« L’Unedic estime que plus de 80 % des abandons de postes sont dus à des conditions de travail dégradées ou toxiques, pour lesquels l’employeur ne veut pas porter la responsabilité d’un licenciement ou d’une rupture conventionnelle », expliquent la CGT, la FSU et Solidaires dans un communiqué de presse ce lundi 19 juin. Une réalité à rebours des arguments utilisés par les parlementaires à l’automne dernier, pour justifier la modification des règles autour des abandons de poste, lors de l’examen du projet de loi « portant mesures d’urgence relative au fonctionnement du marché du travail en vue du plein emploi ». À l’époque, la majorité présidentielle et la droite assuraient que les salariés quittaient sans raison leur emploi, pour bénéficier abusivement du chômage.