Le syndicat assure que plusieurs études de la direction statistique du ministère du travail n’ont pas été publiées, et que d’autres ont été escamotées ou retardées. La direction dément, mais l’enjeu est crucial pour le débat démocratique.
Chômage, salaires, conditions de travail… Le syndicat accuse la direction des études et de la recherche du ministère du Travail d’avoir entravé ou enterré plusieurs travaux ces derniers mois. La Dares répond en invoquant ses processus internes.
Les luttes pour les salaires, antidotes à un ruissellement à sec et à l’inflation salée, trouveront un large écho durant les trois jours.
En délicatesse dans l’entre-deux tours, le chef de l’état a reçu favorablement les appels au barrage venant des centrales syndicales, tout en promettant une « co-construction » sur les futures réformes. C’est ce que révèle Cécile Amar, dans un livre sur les coulisses du mouvement social.
Essor des contrats courts, RSA sous conditions, réformes des prud’hommes, de l’assurance chômage… Sous prétexte du plein-emploi, la potion libérale rogne la protection sociale et celle des salariés. Sans miracle avéré.
Ne définir la classe moyenne qu’au prisme des ressources conduit à une mauvaise lecture de l’impact des transferts sociaux et de l’évolution des revenus de chaque catégorie sociale, observe l’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur dans sa chronique.
Dans son dernier rapport sur les inégalités, publié jeudi 8 juin, l’organisme dresse le portrait d’un pays où les écarts de niveau de revenu et de vie entre plus aisés et plus modestes ne faiblissent pas, voire s’accentuent.
Gabriel Attal a annoncé un plan pour lutter contre la fraude sociale. Celui-ci reprend de vieilles lubies de la droite sur la fraude des allocataires. En revanche, il est beaucoup moins ambitieux quand il s’agit de lutter contre la fraude des entreprises et des professionnels de santé.
Selon la Cour des comptes, la fraude aux prestations sociales seule est évaluée entre 6 et 8 milliards d’euros par an.
Les salariés d’Eiffage Énergie Val de Loire sont appelés à la grève ce vendredi, pour s’opposer à un projet d’accord d’intéressement qui inclurait un critère sur les accidents du travail.
Le mouvement se raidit au sein de l’entrepôt nordiste de l’enseigne de vêtements. Mardi, la police a évacué le piquet de grève, six salariés ont été convoqués à un entretien préalable et un syndicaliste dit avoir été agressé.
Lectrice assidue de « l’Humanité » depuis cinquante ans, je n’ai jamais imaginé être invitée un jour à y écrire une chronique hebdomadaire. Ancienne responsable de la CGT, je consacre aujourd’hui une grande partie de mon temps militant à son Institut d’histoire sociale et ne vois pas bien l’intérêt de ma contribution pour les lectrices et lecteurs du magazine. Mais la rédaction de « l’Huma » est bonne négociatrice.
Le montant des « erreurs » comptables de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) s’élève à 5,8 milliards d’euros, une somme qui regroupe à la fois les montants versés à tort et ceux qui auraient dû être payés aux assurés.
Les syndicats sont reçus depuis mardi, un par un, par Elisabeth Borne. Frédéric Souillot, le patron de FO, a réclamé le « retrait » de la réforme des retraites. Pour la CFDT, Laurent Berger a prévenu qu’il ne se contenterait pas de « mesurettes ». Ce mercredi, la CFE-CGC, la CFTC et la CGT sont reçus.
Le gouvernement veut conditionner le versement du RSA à la réalisation de 15 à 20 heures d’activités par semaine
Lors de la conférence nationale du handicap, Emmanuel Macron a annoncé plusieurs mesures importantes. Mais elles permettent davantage de rattraper un retard qu’ouvrir de nouveaux droits.
Dans 18 territoires, le RSA va être conditionné à la réalisation de 15 à 20 heures d’activité par semaine, avant une généralisation en 2024. Un cran supplémentaire dans l’injonction à l’emploi faite aux allocataires de ce minimum social au montant toujours très faible.
En soutien aux salariés de la sucrerie d’Escaudœuvres (59) et de la distillerie Morains (51), plus de 1 000 personnes ont défilé ce jeudi 20 avril dans la ville d’Escaudœuvres et de Cambrai (59). Le 8 mars dernier, Tereos le géant sucrier français avait annoncé la suppression de 149 postes corrélé à la fermeture de ces deux usines.
Pour tourner la page des retraites, le chef de l’Etat promet de réformer le travail mais ses aspirations se heurtent au mur de son bilan.
A l’usine Findus de Boulogne-sur-Mer (62),des débrayages quotidiens massifs de deux heures ont eu lieu du 6 au 13 février 2023 pour exiger des augmentations salariales. La CGT se réjouit de la participation forte de jeunes dans cette lutte qui a permis d’arracher une moyenne de 7% d’augmentation.
La direction de l’équipementier aéronautique a annoncé mi-février la délocalisation de près de 150 emplois. Les pouvoirs publics, qui ont beaucoup soutenu le groupe appartenant à un fonds de pension américain, font entendre leur colère plus ou moins timide. Tout en donnant à voir une préoccupante absence de coercition politique.
La grève lancée fin 2022 au sein du groupe a débouché sur une vague de sanctions envers des représentants syndicaux et d’autres grévistes. Montpellier compte parmi les sites touchés par ces sanctions.
Une enquête réalisée en novembre 2022 par Ipsos, pour la quatrième édition du Baromètre du dialogue social de l’association Dialogues et du Cevipof, montre une baisse de la confiance des salariés dans les syndicats et le dialogue social. Un enjeu fort pour les confédérations engagées dans le conflit contre la réforme des retraites.
Ce 10 janvier, l’exécutif doit présenter sa réforme des retraites, après des semaines de « concertations » purement formelles avec les syndicats. Une habitude pour un pouvoir bien décidé à museler les corps intermédiaires.
Le projet d’instaurer un RSA en échange de 15 à 20 heures d’activité ne vise qu’à assurer un meilleur retour vers l’emploi, assure Thibaut Guilly, chargé d’accompagner les départements tests.
Dans un rapport publié mardi sur la santé au travail, la haute juridiction déplore la refonte du compte personnel de prévention de la pénibilité décidée en 2017 par le gouvernement d’Edouard Philippe.
Instaurer un dividende salarié obligatoire, comme l’envisage le gouvernement pour aller plus loin sur le partage de la valeur, pourrait desservir la compétitivité, alerte l’Association française des entreprises privées (Afep).
Exercer ses fonctions sans heurter ses convictions, ni la culture de service public ? L’Ufict-Cgt des Services publics en débat avec des cadres de direction d’Île-de-France.
