Un an à peine après la mise en œuvre d’une réforme violente de l’assurance-chômage, le gouvernement veut en imposer une nouvelle, sans même avoir évalué la précédente. Rappelons que seul·e·s 36 % des privé·e·s d’emploi sont indemnisé·e·s, un chiffre en chute libre. Rappelons que 6 à 8 millions de personnes sont privées d’emploi, alors que le droit au travail est inscrit dans la constitution. On est bien loin des « profiteurs » que nous dépeignent gouvernement et patronat. Pour contourner l’opposition unanime des organisations syndicales à un nouveau recul des droits, le gouvernement a annoncé une simple concertation, en lieu et place de la négociation prévue par la loi. De même pour le Parlement, dont le rôle se limitera à signer un chèque en blanc, en autorisant le gouvernement à légiférer par décret sur l’assurance-chômage. Un hold-up démocratique !