La reprise d’Atos tourne au duel entre Daniel Kretinsky et David Layani #Informatique
Les deux hommes d’affaires ont déposé une offre de restructuration financière. Egalement candidats, les créanciers joueront les arbitres.
Les deux hommes d’affaires ont déposé une offre de restructuration financière. Egalement candidats, les créanciers joueront les arbitres.
Alors que les candidats à la reprise du groupe informatique français avaient jusqu’à vendredi pour déposer leur offre, les créanciers, divisés jusqu’ici, ont trouvé un accord pour soutenir Atos en apportant des financements et en convertissant une partie de la dette en capital. Ceci aux côtés d’un actionnaire présentant un profil d’industriel.
L’actionnaire du groupe de services numériques Inetum (ex-GFI Informatique) examine à son tour de très près une reprise d’actifs d’Atos à la veille de la remise des offres de sauvetage ce vendredi, selon nos informations.
En reprenant les activités souveraines, l’Etat a levé l’obstacle majeur pour l’homme d’affaires tchèque. Atos et ses banques privilégient son offre par rapport à celle de Onepoint.
Le plan de sauvetage, qui demandera 5 milliards d’euros aux créanciers et repreneurs potentiels, entre dans sa phase décisive. L’offre de l’État sur les activités souveraines d’Atos peut-elle rebattre les cartes ?
Ce dimanche sur LCI, le ministre de l’Economie et des Finances annonce qu’il cherche à éviter que des outils stratégiques comme les supercalculateurs utilisés pour la dissuasion nucléaire ne « passent dans les mains d’acteurs étrangers ».
Le navire Atos menace de sombrer avant l’été. En charge de l’informatique des JO, de la Sécu, des impôts ou des centrales nucléaires, le groupe jadis symbole du génie national ploie sous un océan de dettes (4,8 milliards). Les principaux responsables s’appellent Breton, Mustier et Meunier, patrons surpayés multipliant les fautes, et un aréopage de conseillers, repreneurs et administrateurs, dont un ex-Premier ministre (Edouard Philippe) avide de jetons de présence. Blast a enquêté sur les causes et les responsabilités de ce sabordage. A tout seigneur tout honneur, ce premier volet ouvre sur les têtes d’affiche.
Dans ce second volet de notre odyssée au cœur du sabordage du géant français de l’informatique, on croise la route des inévitables cabinets de conseil. Pendant qu’ils imaginent des plans de relance aussi inventifs qu’onéreux, comme s’il en pleuvait, les salariés d’Atos sont déboussolés. Et l’État est tout à sa passivité, qui confine à la langueur. État des lieux en trois points de rupture, alors que la mission d’information du Sénat – qui a auditionné les dirigeants actuels la semaine dernière – poursuit ses travaux.
Le groupe informatique Atos a annoncé, mardi 9 avril, avoir obtenu un prêt de 450 millions d’euros de ses créanciers et de l’État pour tenir jusqu’à sa restructuration, souhaitée pour juillet. Tous les acteurs du jeu planchent sur la stratégie de sauvetage de ce fleuron français de la tech, syndicats et actionnaires inclus.
L’ex-fleuron informatique a présenté, ce mardi matin, les paramètres de son cadre de refinancement. Il demande à ses créanciers de lui soumettre des propositions d’ici le 26 avril. Il a décroché un nouveau soutien de 400 millions de ses banques.
Le financier Walter Butler est prêt à épauler David Layani qui est au coeur d’un projet de reprise et de relance du géant malade des services numériques.
Atos franchit un pas supplémentaire dans la restructuration de sa dette. Le groupe informatique qui a multiplié les changements de gouvernance ces derniers mois, a annoncé être entré en procédure de conciliation amiable avec ses créanciers financiers, qui doit aboutir d’ici l’été. Il a enregistré une perte nette de plus de 3,4 milliards d’euros en 2023.
Les actionnaires d’Atos sont mécontents. Un collectif est en cours de constitution pour tenter de récupérer une partie de leurs pertes. Le groupe de services numériques se débat avec une dette immense dont le montant doit être dévoilé dans une réunion qui ne cesse d’être reculée. Chaque semaine, Novethic propose un billet LinkedIn qu’il ne fallait pas manquer.
Après l’échec des ventes partielles à Daniel Kretinsky et Airbus, le patron de OnePoint appelle à cesser la découpe du groupe informatique et devra convaincre l’Etat sur ce point. Le plan de refinancement de l’entreprise sera pour lui l’occasion d’en prendre le contrôle.
Le groupe de services français est au bord du gouffre depuis qu’Airbus s’est retiré des négociations pour entrer à son capital. Didier Moulin (CGT Atos-Eviden) en appelle à l’État pour éviter la catastrophe industrielle.
Le groupe informatique français a subi un nouveau revers avec l’arrêt des négociations avec Airbus.
Les salaires ne représentent que la moitié de l’équation lorsqu’il s’agit de retenir les profils de développeurs logiciel qualifiés.
Un individu a mis en vente une base de données qui contiendrait les identifiants de connexion à Ameli.fr (le site de l’Assurance Maladie) de plus d’un million d’assurés. Problème : son contenu est invérifiable à moins de l’acheter, et l’Assurance Maladie affirme à La Tribune n’avoir détecté aucun comportement anormal dans son système informatique. Or, un tel incident devrait logiquement laisser des traces.