Au Figaro, marche forcée vers l’extrême droite #presse
La rédaction du “Figaro” s’inquiète pour la ligne éditoriale du journal, qui “s’extrême-droitise” à bas bruit
La rédaction du “Figaro” s’inquiète pour la ligne éditoriale du journal, qui “s’extrême-droitise” à bas bruit
Tandis que les négociations avec le milliardaire d’extrême droite devaient aboutir en fin de semaine par un rachat de l’hebdomadaire, les salariés se sont opposés jeudi à la transaction, à cause de la proximité du potentiel acquéreur avec le Rassemblement national.
Infatigable défenseur des droits de la presse, à l’œuvre jusqu’au bout dans nombre de dossiers sensibles, le secrétaire général de Reporters sans frontières est mort samedi 8 juin à 53 ans.
La direction du journal a annoncé que ce changement opérerait à partir de septembre prochain.
Sur les écrans, la presse souffre face aux plateformes de streaming vidéo et aux réseaux sociaux, avec des conséquences directes sur la souscription d’abonnement et les recettes publicitaires. Elle pourrait perdre encore du terrain avec la concurrence de l’IA. L’issue reste à trouver.
Suite aux exemples de Mediapart et d’Arrêt sur Images, une galaxie de médias indépendants est apparue sur Internet durant la dernière décennie. Un moyen de faire exister un journalisme d’impact, créatif et engagé.
Comment éviter que les entreprises de presse ne dépendent du bon vouloir de leur actionnariat ? Le pouvoir ainsi concentré entre les mains d’acteurs comme Vincent Bolloré ou Daniel Kretinsky interroge le fondement même de notre démocratie.
La rédaction du quotidien marseillais a mis fin ce lundi 25 mars au mouvement qu’elle avait entamé vendredi après la mise à pied du directeur de la publication. La direction lui reprochait une une « ambiguë » après la visite d’Emmanuel Macron.
La direction de « la Provence » a annoncé ce dimanche 24 mars avoir trouvé un accord avec Aurélien Viers, qui est réintégré dès lundi. Sa mise à pied avait provoqué un fort mouvement de contestation dans le journal, comme à « la Tribune » et chez le groupe Altice Médias, qui doit passer sous le contrôle de Rodolphe Saadé.
Le directeur de la rédaction de « La Provence » est suspendu après la parution d’une « une » qui a déplu au camp présidentiel. L’intervention du propriétaire Rodolphe Saadé, patron de CMA CGM, fait craindre le pire aux rédactions de BFMTV et de RMC, qu’il doit bientôt racheter.
Le magazine d’information dirigé par Natacha Polony veut faire remonter ses ventes en kiosques avec un format plus ramassé et moins cher. Le premier numéro de la nouvelle formule est en vente ce jeudi 21 mars.
Le magazine vieux de plus de cinquante ans, édité par l’Institut national de la consommation, est en proie à des difficultés financières en raison d’investissements insuffisants, clament ses salariés dans un communiqué ce mardi 19 mars.
Pour Asma Mhalla, spécialiste des enjeux géopolitiques de la tech, l’accord signé entre « le Monde » et l’entreprise américaine OpenAI illustre la dissymétrie des rapports de pouvoir entre les médias traditionnels et les géants de l’intelligence artificielle.
Les députés ont voté une modification des règles de procédure en cas de diffamation ou d’injure, mais uniquement si le plaignant est élu ou candidat à une élection. Une modification qui remet en cause la loi de 1881 sur la presse. Le tout en dix minutes de débat.
Après leur succès à Paris qui a réuni plus de 1000 personnes, les États généraux de la presse indépendante font étape à Lyon le 6 février. Basta !, partenaire de l’événement, vous attend nombreux au Marché gare à 18h. Entrée gratuite sur inscription.
Un projet de loi européen visant à protéger la liberté et l’indépendance des médias risque d’échouer à cause de la France et de six autres États, selon Disclose. Ils souhaitent autoriser la surveillance des journalistes au nom de « la sécurité nationale ».
Les opérations de prédation sur la presse menées par les puissances d’argent et la transformation par Bolloré de ses médias en chambre d’écho de l’extrême droite renvoient à une époque sombre, celle de l’entre-deux-guerres. Il faut en méditer les leçons pour mesurer l’urgence d’un sursaut.
Pour prolonger le mouvement de grève historique qu’ils ont porté dès l’annonce de la nomination de Geoffroy Lejeune à la tête de leur rédaction au début de l’été, les anciens du Journal du dimanche ont officiellement lancé lundi 9 octobre leur association de lutte pour l’indépendance de la presse, « Article 34 ».
Le groupe La Tribune lance, dimanche 8 octobre, un journal du septième jour pensé comme une alternative au « JDD », en passe de devenir la propriété du groupe Vivendi. « Le Parisien Dimanche » se jette, lui aussi, dans la bataille pour la conquête des lecteurs de fin de semaine.
Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky a revendu à Xavier Niel ses parts dans le groupe, lesquelles seront apportées au Fonds pour l’indépendance de la presse. De son côté, Matthieu Pigasse a annoncé que ses propres parts au capital seraient également transférées à ce fonds.
Ariane Lavrilleux, qui a contribué à mettre en lumière les dérives de la coopération antiterroriste franco-égyptienne en divulguant en 2021 des documents secret-défense, était entendue mardi soir dans les locaux de la police marseillaise.
À quelques mois d’une réforme majeure dans l’attribution des aides postales pour les journaux, L’Humanité a procédé à une enquête auprès de ses abonnés. Retards, déstructuration de La Poste, volonté politique d’amoindrir le service public, les résultats montrent un changement inquiétant pour la diffusion de la presse quotidienne.
Pour invalider le licenciement du journaliste Christophe Nobili, auteur d’un livre sur un présumé emploi fictif au sein de la rédaction, l’instance de régulation étrille méthodiquement la direction de l’hebdo satirique.
La rédaction du JDD a à nouveau massivement renouvelé sa grève ce samedi 22 juillet, jusqu’à mardi, contre l’arrivée de Geoffroy Lejeune à sa tête. Le journal ne paraîtra pas ce dimanche pour la 5e semaine consécutive.
La rédaction est toujours vent debout contre la nomination de Geoffroy Lejeune au poste de directeur
Une reconduction de la grève pour 24 heures au sein de l’hebdomadaire du groupe Lagardère a été votée à 96 % vendredi 23 juin. La rédaction proteste contre l’arrivée à sa tête de l’ex-patron de « Valeurs actuelles » Geoffroy Lejeune.
L’armateur CMA CGM a annoncé vendredi 26 mai le rachat du journal économique « La Tribune ». Cette acquisition renforce la présence de l’armateur marseillais dans le secteur des médias.
Le quotidien, racheté en 2015 par LVMH, géant du luxe détenu par Bernard Arnault, ne parvient pas à renouer avec la rentabilité. A cela s’ajoutent des interrogations grandissantes des journalistes quant à l’indépendance du titre.
Traversé par plusieurs crises ces derniers mois, le mensuel à gauche de la gauche voit sa gestion par Serge Halimi et son entourage critiquée en interne. Des salariés les accusent de diriger le journal de manière rigide et pyramidale, en contradiction avec les idées défendues dans les pages.
C’est un journal très particulier qu’ont découvert, le 23 mars, les lecteurs du quotidien libéral « les Échos » : aucun article n’y est signé. Une « grève des signatures » menée par les journalistes pour dénoncer l’éviction brutale du directeur de la rédaction, Nicolas Barré, du poste qu’il occupait depuis une dizaine d’années. Sa faute ? Avoir laissé passer plusieurs articles ayant déplu à l’actionnaire, qui n’est autre que Bernard Arnault, le patron de LVMH, l’homme le plus riche du monde.