Face à la pénurie, Jean-Marc Chéry a évoqué l’idée d’une « coopération dans l’urgence » entre entreprises. Dans les fonderies et les sous-traitants des constructeurs automobiles, le climat économique et social est déjà particulièrement fragile.
La parole des ingénieurs doit supplanter celle des financiers, ils ont les capacités pour penser et concrétiser la nécessaire réindustrialisation de notre pays.
Un an après le début de la crise sanitaire, l’industrie française semble avoir surmonté les perturbations engendrées par l’épidémie de Covid-19, et devrait même profiter du plan de relance, même si des nuages assombrissent toujours l’avenir de certains secteurs.
Pénurie de composants électroniques dans l’automobile, données mal sécurisées dans les hôpitaux… L’Europe paie cash l’absence d’investissement et de production de ces composants et, donc, sa dépendance vis-à-vis de l’Asie. La CGT plaide pour un investissement massif dans ce secteur stratégique.
Renault et quatre géants industriels français s’unissent pour fabriquer la voiture de demain. Tous vont mettre en commun leurs moyens de recherche sur les questions de mobilité électrique, connectée et autonome. L’objectif est de démarrer en septembre
Alors que la production en France et en Europe repart plus vite qu’anticipé, les fournisseurs peinent à suivre la demande et de multiples tensions d’approvisionnement surgissent. Les prix montent, les délais s’allongent et les entreprises fragiles souffrent. En jeu, rien de moins que la reprise post-Covid.
GFG Alliance, qui a acheté le site nordiste en décembre 2018, est au bord du dépôt de bilan depuis un mois. « Le Monde » décortique le périlleux écheveau qui avait permis cette acquisition.
Le spécialiste mondial du câblage met en place un plan de cession d’activité pour se recentrer sur l’électrification. La moitié des travailleurs en France est concernée par cette nouvelle stratégie aussi floue qu’inattendue, dénoncée par les syndicats.
Suite au plan de 2.300 suppressions de postes sur trois ans en France annoncé début janvier, le manufacturier vient de terminer les négociations sur l’accord-cadre qui définira les conditions des départs. Un plan de rupture conventionnelle collective devrait s’ouvrir à compter de début juillet, pour l’année 2021, qui concernera 146 personnes.
La crise de la Covid-19 a révélé la fragilité des chaînes de valeurs mondiales, et donc l’importance de pouvoir disposer d’une production de biens stratégiques sur le territoire : malgré de faibles ruptures en général, on s’est en effet aperçu de difficultés d’approvisionnement concernant certains produits, notamment dans le domaine de la santé.
Alors que les PSE se multiplient dans le secteur aéronautique, dans le Nord-Picardie, industriels et pouvoirs publics tentent d’imaginer de nouvelles solutions pour permettre aux sous-traitants de passer le trou d’air. Des passerelles avec la filière ferroviaire sont à l’étude.
Alors que les plus importants employeurs du département, Bosch et la SAM, sont menacés de disparition, un mouvement d’ampleur organise la riposte contre cette nouvelle phase de désindustrialisation annoncée.
