Une majorité de jeunes actifs se disent prêts à prendre en responsabilités dans les prochaines années, d’après le sondage OpinionWay pour l’ANDRH, dévoilé ce mardi 30 septembre. Cependant, leur perception d’un « bon » management diffère de leurs aînés. Explications de Matthieu Bax, DRH chez Dior et vice-président de l’ANDRH, Sophie Sureau, directrice de l’ISG RH, et Hubert Cotté, directeur chez Workday.
Le prix Penser le travail, cofondé par Sciences Po et « Le Monde », doit être décerné mercredi 1ᵉʳ octobre. Les quatre auteurs finalistes de l’édition 2025, Elise Penalva-Icher, Baptiste Giraud, Jérôme Pélisse et Daniel Veron, ouvrent la réflexion pour concevoir des politiques managériales plus favorables aux salariés.
Consignes ignorées, soupirs bruyants, moqueries… Certains chefs d’équipe ont du mal à se faire respecter. Entre la peur d’être trop autoritaire ou trop laxiste, la bonne posture relève souvent du casse-tête.
« Patron », un terme qui a le plus souvent une charge péjorative. Que peut être alors un « bon patron » ? Les demandes adressées à celui qui préfère aujourd’hui être appelé « chef d’entreprise » ou « entrepreneur » sont multiples. Revue des principales qualités qui leur sont demandées.
De plus en plus valorisé en entreprise, le management bienveillant n’est pas une mode, mais un levier stratégique pour réduire le stress, stimuler la motivation et renforcer la cohésion d’équipe. Pourtant, il reste encore sous-estimé ou mal compris par de nombreux dirigeants. Deux experts, Gaël Chatelain et le Dr Philippe Rodet, expliquent pourquoi cette posture managériale est indispensable — et comment l’adopter concrètement.
Ils relisent chaque virgule, exigent un compte rendu pour la moindre décision, surveillent les horaires… Dans un monde où le rapport à l’autorité change, les comportements de certains chefs sont de moins en moins acceptés. Comment doser son réflexe de contrôle ?
Incertitudes, paradoxes, crises à répétition… le quotidien des managers ressemble de plus en plus à un brouillard permanent. Et si, plutôt que de chercher à tout maîtriser, la clé était d’apprendre à naviguer à vue ? C’est l’enjeu de la “capabilité négative” : une ressource précieuse pour transformer le doute en discernement et l’ambiguïté en coopération.
Un nombre croissant d’entreprises plaide pour plus de gentillesse managériale. Si les bénéfices de cette posture sont nombreux, attention toutefois à ne pas tomber dans une forme de lâcheté délétère pour le collectif de travail. Regards croisés de Guillaume d’Ayguesvives, fondateur de Moka.care, et de Clélia Sacadura, psychologue du travail chez Qualisocial.
La quête de perfection managériale ? Une illusion aux effets délétères, selon Ludovic Girodon, auteur de la BD « Un manager presque parfait » (Marabout). Pour lui, mieux vaut miser sur la neutralité… et surtout sur l’authenticité.
Alors que la planète entière a appris le départ de l’iconique dirigeante Anna Wintour du Vogue américain, le verdict est tombé : Chloé Malle prendra sa suite. Quels défis cette succession représente-t-elle ? Quels écueils éviter pour réussir cette transition ? Décryptage de Ryne Sherman, directeur scientifique chez Hogan Assessments.
Souvent centrés sur la performance et les objectifs, les entretiens individuels négligent parfois une dimension capitale : les émotions. Pourtant, les reconnaître et les accueillir peut renforcer la confiance, améliorer la communication et favoriser un management plus humain. Le retour d’expérience de Julien Brunet, directeur opérationnel du groupe CT Engineering, qui a modifié la procédure des entretiens individuels dans son entreprise pour prendre davantage en compte le ressenti des salariés.
Une étude met en lumière trois phases à travers lesquelles les migrants prennent l’initiative de changements dans les organisations : relecture des routines, négociation au sein des équipes et ancrage de nouvelles pratiques. Que peuvent apprendre les entreprises de ces dynamiques de transformation ?
Le management traditionnel ne suffit plus à créer l’adhésion. Les leaders sont appelés à repenser leur posture, en privilégiant une approche plus incarnée, équilibrée et durable. Les clés de Delphine Zanelli, experte en leadership et autrice de « 100 jours pour révéler votre leadership » (Vuibert).
Face aux contraintes du travail, l’adaptation est clé. Plutôt que de les subir, il est possible de les transformer en moteurs de croissance personnelle.
Depuis quelques années, la France laisse partir ses meilleurs dirigeants au profit d’entreprises à l’étranger. Matthieu Courtecuisse, PDG de Sia, liste les mesures à mettre en place pour freiner cette « détalentisation » française.
Soumis à des injonctions contradictoires et à des charges émotionnelles croissantes, les managers intermédiaires deviennent le maillon faible de l’entreprise. Entre surcharge, flou des rôles et désengagement croissant, le middle management vit une crise silencieuse mais profonde. Comment en est-on arrivé là, et surtout, comment réhabiliter ce rôle essentiel au bon fonctionnement des organisations ?
Si certaines entreprises peinent à mettre en oeuvre leur raison d’être, d’autres en font un moteur d’action, d’innovation et d’alignement. Mieux, un outil stratégique, managérial et de gouvernance.
Le géant de la télécommunication, Orange, prépare un plan de réorganisation pour 2026 qui inquiète fortement les syndicats au vu du climat social actuel, très dégradé, rappelant les heures sombres de la crise des suicides de 2008-2009. Samira*, salariée pendant douze ans chez Orange, témoigne avec sa fille des méthodes managériales maltraitantes qui peuvent s’exercer dans l’entreprise. Avec des conséquences parfois irréversibles.
Dans son livre « S’élever ensemble » (Mareuil Editions), Pascal Sancho revient sur 30 années en tant que sauveteur dans un milieu souvent hostile. S’il ne devait retenir qu’un enseignement, ce serait qu’aucune aventure professionnelle ne peut se faire en solitaire. En montagne, comme en entreprise, derrière tout leader se cache un collectif soudé.
Les spécialistes du management Michel Berry et Christophe Deshayes estiment, dans une tribune au « Monde », que les critiques émises par le rapport de l’inspection générale des affaires sociales sur le management « à la française » reposent sur une définition rabougrie du management.
La recherche en gestion de performance offre une gamme complète de pratiques managériales toxiques à appliquer sans modération pour faire fuir les talents les plus précieux. Si ces conseils sont à prendre au second degré, ces pratiques restent bien réelles dans la gestion quotidienne de certains managers.
Les ouvrages sur le management et les affaires s’imposent dans les librairies d’aéroports internationaux. En France, le marché reste de niche mais prometteur. Pour ceux soucieux d’écrire un ouvrage de référence, se démarquer passe par un contenu original et une stratégie éditoriale soignée, dans un secteur où la concurrence est rude.
Depuis 2021, l’association AID64 cherche à donner davantage de marges de manœuvre à ses salariés dans le cadre d’un collectif de travail renforcé.
Lors du Salon du Management 2025, Adrien Chignard, psychologue du travail, est revenu sur le harcèlement moral en entreprise : comment l’expliquer, l’identifier, et le contrecarrer ? Découvrez la vidéo, ci-dessus, en 5 minutes chrono.
Mises au service des actionnaires, les politiques managériales conduisent à la surexploitation et détruisent le sens du travail. L’Ugict-Cgt y oppose un management alternatif qui conjugue définition collective des stratégies et reconnaissance des qualifications.
Le baby-foot au milieu de l’open-space, le fondateur que l’on tutoie, l’émulation qui pousse à sur-travailler… Voilà « l’esprit “start-up” »… qui ne résiste pas à la pression des actionnaires. Entretien avec la sociologue Marion Flécher qui dissèque les étapes de ce processus au cours duquel peut, éventuellement, surgir le syndicalisme.
À l’heure du travail hybride, la qualité de vie et les conditions de travail (QVCT) ne se limitent plus à l’ergonomie ou aux horaires. Elles reposent désormais sur un contrat invisible entre salariés et managers, qu’il devient urgent de repenser.
La motivation de leurs équipes est une part importante du travail des managers. Néanmoins, ceux-ci sont parfois désorientés par les attentes de leurs équipes. Quelles sont les attentes en matière de reconnaissance, et quelles sont les vieilles techniques qui ne fonctionnent plus ?
Selon une enquête internationale de Cegos, publiée le 12 juin, une part importante des salariés montre peu d’appétence à devenir manageur, notamment en France. En cause, la culture des organisations, l’image de la fonction et l’émergence d’autres modèles de réussite professionnelle.
Nombreux sont les managers qui, animés des meilleures intentions, tombent dans le piège du contrôle excessif. Cette pratique toxique nuit à la performance et au bien-être des équipes. Décryptage et solutions concrètes avec deux experts du leadership.
