Une organisation du travail soignée réduit les absences #Conditions de travail
Les conditions de travail jouent un rôle déterminant dans le processus qui conduit un agent à s’arrêter. Les améliorer permet de faire baisser l’absentéisme.
Les conditions de travail jouent un rôle déterminant dans le processus qui conduit un agent à s’arrêter. Les améliorer permet de faire baisser l’absentéisme.
Sept morts au travail depuis 2010 impliquent le groupe sucrier Cristal Union. Pourtant, la prévention des risque semble toujours insuffisante. Collègues et familles dénoncent des sanctions pénales peu dissuasives.
La Belgique et l’Espagne ont adopté des dispositifs en faveur de cette nouvelle organisation du travail. En France, une poignée d’entreprises ont franchi le pas.
Jusqu’à fin décembre, des dizaines d’entreprises britanniques testent la semaine de quatre jours. L’idée de travailler un jour de moins pour un salaire et une productivité inchangés séduit les salariés, et bien souvent leurs patrons. Même si les réalités économiques peuvent les rattraper.
Pôle emploi s’apprête à dévoiler aux élus du personnel des mesures visant à limiter les risques de violence dans ses agences, où les signalements ont bondi de 39 % depuis 2019. Selon une expertise « risque grave à l’accueil », des « ratés » dans l’offre de service de Pôle emploi expliquent en partie les tensions.
Les accidents graves révèlent souvent les dysfonctionnements dans l’organisation de travail.
Une enquête publiée par la Dares ce jeudi indique que 36 % des salariés travaillent au moins un samedi par mois, tandis que 25 % sont concernés par le travail le soir et 10 % la nuit.
Entre la fin 2021 et début 2022, près de 520 000 salariés ont démissionné chaque trimestre, un niveau historiquement haut. L’effet conjoncturel lié à la reprise économique n’explique pas seul ce mouvement de fond, inscrit dans la recherche d’un autre rapport au travail, en particulier chez les jeunes générations. Esquisse des enjeux en cinq portraits.
Le flex office, qui consiste à ne plus avoir de bureau attitré et à changer d’espace de travail en fonction de ses missions, ne fait pas l’unanimité auprès des salariés. Perte de territoire, déshumanisation de l’entreprise, manque d’ancrage… Cette organisation du travail permet, certes, aux entreprises de gagner de précieux mètres carrés, mais cultive également le sentiment de déconsidération chez les salariés. Le risque ? Que l’attachement à l’entreprise disparaisse et que le désengagement progresse. À moins que la pratique soit bien accompagnée. Points de vue croisés entre psy, entreprise et salariés.
En cette période de hausse des démissions et de désaffection des métiers mal rémunérés, Coralie Perez et Thomas Coutrot interrogent le sens du travail.
C’est une tendance qui semble prendre de l’ampleur : 86 % des Français interrogés seraient prêts à signer pour une semaine de travail à quatre jours. En Alsace, l’entreprise Bois2boo de Châtenois près de Sélestat propose déjà à ses salariés d’alterner semaines de 4 jours et de 5 jours
Popularisée sur les réseaux sociaux, la tendance du “quiet quitting” amène certains salariés – souvent désenchantés – à remettre en cause leur investissement au travail.
Quelques entreprises proposent à leurs salariés de longues périodes de congés rémunérés afin de prendre du temps pour soi ou pour un projet.
Les salariés ne quittent pas seulement leur emploi pour gagner plus. Ils veulent aussi de la flexibilité, du lien, du sens. Les entreprises devront inventer avec eux un nouvel « affectio societatis ».
Si la répartition du temps de travail sur quatre jours constitue un facteur d’attractivité chez les salariés, la charge de travail devient en revanche plus lourde et concentrée.
Enquête Le manque de bras dans des secteurs entiers de l’économie traduit une nouvelle relation au travail, mûrie durant la crise sanitaire. Pour des raisons qui touchent moins aux salaires qu’au sens qu’ils attribuent à leur emploi, des actifs décident de changer de travail dans l’espoir d’un nouvel équilibre
« Nous sommes pris en étau » entre des gestionnaires qui se concentrent sur les chiffres et des équipes épuisées, explique, dans une tribune au « Monde », Pauline Costemalle, une directrice d’établissement.
Maltraitance Les syndicats tenaient une conférence de presse, mercredi, au sein de l’université Pierre-et-Marie-Curie à Paris, pour dénoncer les infractions répétées au Code du travail opérées par le sous-traitant du nettoyage.
Héroïques face aux terribles incendies de Gironde, mobilisés comme jamais cet été, les sapeurs-pompiers, professionnels et volontaires, alertent sur leur incapacité à faire face à un nombre de risques et de missions toujours plus grand. Leurs syndicats appellent à remettre à plat le fonctionnement de la Sécurité civile.
« A travers l’Union européenne, 23 % des actifs sont exposés à des températures élevées durant au moins un quart » de leur temps de travail, un pourcentage qui grimpe à 36 % dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie et à 38 % dans la construction selon l’agence Eurofound.
Depuis la pandémie, de plus en plus de salariés qui travaillent en open space réclament l’accès à des lieux de travail privatifs. Entre les difficultés de concentration et les interruptions à répétions qui impactent la productivité des collaborateurs, il semblerait que les espaces de bureaux collaboratifs aient fait leur temps.
Ce salarié de la société de nettoyage Europ Net, prestataire au Palais Bourbon, est décédé durant son service. La CGT exige des réponses sur ses conditions de travail.
Du fait d’une réglementation minimaliste, les travailleurs œuvrant en plein soleil et sous fortes chaleurs doivent s’en remettre au bon vouloir de leur donneur d’ordres.
Après la découverte de 12 travailleurs sans-papiers sur le chantier du village des athlètes, les affaires se succèdent sur les chantiers des JO 2024. Selon nos informations, de nouvelles enquêtes sont en cours pour travail dissimulé et non déclaré.
Les syndicats alertent après deux suicides dans l’entreprise, ex-France Télécom. Pour eux, il est temps de remettre en question cette stratégie de réduction de coûts, génératrice de souffrance.
Avec 3,5 milliards de joueurs à travers le monde, dire que l’industrie du jeu vidéo se porte bien est un euphémisme. Ce n’est cependant pas le cas pour les salariés du secteur pour qui le jeu vidéo, c’est tout sauf « fun ». Un rapport de la fédération syndicale internationale Uni Global vient révéler l’envers du décor.
Employée par la société de nettoyage Ladybird, une agent de nettoyage est décédée percutée par un véhicule de transport de passager sur une des pistes du terminal T3 de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, ce dimanche. Les mauvaises conditions de travail sous-tendues par un sous-effectif criant sont pointées par les syndicats.
La crise due au Covid-19 avait mis en lumière ces travailleurs de « deuxième ligne ». Aujourd’hui, ils ont été oubliés. Tant à Marseille qu’en région parisienne, plusieurs grèves sont organisées pour dénoncer la surcharge de travail.
Entre les bugs des logiciels, les réformes incessantes, et l’obligation de passer le moins de temps possible avec les allocataires, la dématérialisation et la réduction des coûts pèsent aussi sur les travailleuses et travailleurs des Caf.
L’architecte français Jean-Paul Viguier a consacré une grande partie de sa carrière à concevoir des sièges sociaux. Il revient sur trente ans d’évolution de son métier.