Simplification de la fiche de paie : la nouvelle arnaque de Bruno Le Maire #Social
Quand le ministre de l’Économie propose de simplifier la fiche de paie, tout le monde sent la douce odeur de l’embrouille. Bernard Marx vous la démontre.
Quand le ministre de l’Économie propose de simplifier la fiche de paie, tout le monde sent la douce odeur de l’embrouille. Bernard Marx vous la démontre.
Derrière la « simplification » du bulletin de salaire annoncée par Bruno Le Maire, le gouvernement entend faire disparaître les acquis du CNR et amoindrir la loi Florange.
Au sortir de la crise sanitaire, qui avait étouffé les mouvements sociaux, l’inflation et plusieurs mobilisations interprofessionnelles ont poussé les salariés à se mobiliser davantage en 2022. Notamment dans des services comme l’enseignement et la santé.
Shiva, O2, Acadomia, la Fédération des particuliers employeurs… Tous affirment que les recommandations de la Cour des comptes pour réduire les aides aux services à la personne coûteraient plus cher qu’elles ne rapporteraient.
Les acteurs sociaux négocient jusqu’à fin mars les termes d’un accord interprofessionnel que le gouvernement s’est engagé à transposer dans la loi. Mais sur certains sujets, les positions des uns et des autres sont parfois à l’opposé.
Le gouvernement restreint les droits des chômeurs, des allocataires du RSA et des étrangers. Une politique punitive efficace pour les maintenir dans la pauvreté.
Les idées ne manquent pas. Dans la santé, plusieurs dossiers sont sur la table.
Obsédé par l’objectif de plein-emploi, le gouvernement a invité les partenaires sociaux à négocier un accord pour augmenter le taux d’emploi des seniors. Le consensus s’annonce difficile à atteindre.
Sophie Binet a présenté, mardi, la feuille de route de la centrale de Montreuil d’ici l’été. Un agenda marqué par des dates de mobilisations, les négociations paritaires et plusieurs événements mémoriels.
Au moins une centaine de travailleurs irréguliers ont été embauchés en toute illégalité sur les chantiers des ouvrages olympiques. Dix d’entre eux ont intenté une action en justice contre des entreprises du BTP, avec le soutien de la CGT.
Alors que le gouvernement prévoit de supprimer l’allocation de solidarité spécifique (AAS), l’Humanité est allée à la rencontre de ceux qui se trouveront plongés dans la précarité si une telle mesure est adoptée.
La baisse de revenus réels et les contraintes qui pèsent sur la consommation ont plongé les salariés-consommateurs dans des difficultés que les chiffres globaux de l’inflation et de la croissance ne peuvent traduire correctement.
Durant une bonne partie de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale mardi 30 janvier, le premier ministre Gabriel Attal a vanté la politique d’Emmanuel Macron, en particulier sur le travail. Il a surtout annoncé vouloir supprimer l’allocation de solidarité spécifique (ASS), provoquant la colère des syndicalistes et des politiques de gauche.
Les économistes Xavier Lambin et Adrien Raizonville estiment, dans une tribune au « Monde », que le ciblage pratiqué par la CAF constitue une occasion pour l’ouverture d’un débat public, notamment sur la question de la transparence algorithmique.
En France, le débat autour de la loi sur l’immigration et l’asile bat son plein. L’un des outils les plus utilisés dans ce débat sont les chiffres, souvent faussés. Pourtant, de multiples études économiques sont disponibles et convergent : l’immigration est un « bienfait économique ».
Depuis vendredi 1er décembre, neuf marins sont bloqués en mer, dans des conditions dantesques, à bord du Sky III, un navire en provenance de Rotterdam, en route pour Chypre, et victime d’une avarie moteur entre l’île de Groix et Lorient dans le Morbihan. Par Elodie Hertu.
Pour favoriser l’emploi des chômeurs, des seniors, des travailleurs en situation de handicap, en insertion ou des jeunes des quartiers populaires, les JO de Paris se sont dotés d’une charte sociale, mais ses objectifs sont loin d’être atteints.
Le document d’orientation qui devrait être adressé lundi aux partenaires sociaux va demander que le salarié qui ne dispose pas d’un compte épargne temps via son entreprise ou sa branche puisse épargner ses jours de congé non pris dans un compte épargne temps universel.
Le 31 décembre 2023, l’équivalent italien du RSA , supprimé pendant l’été pour la plupart des bénéficiaires, disparaîtra définitivement. Reportage à Pescara, dans le centre-sud du pays, où la mairie a mis en place une politique de substitution.
Les confédérations représentatives se rendent, ce lundi, au raout imaginé par Emmanuel Macron avec une hotte pleine de revendications. Mais elles ne s’attendent pas à des annonces majeures, tant Élisabeth Borne a rabougri le menu des discussions.
La fin de la « décote Duflot », qui autorisait l’administration à céder son foncier à bas prix pour encourager la production de logements sociaux, risque d’aggraver encore la crise du logement.
Payés selon des grilles descendant sous le salaire minimal, des salariés sont ainsi « revalorisés » à ce plancher… sans grande perspective d’aller plus haut.
Dernier fabricant français de roues et d’essieux pour trains, l’entreprise nordiste est menacée depuis le départ de son actionnaire en mai. Vendredi, la secrétaire générale de la CGT est réclamer sa reprise par un consortium SNCF-Alstom.
Emmanuel Macron a « validé » le principe de l’organisation d’une « conférence sociale » portant « sur les carrières et les branches situées sous le salaire minimum ». A la CGT, explique David Gistau, on craint le « coup de communication ».
Dorénavant, il ne sera pas plus avantageux de se séparer à l’amiable d’un employé ne pouvant pas partir à la retraite, que d’un autre ayant cotisé tous ses trimestres.
Après plusieurs mois de conflit social, la CGT de la Banque de France a finalement accepté mardi 18 juillet de valider le protocole d’accord de la direction concernant la construction de la nouvelle imprimerie de billets de l’entreprise, à Vic-le-Comte (Puy-de-Dôme). Ce projet représente un investissement de 250 millions d’euros.
Après les révoltes urbaines, des commentateurs ont accusé les banlieues d’engloutir les fonds publics. La réalité ce sont plutôt des services publics moins bien dotés qu’ailleurs, et des travailleurs essentiels plus nombreux dans ces quartiers.
En recevant syndicats et patronat, mercredi 12 juillet, la première ministre espérait tourner la page de la bataille des retraites et relancer le quinquennat. C’est loin d’être gagné.
Le syndicat assure que plusieurs études de la direction statistique du ministère du travail n’ont pas été publiées, et que d’autres ont été escamotées ou retardées. La direction dément, mais l’enjeu est crucial pour le débat démocratique.