Macron se targue d’avoir créé plus de deux millions d’emplois depuis 2017 grâce à sa politique de l’offre, gage de prospérité économique, selon lui. Mais la réalité est bien plus mitigée et périlleuse socialement.
Les salariés de ce sous-traitant de Stellantis seront en grève le 1er Mai pour sauver les 400 emplois de l’usine. Plus de 60 000 entreprises ont mis la clé sous la porte ces douze derniers mois.
Est-ce seulement le nombre d’heures travaillées qui pose problème ? Dans son dernier ouvrage, Julia Posca appelle de ses vœux une modification en profondeur du travail, afin que les salariés retrouvent du sens dans leurs activités professionnelles.
Le géant Allemand du hard-discount s’essaie à la technologie de paiement sans caisse. Aldi a équipé un de ses supermarchés – dans la banlieue de Chicago, aux Etats-Unis – de la technologie de vision par ordinateur développée par la start-up Grabango. Il n’est apparemment pas échaudé par l’échec d’Amazon avec sa technologie Just Walk Out abandonnée plus tôt ce mois-ci.
La nouvelle direction du distributeur présente ce mercredi sa nouvelle organisation. Plus de 1.000 emplois sont menacés dans les sièges. Le sort de supermarchés et d’entrepôts non vendus reste en suspens. Le siège de Saint-Etienne ne perdrait que 500 personnes environ.
Dans un contexte économique difficile, l’emploi à impact reste dynamique et continue de recruter. Selon le dernier baromètre de Brawo Impact, spécialiste du recrutement dans les métiers de la transformation durable, ce sont 390 000 offres d’emploi à impact qui étaient disponibles au 1er trimestre 2024.
Une étude en cours de l’OFCE, non contredite par l’Insee, que « Les Echos » ont consultée, montre que le nombre de personnes en emploi est sous-estimé à hauteur de 1,7 million de personnes. Le taux de chômage, par conséquent, pourrait être plus bas que 7,5 %.
Faute de repreneur, le fabricant de panneaux solaires qui compte 87 salariés a été placé en liquidation judiciaire, mercredi 17 avril. En cause : la forte baisse de prix des panneaux chinois qui a eu raison de la PME nantaise.
Le géant pharmaceutique français prévoit de supprimer 330 postes en recherche et développement dans le service oncologie. 288 emplois concerneraient le site de Vitry-sur-Seine.
Ecarté lors des négociations sur le « nouveau pacte de vie au travail », le CETU a fait l’objet de négociations menées à l’initiative de l’Union des entreprises de proximité. En l’absence du Medef et de la CPME opposés à ce dispositif.
Duralex, géant du verre français victime de la hausse des prix de l’énergie, a demandé « l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire ». Les 230 salariés sont sous le choc.
Dans une note interne ayant circulé dans plusieurs médias, le géant des véhicules électriques annonce le licenciement de 10 % de ses effectifs. Ventes au ralenti, concurrence rude et projets futurs peu convaincants… « Libé » fait le point sur les raisons de ce patinage.
Après l’échec de la négociation au Medef sur les parcours professionnels, l’organisation des artisans, commerçants et libéraux va soumettre ce mardi aux syndicats un nouveau dispositif de reconversion professionnelle. S’il est simple, il pèche sur la question de la rupture du contrat de travail et de son financement.
Ces deux indicateurs retrouvent leur niveau d’avant-Covid, mais les arrêts de travail sont plus longs. De fortes disparités demeurent selon la catégorie sociale, le métier, l’âge et le genre, apprend-on dans la dernière étude de l’Observatoire de la performance sociale Diot-Siaci, publiée le 8 avril.
La major pétrolière américaine annonce ce jeudi arrêter en 2025 des activités sur son site de raffinage de Gravenchon et revendre sa raffinerie de Fos-sur-Mer. La CGT chimie appelle à la mobilisation.
Suite aux nouvelles inondations dans plusieurs régions du centre de la France, l’Urssaf a activé des mesures d’urgence à destination des entreprises. A court terme, l’emploi est relativement peu impacté, mais les zones affectées pourraient être désertées.
L’année 2023 s’est achevée en fanfare pour l’emploi des cadres dans le secteur privé, avec un nombre de recrutements record.
Le nombre de recrutements de cadres français a augmenté de 7 % entre 2022 et 2023, tandis que les recrutements dans d’autres métiers sont en berne. Si d’après l’étude de l’Apec, publiée mardi 2 avril, ils devraient ralentir en 2024, ces recrutements restent élevés dans un contexte inflationniste. Explications.
Les cadres représentent environ 20 % des salariés selon l’INSEE. L’APEC, l’Association pour l’emploi des cadres publie mardi 2 avril son bilan pour 2023 et ses prévisions pour 2024. Gilles Gateau, le directeur général de l’APEC, vient nous faire part de son analyse.
Les embauches de cadres dans le secteur privé ont battu un nouveau record en 2023, a indiqué ce mardi l’Apec. Elles vont continuer à progresser en 2024 malgré le contexte économique incertain. L’industrie se distingue.
L’augmentation des embauches de cadres ralentit en 2024, selon les prévisions de l’Association pour l’emploi des cadres, publiées mardi 2 avril.
Pour parvenir à faire baisser le taux de chômage à 5 %, le gouvernement veut à nouveau durcir les règles de l’assurance chômage. Une réforme à contretemps pour les plus indulgents, un nouveau saccage en perspective pour les autres… les éditorialistes sont unanimes pour s’inquiéter de ses conséquences.
Avec des résultats en baisse, contraint de faire des économies, l’équipementier suédois de télécommunications va réduire sa masse salariale.
En 2013, l’anthropologue américain David Graeber faisait le buzz avec un article publié dans STRIKE ! Magazine où il n’hésitait pas à mettre un mot sur un véritable phénomène de société : les bullshit jobs (ou « jobs à la con »). Ce qui frappe de prime abord lorsqu’on s’intéresse à ces bullshit jobs, c’est leur contradiction essentielle avec le système dans lequel ils sont insérés.
Poussé par les décisions gouvernementales, le secteur nucléaire veut recruter quelque 3000 cadres par an jusqu’en 2033. En priorité des ingénieurs en maintenance et sûreté pour les installations existantes et des chefs de projets pour les futurs réacteurs. La tension est si forte que la filière aide les reconversations, recrute des séniors et même des retraités ! Pourquoi les candidats manquent à l’appel ? Regards croisés de recruteurs, formateurs, experts mais aussi d’opposants au nucléaire, afin de postuler bien informé.
Face à la segmentation du marché du travail et à la pénurie de main-d’œuvre dans certains secteurs, des salariés changent régulièrement d’entreprise. A leurs risques et périls.
Le Projet de transition professionnelle (PTP) permet aux salariés de s’absenter de leur poste pour suivre une formation en vue de changer de métier. Le tout, en se voyant financer tout ou partie de leur formation et en percevant leur salaire, avec la garantie de pouvoir, à la sortie, retrouver leur poste initial s’ils le souhaitent.
À quoi ressembleront nos emplois d’ici une dizaine d’années ? Et d’abord, y en aura-t-il encore ? Les bouleversements technologiques, démographiques, environnementaux déjà engagés sont une part de la réponse. La manière dont notre société va y faire face sera l’autre.
Ils détestent leur job, mais ne démissionnent pas pour autant. De nombreux salariés adoptent aujourd’hui le « ressentéisme », une attitude qui consiste à exprimer haut et fort son mécontentement vis-à-vis de son travail.