Polluants éternels : une imbuvable histoire d’eaux #Pollution
Nos équipements numériques abritent chacun des dizaines de métaux, quasiment tous extraits en dehors de l’Europe. L’explosion du secteur numérique et la croissance exponentielle à venir de nos usages invitent à se pencher sur notre dépendance à ces matériaux et à leurs impacts environnementaux, sociaux et géopolitiques.
Déjà condamné en première instance pour son médicament jugé défectueux, le géant pharmaceutique est aussi suspecté d’avoir sciemment négligé le taux d’émissions de substances dangereuses pour la santé. Le dossier judiciaire que «Libé» a pu consulter montre que l’entreprise en était consciente depuis 2012.
Cinq ans après l’incendie qui a ravagé la cathédrale, associations et syndicats se sont regroupés le 15 avril, devant l’édifice, pour dénoncer l’inaction des pouvoirs publics face à la pollution au plomb et à la réutilisation du matériau dans la reconstruction.
Les députés ont cependant exclu les ustensiles de cuisine du périmètre de la loi.
À la veille d’une proposition de loi visant à interdire ces substances chimiques toxiques, Les Écologistes publient une étude confirmant l’omniprésence des PFAS dans l’eau de consommation courante. Mediapart l’a consultée en avant-première.
À Écaussinnes, en Belgique, les microbilles de plastique de l’usine TotalÉnergies Petrochemicals s’éparpillent partout. Pour lutter contre cette pollution, des députés européens aimeraient un règlement.
Selon une nouvelle étude parue dans une revue américaine, la pollution aux nanoparticules dans l’eau en bouteille est 100 fois plus élevée qu’estimée auparavant. Un coauteur de l’étude «ne recommande pas de ne pas boire d’eau en bouteille quand c’est nécessaire».
L’activité de l’usine de médicaments de Mourenx, dans les Pyrénées-Atlantiques, fait l’objet d’une information judiciaire ouverte en août à Paris, trois ans après une plainte de la CGT.
« Il s’agit de la résolution environnementale la plus importante depuis l’Accord de Paris ! » s’est réjouie la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen. Réunis depuis le 28 février à Nairobi, au Kenya, pour la cinquième session de l’instance onusienne, les représentants de 175 États se sont engagés à « mettre fin à la pollution plastique ». Dans cette optique, un comité ad hoc a été créé. Sa mission : organiser les négociations afin d’aboutir à l’adoption d’« un traité mondial juridiquement contraignant pour limiter la pollution plastique » en 2024.