Managers : en début d’année, comme le commun des mortels, vous passez en revue ces (petites) choses que vous aimeriez faire mieux ou autrement. Parler en public, poser un cadre, vaincre la réunionite… Voici comment concrétiser vos bonnes résolutions.
Au-delà des fondamentaux du management, il est essentiel de se former aux enjeux qui traversent le monde du travail d’aujourd’hui, et de demain. Quelles compétences et aptitudes développer pour bien manager en 2024 ? Et surtout, quelles formations choisir ?
Les deux chercheurs en management Antoine Inglebert-Frydman et Laurent Taskin plaident, dans une tribune au « Monde », pour un véritable changement des pratiques managériales, au-delà de l’affirmation des « valeurs » et de la « bienveillance ».
Seuls au sein d’un groupe de salariés, telle est la situation paradoxale ressentie par nombre d’encadrants récemment promus.
À l’heure des difficultés économiques qui touchent de nombreuses entreprises, des plans de licenciements, des départs de collègues pas toujours remplacés avec la grande démission, la charge s’est alourdie pour beaucoup. Mais attention, la surcharge de travail n’est pas sans risque pour une équipe et son manager : gare au burn-out ! Voici comment la réduire et favoriser une écologie mentale.
Les rencontres RH du 5 décembre ont abordé la manière dont les DRH permettent à certains salariés d’aménager leurs horaires de travail, sans pour autant remettre en cause leur droit à la déconnexion.
Alors que l’année touche à sa fin, les managers ont l’opportunité de réfléchir sur les accomplissements passés et de définir la vision future pour leurs équipes, au croisement de celle de leur entreprise – qui en manque parfois – et de la leur en tant que leader. Fixer un cap et le partager sont des attributs majeurs du leadership, celui qui donne un sens à l’action de chacun. Pourtant, beaucoup de managers doivent encore renforcer cette compétence. Alors, comment bâtir une vision inspirante, qui donne envie aux collaborateurs de s’investir et s’engager dans un contexte de perma-crise ?
Chargé de la dimension opérationnelle de la stratégie d’entreprise, le manager opérationnel est un véritable pilier dans la réussite des objectifs. Son but ? Concevoir, mettre en place et évaluer des plans d’action pour atteindre les objectifs. Dans une vision à court terme, il coordonne les équipes et les actions, s’assure du bon déroulement des étapes de production, et veille à ce que la productivité des collaborateurs rime avec épanouissement professionnel.
Les rituels en entreprise permettent de guider les collectifs face aux incertitudes. Bien plus que de simples routines, ces moments « augmentés » offrent une valeur ajoutée considérable afin de faciliter la connexion humaine, la créativité et le sens commun. Ils se révèlent des outils puissants pour cultiver la vitalité des équipes, mais aussi pour établir une continuité consciente avec le vivant. Découvrez 5 rituels à tester d’urgence avec votre équipe… ou avec d’autres managers !
Ce forum vient de réunir, deux jours durant, des personnalités académiques, des leaders du monde de l’entreprise, des startuppeurs, consultants, penseurs et auteurs venus du monde entier à Vienne, en Autriche.
Beaucoup d’entreprises croient que créer de la concurrence entre leurs salariés va avoir pour conséquence de les stimuler et de leur donner plus d’énergie, tout en créant les conditions pour que leur talent s’exprime au mieux. Pas si sûr, selon la spécialiste en bien-être et performance Silvia Garcia…
Innover en management nécéssite d’impliquer sincèrement les salariés en investissant dans le capital humain. C’est ce que démontre l’économiste du travail Jérôme Gautié dans le cadre du projet de médiation scientifique « Que sait-on du travail ? », lancé en mai 2023 par le Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques (Liepp) de Sciences Po, et diffusé en collaboration avec « Le Monde ». En contre-exemple, il développe comment le « lean à la française » a participé à la dégradation des conditions de travail.
Entrepreneurs, salariés, étudiants… Ils sont démotivés par une actualité générale peu engageante. Pourtant, les raisons de ne rien lâcher sont nombreuses. Voici quelques preuves.
Encore aujourd’hui, assumer la responsabilité d’une équipe demeure la voie royale pour faire carrière. Refuser un poste de manager peut faire douter de votre engagement et/ou ambition.
Importance de l’équipe, reconnaissance, flexibilité, sens au travail, impact environnemental et social, nouveau rapport à l’autorité… Quelles sont les attentes des Z au travail ? Comment les managers peuvent-ils s’y adapter ? Quels conseils et bonnes pratiques pour manager la génération Z ? Comment répondre à leurs aspirations ?
Une étude montre qu’au moment de choisir un CV, malgré les déclarations de plus grande confiance dans les recommandations des responsables des ressources humaines, les recruteurs ont suivi les conseils des algorithmes, explique la journaliste du « Monde » Anne Rodier dans sa chronique.
Le manager exerce de nombreuses responsabilités au quotidien, en entreprise. Qu’il s’agisse de la gestion de l’équipe d’un point de vue opérationnel, du suivi des objectifs, ou encore du maintien d’un environnement inspirant et apaisant, le manager a un œil partout.
Il importe de prendre le temps de motiver les acteurs au changement pour s’assurer de gagner par la suite.
Un arrêt de travail sur deux est précédé d’un épisode de surcharge de travail, soulignent Marie Lacroix et Gaëtan de Lavilléon. Il est impossible de demander aux salariés de rester efficaces dans un environnement de sollicitations et d’urgences permanentes.
Le départ d’un collaborateur n’est jamais neutre sur un collectif. Une démission peut avoir des effets négatifs ou positifs, mais ne doit jamais être gérée comme un événement anodin. Que peut faire un manager pour conserver motivation et engagement dans son équipe ? Les conseils d’Aurélie Durand, psychologue, ex-consultante en organisation, coach de dirigeants et d’équipes depuis plus de dix ans, fondatrice du cabinet Ajadi.
Selon une étude de l’Apec, l’envie d’évoluer à un poste de manager a reculé de trois points en un an. Un phénomène qui s’explique en grande partie par l’appréhension d’avoir à gérer les individualités de son équipe.
Quand le business n’est pas au beau fixe, la communication avec les salariés devient vitale. Il faut savoir adopter la bonne posture pour informer, rassurer et (re)mobiliser ses équipes. Voici les bonnes pratiques à adopter, et les erreurs à éviter.
L’anticipation des risques et la gestion de crises émergent comme des compétences incontournables pour naviguer dans la complexité du monde professionnel. Entre l’évolution erratique des marchés, les crises en tout genre et les défis socio-économiques, les organisations ont tout intérêt à investir dans ces expertises pour muscler leur résilience.
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Il est des pratiques en entreprise qui étouffent l’intelligence collective. Et nuisent à la performance. Démonstration.
Beaucoup, en entreprise, confondent les deux termes. Chose certaine, chacun des profils est indispensable à l’efficacité et la réussite d’une organisation. Et leur succès dépend de leurs aptitudes comportementales (« soft skills »).
Un turn-over élevé est pour d’aucuns une opportunité d’apporter du sang neuf, mais le laisser s’installer n’est certainement pas à faire. C’est un risque de ne pas trouver de remplaçant, de perte de compétence, d’expérience, de charge de travail accrue pour le reste de l’équipe. Cela donne un mauvais message aux collaborateurs qui restent et qui se sentent dévalorisés. Par Charles Cuvelliez, Belfius Banque et Assurance, Département Risques et Patrick Devis, Directeur des Ressources humaines, Belfius Banque et Assurance (Belgique).
Qu’apporte le talent – flou dans les imaginaires – que la compétence – définie et formalisée – n’apporte pas ?
Les politiques de compliance prennent de plus en plus de place dans nos organisations en particulier dans certains secteurs comme la finance, la santé ou l’industrie. Parfois vécues comme une américanisation de nos politiques managériales, il faut bien évidemment les soutenir tant elles sont utiles. Pour autant, il ne faudrait pas au nom de la juste prévention des risques confondre la compliance avec l’éthique et en faire la pierre angulaire des politiques de responsabilité sociétale de nos entreprises. Cela serait un double contre sens en affaiblissant autant l’exercice de nos responsabilités de cadres et de dirigeants que la capacité de nos organisations à innover.
Derrière l’aura du géant de la voiture électrique et celle de son patron, Elon Musk, se cachent des conditions de travail toxiques à Nantes comme dans beaucoup d’autres sites français. Certains salariés ont accepté de briser le silence pour notre partenaire Mediacités.
Plutôt que d’imposer un retour au bureau par la force, une réflexion managériale sur la qualité de vie au travail est à mener.
