« Le diplôme détermine le destin des jeunes, et engendre de multiples clivages sociaux » #jeunes diplômés
Les modes de vie et les aspirations des diplômés de l’enseignement supérieur, bien plus nombreux qu’il y a vingt ans, ont évolué.
Les modes de vie et les aspirations des diplômés de l’enseignement supérieur, bien plus nombreux qu’il y a vingt ans, ont évolué.
Un atelier de congrès à destination des jeunes diplômés, ouvert à tout·e·s, y compris si vous n’êtes pas (encore) syndiqué·e·s !
Cet atelier s’inscrit dans le cadre du congrès de l’Ugict-CGT qui se déroulera tout au long de l’année 2021 et se clôturera en novembre à Rennes. Il sera suivi par un autre atelier thématique sur les revendications spécifiques des ingés, cadres, techs qui se tiendra le 04 février 2021 à 19 heures sur Zoom.
Que veulent les jeunes salariés ? Les données du dispositif Defis permettent de dessiner un panorama, fortement contrasté, de leurs aspirations professionnelles. Qu’ils envisagent de progresser en interne, de regagner du temps pour leur vie personnelle ou encore de ne rien changer, tous rendent compte de la place déterminante de la qualité du travail dans les souhaits professionnels qu’ils formulent. Si ces souhaits tiennent pour partie aux conditions d’emploi, ils répondent surtout aux appréciations que les jeunes portent sur leur travail et sur les articulations qu’il permet avec les sphères extra-professionnelles.
Digitalisation, modularité, coopération… Dans un contexte de crise, l’enseignement supérieur mute à grande vitesse. Les frontières s’estompent entre universités et grandes écoles, pour des diplômés prêts à affronter toutes les épreuves. Notre sélection et nos conseils.
" Le niveau de rémunération est une variable de marché. Il progresse fortement lorsque le marché est tendu et peut diminuer lorsqu'il y a des difficultés. Si l'on veut s'insérer, il faut se montrer moins exigeant "
Les jeunes diplômés, qui subissent de plein fouet les conséquences de la pandémie sur l’emploi, sont contraints de faire des concessions sur leur rémunération pour obtenir un premier contrat de travail et ce, alors que les offres se font particulièrement rares.
" La volonté des jeunes d’être utile, d’avoir de l’influence dans l’entreprise, de participer aux décisions, d’avoir de l’impact, de faire la différence est une chance pour les entreprises, quelle que soit leur taille. "
Si certaines entreprises ont profité de la stupeur dans laquelle notre monde est plongé pour poursuivre, voire accélérer, leurs recrutements, une majorité plus attentiste ont gelé leurs embauches et décalé leurs décisions à la rentrée de septembre ou au premier janvier… autant dire aux calendes grecques pour un jeune diplômé forcément impatient.
" à quel avenir destine-t-on les 18-25 ans qui ont vu leurs études interrompues, leur insertion professionnelle compromise avec le confinement "
De l’Elysée aux oppositions, le mot d’ordre est lancé : éviter une génération perdue, à l’heure où la crise sociale menace tout particulièrement les 18-25 ans, très présents dans les manifestations.
" Mettre en place des interfaces entre jeunes cadres et conseils d’administration telles que des plates-formes de recrutement et de candidatures "
La diversité de genre est devenue naturelle dans les conseils d’administration du SBF 120, mais la diversité en matière d’âge reste limitée et l’ouverture des conseils d’administration aux 40 ans et moins demeure une exception (10 % des élus).
" Sur le mois d’avril, les offres d’emploi ouvertes aux jeunes diplômés ont chuté de 69 % par rapport à la même période l’année dernière, contre 62 % pour l’ensemble des offres de cadres "
Alors que la promotion 2018 semble bénéficier d’une bonne insertion professionnelle, l’incertitude demeure pour les futurs diplômé·e·s. Consciente de la conjoncture actuelle et des perspectives incertaines induites par la crise sanitaire, l’Apec met en regard les résultats de son baromètre 2020 et le volume d’offres d’emploi actuellement proposées aux jeunes diplômé·e·s.
Tribune libre mobilisation contre le projet de loi sur les retraites.
Texte collectif
" 37 % j des eunes diplômés des grandes écoles de commerce déclarent exercer une mission qui intègre l’aspect RSE, "
Etre sensible aux enjeux environnementaux ne veut pas dire vouloir nécessairement exercer un métier “vert”. Nous avons parlé à ceux qui assument ce choix. Ce qui ne les empêche pas de se faire parfois des nœuds au cerveau…
" Lorsqu’on est diplômé, on a plus de chances de trouver un emploi et d’être bien rémunéré. Mais ça, c’était avant… "
Oui, le diplôme “assurance tous risques”, c’est un peu fini, d’après les économistes du Cereq. Ce centre de recherche public a publié il y a quelques jours une étude passionnante sur les trajectoires des jeunes qui entrent sur le marché du travail, que Guillaume de Calignon a dénichée pour vous. (podcast)
" En 2018, le taux de chômage au sens du bureau international du travail était de 20,8% pour les 15-24 ans, soit un niveau toujours supérieur à celui de 2008 "
Chômage élevé, pression sur les salaires, moins de perspectives de carrière…. les chercheurs du centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq) dressent un tableau sombre de l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Dans leur étude, ils expliquent notamment que les diplômés d’un bac +5 de la génération 2010 sont bien moins payés en moyenne (environ 300 euros de moins) que ceux de la génération 1998 et 2004 après sept ans de vie active.
Au cours des cinq dernières années, ce sont les cadres juniors qui ont vu leur rémunération augmenter le plus vite, relève une étude de l’Apec, parue ce mercredi 04 septembre. Explications.
Selon les derniers résultats du baromètre de l’Apec, les jeunes diplômés accèdent plus rapidement à l’emploi et dans de meilleures conditions.
" La proportion de jeunes qui ont fait l'acquisition de ce statut est passé de 59% à 62% entre les promotions 2016 et 2017 "
Le taux d’emploi des jeunes diplômés (bac +5) a fortement progressé six mois après la sortie de leurs études passant de 70 % à 76 % entre la promotion 2016 et celle de 2017. En revanche, les disparités d’insertion professionnelle se renforcent entre les disciplines selon le dernier baromètre de l’Apec.
" Ils en concluent, contre toute attente, que les écarts de salaires entre les plus et les moins diplômés se réduisent. "
Une étude du Céreq fait apparaître un resserrement de l’écart entre les salaires des plus diplômés et des moins diplômés. Qui perd, qui gagne ?