Automobile : le revirement européen va-t-il freiner l’essor de l’électrique d’entrée de gamme ? #Industrie
Pour soutenir l’industrie automobile, les eurodéputés ont voté jeudi 8 mai un assouplissement des règles imposées aux constructeurs.
Pour soutenir l’industrie automobile, les eurodéputés ont voté jeudi 8 mai un assouplissement des règles imposées aux constructeurs.
L’Humanité ouvre ses colonnes aux ArcelorMittal. Cet édito a ainsi été écrit par le secrétaire général CGT ArcelorMittal Dunkerque.
Les dirigeants de Stellantis et Renault ont appelé, lundi 5 mai 2025, l’Union européenne à simplifier d’urgence sa réglementation, qu’ils jugent trop contraignante pour proposer des voitures à bas prix et donc susceptible de mettre en péril la production automobile en Europe.
La direction du fabricant d’additifs pour lubrifiants Lubrizol crée la surprise en annonçant lors d’un CSE extraordinaire renoncer au plan social qui devait toucher ses sites normands de Rouen et du Havre. 169 emplois – dont 145 pour le seul site rouennais – sur les 660 que comptent les deux usines étaient initialement menacés lors de l’annonce de ce plan en février dernier, effectif qui avait ensuite été réduit à 106 postes en mars.
L’entente entre la France et le Maroc continue de servir le développement des entreprises dans le ferroviaire ou l’énergie, mais aussi dans l’aéronautique comme avec Airbus.
Pour la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, la reprise en main des hauts-fourneaux est déterminante pour l’avenir industriel de la France. Sur le plan social, de nombreuses luttes sont à prévoir.
Le tribunal de commerce de Rennes a attribué la Fonderie de Bretagne, située à Caudan (Morbihan) à Europlasma. La reprise par ce groupe au modèle économique trouble, habitué à racheter des entreprises en difficulté, soulève toutefois de nombreuses questions sur l’avenir du site.
« Il y a toujours une trentaine de personnes sur le site. Au mois de mai, les gens auront 15 jours de congé et 15 jours de dispense de travail, ils seront donc payés à rester chez eux », lance Franck Goulette, délégué CGT Valeo, invité vendredi sur « ici Maine ».
L’annonce par le sidérurgiste ArcelorMittal de la suppression de 630 emplois dans le nord de la France arrive un mois après l’annonce par Bruxelles d’un plan pour sauver l’acier européen. Du point de vue des industriels, ce dernier doit encore se traduire par des mesures concrètes.
La France s’apprête à stocker des millions de tonnes de CO2 émis par les industries les plus polluantes du pays dans son sous-sol. Mais, derrière l’ambition affichée, les obstacles s’accumulent. Face au manque d’acceptabilité sociale du stockage carbone, les projets se déploient dans la plus grande opacité.
La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet, et son homologue de la CFE-CGC, et son homologue de la CFE-CGC, François Hommeril, ont demandé au premier ministre, dans un courrier en date du mardi 15 avril, « la nationalisation transitoire » de Vencorex en Isère. L’objectif est de permettre qu’un projet de reprise en coopérative, soutenu par un investisseur indien, puisse aboutir alors que le tribunal de commerce de Lyon a attribué, la semaine dernière, la reprise de l’usine chimique Grenobloise à son principal concurrent, le géant chinois Wanhua.
Les actionnaires de Stellantis se sont prononcés ce mardi 15 avril sur la politique de rémunération du groupe. Une opération d’enfumage, selon les syndicats, qui confrontent les dividendes astronomiques et les revenus des patrons aux fermetures d’usines et aux salaires stagnants des travailleurs.
Malgré une arrogante santé financière, le géant mondial du verre annonce une restructuration européenne affectant 556 postes en France, dont 316 suppressions d’emplois.
Le tribunal de commerce de Lyon s’est prononcé ce jeudi 10 avril pour une reprise très partielle de la plateforme chimique grenobloise, avec seulement une cinquantaine d’emplois préservée sur 450. L’offre concurrente montée par des salariés et des collectivités locales a été jugée «irrecevable».
Depuis sept mois, des ouvriers sous-traitants de chez Audi à Forest (Bruxelles) ont établi un campement devant l’entrée de l’usine automobile. Face aux licenciements de masse, au non-respect des procédures et au silence médiatique, ils occupent le terrain, entretiennent le feu et ne lâchent rien.
Les travailleurs pakistanais d’un fournisseur italien du groupe de luxe suisse Richemont ont défendu avec succès leurs droits face à des conditions de travail inhumaines… avant d’être mis à la porte. Les syndicalistes qui les soutenaient sont aujourd’hui poursuivi·e·s en justice.
Vendredi, l’industrie aéronautique française s’est réunie à Toulouse pour examiner les menaces sur les échanges industriels intenses entre les deux rives de l’Atlantique. Une vieille disposition fiscale américaine inquiète particulièrement les Français.
Ynsect, ACC, Verkor… Directeur général de Bpifrance, le bras armé de l’État pour soutenir l’innovation et les start-up industrielles, Nicolas Dufourcq fait le point sur les dossiers en cours. Le dirigeant estime que la désindustrialisation française est stoppée, mais rattraper le retard prendra du temps.
Les deux constructeurs viennent d’annoncer une série de mesures destinées à soulager les finances du groupe japonais. Les coopérations industrielles sont maintenues.
Selon une enquête de Capgemini, les industriels occidentaux sont prêts à réorganiser leurs chaînes d’approvisionnements et à relancer leurs investissements. Trois voies se dessinent pour réussir cette réindustrialisation.
Le 24 février 2025, le comité social et économique (CSE) d’Eurokera Château-Thierry (02) était informé d’un plan de 83 suppressions d’emplois. En même temps, dans le même groupe, Keraglass annonçait 77 autres licenciements à Nemours. Sur l’un et l’autre site les actions de grève se multiplient depuis. Gros plan sur les luttes en cours contre un désastre industriel. Une manifestation pour défendre les emplois chez Keraglass a lieu le 27 mars à Nemours en Seine et Marne.
Aux Etats-Unis comme en Europe, les constructeurs automobiles redoutent les conséquences des nouveaux droits de douane annoncés par Donald Trump. Même Elon Musk a souligné leur effet « non négligeable » sur le coût de production des Tesla.
Basée sur l’innovation, la réindustrialisation de la France est confrontée à des obstacles économiques majeurs. Malgré des soutiens financiers renforcés et la création de nombreuses usines, des problèmes de production, de compétences et de commercialisation subsistent, comme le montre l’exemple récent d’Ynsect.
L’actionnaire principal du géant français du verre, le brésilien BWGI, veut détenir au moins 51 % du capital. La CGT l’appelle à dévoiler ses intentions quant à l’avenir de la société et des emplois.
Les négociations annuelles obligatoires (NAO) ont déclenché des actions unitaires hebdomadaires dans l’ensemble du groupe Thales depuis deux mois. Des résultats historiques demeurent sans retombées positives sur les salaires, la R&D et l’emploi. Le 13 mars à Elancourt (78), ils manifestaient avec leurs collègues de Airbus Defense & Space.
Le tribunal de commerce de Rennes a validé ce mercredi 12 mars la poursuite de la période d’observation pour cette ancienne filiale de Renault, en redressement judiciaire depuis fin janvier, le temps d’examiner les offres de reprise.
Sur les friches industrielles peuvent naître des plates-formes au service de nouvelles technologies. Exemple à Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques.
La direction de l’usine Sovab de Meurthe-et-Moselle a annoncé mettre fin aux contrats de 705 intérimaires, invoquant le mauvais lancement du modèle Renault Master IV. D’autres y voient une stratégie du constructeur pour réclamer à l’Europe plus de flexibilité sur les normes environnementales.
Le fabricant d’obus Europlasma est en passe de racheter les fonderies de Bretagne. Mais aura-t-il la surface financière pour reprendre le site et de réaliser les investissements promis ?
L’Etat italien, actionnaire du groupe aux côtés de l’Etat français, a remis en cause la gouvernance de Jean-Marc Chéry à la tête du groupe spécialiste des semi-conducteurs. STMicroelectronics a vu ses résultats dégringoler en 2024, notamment à cause de la faiblesse du marché automobile.