#Violences faites aux femmes
Tabou Le 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence de genre, les femmes âgées vont encore être oubliées. En France, elles représentent 21 % des féminicides.
Malgré l’obligation pour les entreprises de sensibiliser et lutter contre les violences sexistes et sexuelles au travail, les actions mises en place semblent insuffisantes.
A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui aura lieu le 25 novembre, la CGT se mobilise durant toute cette semaine dans les entreprises et la fonction publique. Le collectif Femmes Mixité CGT fera le point, lors d’un Webinaire, le 25 novembre.
A Paris, la manifestation a rassemblé samedi 80 000 personnes selon les organisatrices, 18 500 selon la police.
Depuis 2020, trente structures de prise en charge des auteurs de violences conjugales sont expérimentées sur le territoire, non sans susciter des polémiques. Au Québec et en Belgique, elles existent depuis des décennies, avec un impact documenté sur la baisse de la récidive.
Dans un communiqué commun adressé à la première ministre, la CGT, FO, la CFTC, la FSU, Solidaires, la CFDT, l’UNSA et la CFE-CGC demandent de nouvelles mesures à quelques jours de la journée internationale contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre et à la veille de la manifestation nationale du collectif #NousToutes réunissant syndicats, partis politiques et associations ce samedi 19 novembre.
Samedi 19 novembre, la manifestation contre les violences faites aux femmes, organisée par le collectif Nous Toutes aura lieu pour la cinquième fois. Si d’année en année, les participantes et participants sont chaque fois plus nombreux, le problème ne semble pas considéré à sa juste valeur par les pouvoirs publics. La faute à un budget insuffisant.
« Les politiques de prévention sont encore souvent inexistantes ou insuffisantes dans la majorité des entreprises, administrations, collectivités et établissements publics », alertent la CGT, FO, la CFTC, la FSU, Solidaires, la CFDT, l’UNSA et la CFE-CGC.
Les violences faites aux femmes sont centrales dans le discours féministe comme dans celui de l’État. Mais dans les faits, l’action publique est encore lente à s’exercer de manière efficace, notamment dans les territoires ruraux.
Deux ans jour pour jour après la fin du Grenelle des violences conjugales, des députés LREM proposent de retoucher la loi afin de renforcer la protection des enfants témoins. Ils proposent de suspendre l’autorité parentale du parent violent dès que celui-ci est mis en cause.
Le dispositif expérimental mis en place en Seine-Saint-Denis vise à écarter du domicile les auteurs de violences conjugales en les prenant en charge dans un centre avec un suivi psychologique.
Les violences économiques, qui prennent des formes variées, reviennent dans 20 % des appels de victimes avec le numéro d’urgence 3919.
Sur le plan législatif, les associations relèvent de réelles avancées, mais elles regrettent que les moyens ne soient pas toujours au rendez-vous.
Les nouveaux mouvements de libération de la parole se structurent et commencent à faire bouger les lignes et les lois. Rencontres avec quatre personnalités qui incarnent ces combats.
La Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, est l’occasion de défendre des solutions concrètes. Parmi elles : l’instauration d’un revenu de subsistance qui permettrait aux victimes de quitter leur domicile à temps.
Syndicalistes et féministes dénoncent le manque d’ambition de l’exécutif alors que la convention n° 190 de l’Organisation internationale du travail devrait être ratifiée ce jeudi.
" Prenons la Une s'est illustrée depuis trois ans face aux nombreuses affaires de harcèlement qui ont secoué les médias français, des révélations liées au mouvement #Metoo fin 2017 à celles concernant la "Ligue du lol" en 2019, "
Ce canal de soutien n’est pas “une plateforme d’urgence”, insiste toutefois l’association Prenons la Une, invitant les personnes en danger de mort à composer le 17 ou à envoyer un SMS au 114 “pour joindre la police”.
" A l’occasion de cette journée, syndicats ( dont la CGT) et associations féministes appellent à manifester à Paris, place de République, mercredi 25 novembre à 12 heures pour exiger notamment cette ratification par la France de la « convention contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail » de l'Organisation internationale du Travai "
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, la Confédération européenne des syndicats demande que la législation relative au harcèlement sur les lieux de travail soit « actualisée afin de protéger les femmes travaillant de leur domicile contre le harcèlement en ligne rendu possible par les techniques de surveillance utilisées par certains employeurs ».
" N'hésitez pas à consulter le guide "
À l’occasion du 25 novembre, journée mondiale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, l’Ugict-CGT, dans le cadre du travail engagé par la CGT sur le sujet, publie un guide pour accompagner l’encadrement dans la mise en place d’un environnement non sexiste.
" Les risques et sources de la violence sexuelle et sexiste durant ces derniers mois ont été multiples "
A l’occasion de la journée internationale de mobilisation et de lutte du 25 novembre pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, la CGT portera plusieurs initiatives notamment le 21 novembre.
" Découvrez les résultats de l'enquête menée à la Région Île-de-France sur les violences sexistes, sexuelles et lgbtphobes. "
En novembre 2019, les militant⋅es du groupe genre-égalité de la CGT Spercrif (Syndicat du personnel du conseil régional d’Île-de-France) lançait une enquête pour identifier les violences sexistes, sexuelles et lgbtphobes subies par les agent⋅es de la Région.
Au-delà de la caractérisation des violences, cette enquête laissait la parole aux agent⋅es pour déterminer les actions prioritaires à mettre en place afin d’en finir avec ce fléau.
" Effet de groupe, impunité, alcool… "
Trente-quatre pour cent des étudiants déclarent avoir été victimes ou témoins de violences sexuelles, selon une enquête menée dans l’enseignement supérieur.
" Les associations ont le verbe mesuré et affirment vouloir rester « fairplay ». Mais le constat est là : un an après le lancement du Grenelle contre les violences conjugales et les promesses faites par le gouvernement, les moyens ne sont pas au rendez-vous. "
Selon un rapport publié ce jeudi par plusieurs associations, seulement un tiers des mesures du Grenelle, lancé il y a un an, ont été prises. Le nombre de femmes décédées sous les coups de leur compagnon ou ex-conjoint, lui, progresse.
" L’actuel ministre de la Justice, Zbigniew Ziobro, l’avait considérée à l’époque comme « une invention, une création féministe qui vise à justifier l’idéologie gay » "
La convention d’Istanbul est le premier outil supranational à fixer des normes juridiquement contraignantes en vue d’empêcher la violence de nature sexiste. Le gouvernement conservateur polonais a annoncé son intention de le dénoncer ce lundi.
" La quasi-totalité des employeurs n'a toujours aucun plan de prévention pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles "
Dans cette lettre ouverte, une trentaine de responsables d’organisations syndicales, associations et ONG demandent au Président de la République d’agir contre les violences sexistes au travail.
« Ras le viol » : des dizaines de milliers de femmes et d’hommes, selon les organisatrices, sont descendus dans la rue samedi à l’appel d’un collectif qui avait appelé à un « raz-de-marée féministe » contre les violences sexistes et sexuelles, un an après le début de la vague #MeToo.
Recevoir une avalanche de messages menaçants sur WhatsApp. Etre pistée par un logiciel espion installé sur son téléphone. Devoir fournir le mot de passe de sa boîte e-mail… Voilà quelques-unes des épreuves que doivent régulièrement traverser les victimes de violences conjugales et qu’a identifiées le centre Hubertine-Auclert, (centre francilien pour l’égalité femmes-hommes), dans un rapport publié mardi 20 novembre.
Une femme sur trois (38 %) a déjà été agressée sexuellement dans les transports contre une sur cinq (21 %) dans la rue, révèle également ce sondage.