Cette annonce survient après que plus de 4 000 soignants en pédiatrie ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron, pour dénoncer la saturation des services pédiatriques hospitaliers.
À Nancy, la CGT Santé et Action sociale ont porté plainte contre X. Ils dénoncent l’inaction des autorités face à une situation qui devient de plus en plus compliquée pour les salariés et les usagers.
Les établissements avaient été mis en demeure en juillet par le tribunal administratif et n’ont pas donné suite.
La mobilisation du 22 septembre ne sera pas unitaire malgré la dégradation persistante de l’état de notre système de santé.
Anthony Gallon, 46 ans, a enchaîné les CDD et 18 mois de travail au service du CHU de Nantes en tant qu’agent de restauration. Le 14 février 2022, l’hôpital a proposé de le « stagiairiser », étape indispensable avant une possible titularisation. Las : quatre jours après, l’intéressé a fait une mauvaise réaction à un médicament et a été placé en arrêt de travail, dans l’attente d’une opération. Et son contrat, une fois arrivé à terme, n’a pas été renouvelé. Désillusion et détresse.
Qu’ils se tournent vers le privé ou décident de se reconvertir vers un autre métier, le mouvement n’est pas nouveau. Mais à l’heure où de nombreux hôpitaux souffrent du manque de professionnels de santé, il se fait cruellement ressentir.
Alors que les gynécologues et les sages-femmes manquent à l’appel, une première maternité française va fermer ses portes trois semaines au mois d’août. De qui inquiéter au plus haut point.
Depuis les années 1990, les consultants ont progressivement étendu leur toile dans les établissements, en faisant notamment la promotion de la politique de réduction du nombre de lits.
Le président de Samu-Urgences de France, le Dr François Braun, a remis jeudi à la première ministre Elisabeth Borne les conclusions de sa « mission flash », que lui avait confié l’Elysée pour tenter de répondre à la situation de crise que traversent les services d’urgences. Fin mai, l’association recensait 120 services d’urgences contraints de réduire leur activité ou s’y préparant pour l’été, faute d’effectifs suffisant.
Mi-mai, 120 services d’urgence annonçaient devoir limiter leur activité faute de personnel, soit par une fermeture partielle, soit par un filtrage, qui nécessitait d’appeler le 15 avant de pouvoir se présenter à la porte de l’hôpital. Face à cette situation, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé début juin une mission « flash » d’un mois, qui doit rendre ses conclusions d’ici le 1er juillet, et une grande conférence santé durant l’été.
L’absence de réponses aux multiples dysfonctionnements qui gangrènent le système de santé fait craindre une catastrophe majeure cet été. Entretien avec Laurent Laporte, secrétaire général de l’Ufmict-Cgt (*).
La Fédération hospitalière de France souhaite que les Agences régionales de santé mobilisent les professionnels de santé, y compris libéraux, pour soulager les services d’urgence en sous-effectifs.
Martin Hirsch, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a annoncé ce vendredi quitter ses fonctions sur fond de crise du système de santé
À Bordeaux, Rennes ou encore Oloron-Sainte-Marie, rares sont les hôpitaux épargnés par la crise de ces services vitaux. Partout, bricolages et bouts de ficelle soutiennent l’édifice. Pour combien de temps ?
Martin Hirsch, le directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), a transmis au gouvernement des propositions pour refonder l’hôpital public. Une réforme du statut hospitalier est, selon lui, indispensable, avec une rémunération à étages. Il suggère aussi de supprimer, les hiérarchies parallèles dans les établissements.
Rassemblés ce mardi devant l’hôpital Saint-Louis à Paris, soignants et anciens patients du service d’immunopathologie clinique alertent sur le risque de fermeture dès le 1er juin, faute d’infirmiers de nuit.
Chaque vendredi, des hospitaliers se recueillent une minute pour conjurer la « mort programmée de l’hôpital public ». Car aucune promesse politique n’est tenue : les soignants partent, les lits ferment et les patients dorment sur des brancards dans les couloirs des urgences.
