De nombreux nomades numériques se sont lassés de ce mode de vie, qui fait toujours pourtant rêver les salariés. Les entreprises essaient donc de permettre, tout en encadrant au maximum, cette pratique. Explications de la “BBC” et du “Financial Times”.
Après des vagues de licenciement chez les géants de la tech et le gel des embauches, les jeunes diplômés peinent à trouver des stages et des emplois. À Berkeley, on déchante, explique “The Economist”.
Aux États-Unis, certains leaders du secteur financier proposent à leurs salariés de prolonger leurs vacances à l’étranger par des semaines dites de “work from anywhere” (WFA). Un dispositif qui fait école notamment en Allemagne, signale “Bloomberg”.
D’importantes manifestations féministes sont organisées, ce mercredi 14 juin, dans une cinquantaine de villes de la Confédération helvétique. Pour la presse suisse, elles pourraient donner le ton de la campagne des élections fédérales de l’automne.
Les uns après les autres, les géants de la tech demandent à leurs salariés de réintégrer leurs bureaux. Les entreprises qui ont créé les outils rendant possible le travail à distance semblent ne plus vraiment y croire : un paradoxe souligné par la presse américaine.
Un think tank britannique estime que la normalisation des méthodes de travail hybrides nuit à la compétitivité de la ville à l’échelle mondiale. Parmi les solutions proposées, subventionner les abonnements aux transports en commun, rapporte le “Financial Times”.
Alors que la semaine de quatre jours gagne du terrain, certaines études tendent à montrer que les employés seraient prêts à arrêter de télétravailler pour profiter d’un jour de repos en plus, rapporte la BBC.
Les services de renseignements d’outre-Rhin n’intéressent pas les jeunes diplômés, estime le site spécialisé “Tarnkappe”. Ces derniers seraient davantage attirés par des emplois dans le privé, offrant des conditions de travail plus avantageuses.
Un an après le lancement du programme “Live and Work Anywhere”, 20 % des employés de la plateforme de locations saisonnières en ont profité pour déménager loin de leur bureau. Selon le directeur financier, “l’entreprise n’a jamais été aussi performante”.
Deux femmes seront bientôt les figures de proue de deux des principaux syndicats du pays : Sophie Binet est déjà à la tête de la CGT, quand Marylise Léon devrait bientôt accéder au poste de secrétaire générale de la CFDT. La Journée internationale des travailleurs sera l’occasion de les voir défiler ensemble. Un changement attendu au sein d’un mouvement syndical longtemps incarné exclusivement par des hommes.
S’ils se réjouissent de la sortie du pays du nucléaire, le 15 avril, les militants anti-atome restent particulièrement prudents, assure “Die Tageszeitung”. Car le démantèlement des centrales pose lui aussi de nombreuses questions.
Dans l’émission “Last Week Tonight” du 3 avril, diffusée sur la chaîne américaine HBO, le présentateur, John Oliver, s’est intéressé à la mobilisation française contre la réforme des retraites. Et il est plutôt impressionné.
Alors que la France vit sa onzième journée de contestation de la réforme des retraites et que la journée du 5 avril a encore aggravé le blocage politique, les syndicats français sont loin de céder et de relâcher la pression sur le gouvernement, constate la presse étrangère.
L’inégalité salariale britannique s’aggrave depuis qu’a été introduite l’obligation de déclarer les différences de rémunération, il y a six ans. Ils sont 79,5 % d’employeurs à offrir des salaires supérieurs aux hommes, évalue le “Financial Times”.
Alors qu’une onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites est prévue ce jeudi 6 avril partout dans l’Hexagone, la presse mondiale s’intéresse ces derniers jours aux méthodes des forces de l’ordre françaises, et aux accusations de violences policières visant − notamment − la BRAV-M.
L’Assemblée générale de l’ONU a adopté mercredi une résolution historique demandant à la justice internationale de clarifier les “obligations” des États dans la lutte contre le changement climatique. La presse internationale salue la victoire “colossale” du petit État du Vanuatu, qui a porté le texte.
Être considéré par son supérieur comme un travailleur loyal pourrait se traduire par une surcharge de travail, selon une étude.
Plus de la moitié des salariés allemands préfèrent travailler à domicile depuis la fin des effets de la pandémie, avance le journal allemand “Süddeutsche Zeitung”. Pour beaucoup, travailler de chez soi réduit les risques de harcèlement ou de discrimination.
Décrire la France comme l’île des bienheureux, où la courte semaine de travail est suivie d’interminables vacances, relève d’une ignorance de la réalité. La relation au travail s’est dégradée. Et la question de savoir comment contenter la population active s’impose, rapporte le “Washington Post”.
40 % des entreprises espagnoles se seraient dotées de programmes espions pour surveiller l’activité de leurs employés. Le pays se classe ainsi comme le leader européen du suivi algorithmique de l’activité professionnelle, devant l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni.
Le 23 février, un employé de la plateforme s’est écroulé devant l’immeuble de la capitale britannique où il venait livrer, sous les yeux indifférents des clients. Filmée, la scène illustre la déshumanisation persistante des travailleurs de la “gig economy”, selon “The New Statesman”.
Hérité de la pandémie, le développement du télétravail a encore accru le nombre de réunions – et la perte de temps. Certaines entreprises veulent y mettre le holà, rapporte “The Wall Street Journal”.
Les salariés allemands ont le droit à dix jours de congés payés par an de formation, sans que celle-ci doive obligatoirement avoir un rapport avec le travail. Le magazine “Der Spiegel” revient sur ce dispositif méconnu.
Emmanuel Macron souhaite que les Français travaillent plus longtemps. Mais les salariés de 55 ans et plus en France ont aujourd’hui bien du mal à rester dans la vie active faute d’entreprises désireuses de les employer, relève ce grand quotidien américain.
En mobilisant massivement leurs troupes lors de cette première journée de grève contre la réforme des retraites, syndicats et partis de gauche ont pris l’ascendant dans ce dossier “sensible”, où se jouera vraisemblablement le second mandat d’Emmanuel Macron.
Avec la loi sur l’accélération du nucléaire, présentée ce 17 janvier au Sénat, la France entame une nouvelle stratégie énergétique basée sur la relance de sa filière nucléaire. Au moment où plusieurs pays s’interrogent sur cette industrie, relève “The Economist”, la France, pionnière dans ce domaine, pourrait servir d’exemple.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, près de sept ans après le référendum, nous revenons sur le désarroi général au Royaume-Uni alors que le pays est plongé dans une crise économique sans fin. Fallait-il quitter l’Union européenne ? De plus en plus de Britanniques, y compris certains journaux conservateurs Outre-Manche, en doutent.
La moitié de la population active peut désormais travailler de chez elle sans problème, comme l’a démontrée la période pandémique, constate “The Sunday Times”. De quoi atténuer l’impact des mouvements sociaux. Mais paradoxalement, les grévistes peuvent dans le même temps compter sur un plus grand soutien populaire.
Le télétravail semble avoir connu son heure de gloire. La demande qui a explosé pendant la pandémie est encore présente mais moins qu’avant, remarquent les médias, qui notent que de nombreux employés sont désormais rappelés au bureau.
Moins d’une semaine après son rachat par Elon Musk, le réseau social est boudé par les annonceurs, les stars et quelque 70 000 twittos partis tester la plateforme décentralisée Mastodon. Un premier revers pour l’autoproclamé “absolutiste de la liberté d’expression” ?
