La capacité de production d’électricité photovoltaïque a quasiment doublé ces trois dernières années en Europe grâce aux subventions des Etats. Mais des incertitudes planent sur les futurs financements.
Avant même son entrée en vigueur, la réforme du marché de l’électricité en France révèle toutes ses impasses : il est impossible de concilier le double langage du pouvoir, soutenant à la fois une préférence française et le respect des règles de concurrence européennes. Elle vient de faire disjoncter son président Luc Rémont.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Nommé fin 2022, Luc Rémont a été congédié vendredi. Il devrait être remplacé par le directeur général de Framatome, Bernard Fontana, officiellement pour « accélérer » le chantier de la relance du nucléaire.
Couvertes par le secret-défense, ces réunions de haut niveau concernent pourtant des questions de politique énergétique très classiques. Leur confidentialité renforce l’opacité de la filière de l’atome et des choix politiques la concernant.
Fabrice Coudour a été élu, ce jeudi, à la tête de la CGT mines et énergie. Le successeur de Sébastien Menesplier compte sur le collectif pour renforcer sa fédération et recréer un service public de l’énergie.
L’UFC-Que Choisir publie une étude exclusive révélant l’impact catastrophique de la nouvelle régulation du nucléaire, qui entrera en vigueur en janvier 2026. Cette réforme, négociée en catimini entre le gouvernement et EDF, va mécaniquement entraîner une hausse massive des tarifs de l’électricité, au détriment des consommateurs.
Selon la World Nuclear Association, la demande mondiale d’uranium va quasiment tripler d’ici à 2040. Mais les principaux pays qui abritent cette ressource, en Asie centrale ou en Afrique, avaient levé le pied à la suite de la baisse du cours de l’uranium provoquée par l’accident de Fukushima (2011). Aujourd’hui, tous ne sont pas en mesure de répondre aux nouveaux besoins de productions. D’autres pays pourraient toutefois émerger et l’investissement dans des procédés moins gourmands en uranium sera également nécessaire. Cet article résume les résultats du récent rapport de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) sur la géopolitique de l’uranium.
L’électricien français a vu son bénéfice net s’établir à 11,4 milliards d’euros en 2024. Son chiffre d’affaires est cependant en recul de 15,7 % à 118,7 milliards d’euros.
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Au Havre, le ministre de l’Industrie et de l’Energie doit préciser ce lundi 17 février les critères privilégiant en partie la chaîne de valeur en Europe pour les futurs champs d’éoliennes offshore, une première. Le géant asiatique est clairement visé par Paris comme par Bruxelles.
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Renouvellement du réseau, raccordements de l’éolien en mer, nouvelles lignes… Le gestionnaire du réseau annonce un plan très ambitieux afin de préparer le pays à l’électrification des usages et l’adapter au changement climatique. Une trentaine d’usines en France, a minima, produiront les fournitures nécessaires.
Donald Trump a annoncé un immense plan d’investissements dans des data centers dédiés à l’intelligence artificielle. Des infrastructures gourmandes en électricité que les géants du numérique comptent alimenter grâce au nucléaire. À Three Mile Island, site nucléaire sinistré depuis un grave accident en 1979, les habitant·es sont revolté·es.
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Habituée aux résultats mirifiques, l’entreprise française subit un revers financier qu’elle impute à une conjoncture économique peu favorable. Pour se remettre d’aplomb, elle prévoit d’investir plus dans les énergies fossiles, et moins dans la transition énergétique en 2025.
Le gouvernement veut recentrer les dispositifs de soutien au secteur photovoltaïque, dont l’essor significatif et le coût pour les finances publiques suscitent des critiques croissantes.
A Rennes, un site géré par EDF permet de produire à la fois de la chaleur et de l’électricité à partir d’une ressource locale et renouvelable
Électrique cité. Depuis mars 2024, Énergie de Nantes produit et fournit de l’électricité à près de 260 bâtiments grâce à un moulin à eau. Rencontre avec celles et ceux qui font vivre le seul fournisseur d’électricité associatif en France.
L’Agence internationale de l’énergie estime que la relance actuelle du nucléaire sera insuffisante pour décarboner la production d’électricité mondiale. Plus faciles à mettre en œuvre, les petits réacteurs nucléaires (SMR) pourraient tirer leur épingle du jeu et représenter 10% de la production nucléaire en 2040, à deux conditions.
Les tarifs réglementés d’électricité vont baisser de 15 % au 1er février a indiqué jeudi 16 janvier la commission de régulation de l’énergie. Une première depuis 2015 et une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat de plus de vingt millions de foyers.
Une loi transpartisane en préparation vise à pousser les entreprises à accélérer l’électrification de leur parc de véhicules. Un levier décisif pour décarboner le secteur.
La production d’électricité nucléaire et hydroélectrique d’EDF a fortement progressé en France en 2024, retrouvant son niveau d’avant 2022, année exceptionnellement basse.
D’un côté, les tarifs réglementés de vente de l’électricité sont menacés de disparition, car la Commission européenne doit statuer sur leur avenir en 2025 ; de l’autre, l’envolée récente des prix de marché pèse encore lourdement sur l’économie, en particulier sur l’industrie, rappelle l’économiste et syndicaliste Anne Debrégeas, dans une tribune au « Monde ».
Les prix de l’électricité deviennent de plus en plus souvent négatifs sur le marché de gros, et cela coïncide avec des pics de production photovoltaïque. Quel est exactement le problème ?
EDF a confirmé que le premier couplage du nouveau réacteur aurait lieu cette semaine. Plusieurs étapes doivent désormais être franchies avant qu’il n’atteigne sa pleine puissance l’été prochain. L’aboutissement d’un chantier hors normes.
Pour rassurer leurs actionnaires, les pétroliers britanniques BP et Shell abaissent leurs ambitions dans les énergies renouvelables. Malgré des vents contraires aux États-Unis et en Inde, TotalEnergies poursuit ses investissements et devrait atteindre son objectif de 100 GW de renouvelables d’ici à 2030.
EDF, représentants d’industriels et pouvoirs publics se sont réunis jeudi 5 décembre au ministère de la Transition écologique pour faire un point sur le futur cadre de régulation du prix de l’électricité. Le rendez-vous a déçu les opposants au prochain dispositif post-Arenh et une nouvelle échéance a été fixée en janvier en vue d’accélérer les négociations sur les contrats de long terme pour les électro-intensifs.
Alors que les débats sur le régime post-Arenh se tendent, le gendarme de la concurrence réclame en parallèle la suppression des tarifs réglementés de l’électricité, à contre-courant du rapport de la CRE qui revendique son maintien.
Bernard Doroszczuk quitte ce mercredi la présidence de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Il fait le point sur la mise en service de l’EPR de Flamanville et sur les dossiers chauds laissés à son successeur, Pierre-Marie Abadie.
Alors qu’un état des lieux imminent sur la mise en œuvre de l’accord de novembre 2023 entre l’Etat et EDF a été annoncé par le gouvernement, l’énergéticien a défendu sa politique commerciale post-Arenh jeudi 7 novembre. Le prix de l’électricité sera un enjeu majeur dans sa quête d’électrification de plus en plus d’usages.
Pour l’avenir, le gouvernement privilégie l’électricité décarbonée au détriment du gaz, dont la consommation ne cesse de diminuer. La fin du réseau de gaz est un scénario à prendre en considération, estime un expert du secteur.
La Commission de régulation de l’Énergie (CRE) planche sur une hausse du tarif de transport et de distribution de l’électricité de 10 % en 2025, pour financer les milliards d’euros d’investissements de RTE et Enedis dans le réseau. Une mesure qui réduirait la marge de manœuvre du gouvernement qui projetait une hausse de plus de 100 % d’une taxe sur l’électricité, la TICFE.
